Histoire de CC : le Vom Cleff & C° « Diamondine »
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Histoire de CC : le Vom Cleff & C° « Diamondine »
La bestiole ayant voyagé entre temps, je ne lui ai pas donné l’occasion de repartir.
On verra plus loin que je situe sa manufacture au début des années 1920 au plus tard, et sans doute avant la guerre de 14-18. Pour son âge, la lame simplement rafraîchie est dans un état de netteté remarquable, ne présentant que quelques traces résiduelles à peine perceptibles.
Au-delà de la qualité d’un acier se traduisant par une douceur à limite de l'érotisme pogonotomique, que je soupçonne fort d’être née du côté de Sheffield en des temps révolus, le Diamondine est un 11/16 au nez carré joliment chanfreiné et un poil estompé à l’attaque, extra-évidé et léger comme une plume.
C’est nerveux, et les ouvertures d’angle sont à aborder d’une main légère et bien assurée. Mais une fois cette donnée intégrée, c’est doux, net, précis, et d'une maniabilité qui permet un enchaînement de mouvements fluide débouchant au final sur une peau de bébé paisible en deux passes.
J’adore. Et de ce point de vue, il est clairement au niveau de références plus prestigieuses dans notre petit monde.
La voix est médiane, sa résonance est un peu asséchée par le profil général mais elle se manifeste au moindre contact.
Les châsses d’origine, évaluées sur des photos transmises par Jean-François / Gasp, ne correspondaient pas à celles qui équipent en général les Diamondine croisés sur la Toile : basiques, il n’est pas possible de déterminer la nature précise de leur matière. Mais il s’agit clairement d’un matériau de synthèse.
Elles ont été changées à plusieurs reprises ; la plus récente monture – toujours façonnée par Jf – vient tout juste d’être posée par mes soins à l’heure ou j’écris ces lignes… quelques jours après avoir bousillé les précédentes en voulant réduire la résurgence du rivet de soie...
Là-dessus : en selle, b… !
LES DEPÔTS
Chose appréciable, ce modèle de coupe-choux est mieux documenté en sources primaires que nombre de ses pairs. Des deux côtés de l’Atlantique, qui plus est.
Ainsi le Journal Officiel des États-Unis d’Amérique entérine-t-il, le 7 août 1888, le dépôt 15.747 portant sur : « Le mot ‘DIAMONDINE’ et la figure mythologique ayant la tête, le cou, la crinière, les épaules et les pattes antérieures d'un cheval et le corps, la queue, les écailles et les nageoires d'un poisson. »
Celui-ci est effectué conjointement par William H. Hambleton, de Philadelphie, et le New-yorkais Robert vom Cleff.
Par ailleurs, le « Digest of Trade-Marks (...) » de Bartlett, édité à Washington en 1893, reprend – en faisant référence au même numéro de dépôt – une marque graphique correspondant à la description précitée. Ce document ne mentionne pour déposant que le seul William H. Hambleton.
Soit il s’agit d’une retranscription incomplète ; soit – mais ça paraît un peu tiré par les cheveux - la marque graphique est propriété unique de l’intéressé, au contraire de la marque dite parlée.
De notre côté de l’Atlantique, la marque-mot « Diamondine » est déposée en 1898 par Friedrich Brangs, de Solingen.
Ça étant et sous l’angle graphique, le seul cheval marin ( ou mariné, en langage héraldique ) que j’ai pu retrouver parmi les marques allemandes est déposé par Eicken & Co, de Solingen, en 1900.
SOCIÉTÉS CONCERNÉES
Note préliminaire : les dates d’activité des sociétés U.S. étant précédées d’un ca. - abréviation de circa = aux environs de – sur le(s) document(s) de référence, elles n’ont donc qu’une valeur indicative ; mais sans être fantaisistes pour autant.
Hambleton est une agence d’importation basée 221 Spruce Street à Philadephie ( Pennsylvanie ). Elle n’aurait été opérationnelle que deux ans : 1887 et 1888.
Vom Cleff est également une agence d’importation, plus connue et basée pour sa part 105 Duane Street à New-York City. Elle aurait été opérationnelle de 1885 à 1926.
Ce qui fait apparaître une autre société :
K. C. Seelbach, basée à New-York City et opérationnelle de 1925 à 1947. C’est elle en effet qui, en 1926, annonce dans le courrier reproduit ci-dessous reprendre les affaires – et les marques - de Vom Cleff & Co.
Friedrich Brangs est pour sa part une fabrique de produits sidérurgiques basée à Solingen ; fondée en 1845, elle est enregistrée en tant que Friedr. Brangs GmbH en 1922 et cesse ses activités en 1965.
La filiation parfois évoquée de la Friedr. Brangs GmbH avec la nébuleuse Kastor – importateurs puis fabricants-importateurs aux États-Unis et en Allemagne de 1876 à 1946 – est jugée improbable par l’auteur ( inconnu ) de « The Tang Stamps Of Adolph Kastor, Camillus and Their Cutlery Relativ ».
Il existe certes des similitudes de forme entre leur « Oxford » et le « Diamondine », mais il y a tout lieu de souscrire à l’article dédié – complet et bien sourcé – de strazors.com, qui renseigne l’Oxford comme une fabrication de la Kastor & Co. Germania-Besteckfabrik ; laquelle a fonctionné à Solingen de 1900 à 1938.
Eicken & Co. – initialement Asbeck, Osthaus und Comp. - est une fonderie, identifiée depuis 1853 et dont la dernière forme / raison sociale a cessé ses activités en 2007.
ON DÉGROSSIT
Voilà donc un rasoir fabriqué en Allemagne, selon toute vraisemblance à Solingen, et destiné au marché nord-américain par l’entremise de l’importateur vom Cleff. Et si l’on se réfère aux documents de dépôt du 7 août 1888, les marques parlées et graphique sont usitées informellement depuis le 6 décembre 1887.
La mention du pays d’origine place quant à elle la confection de ce rasoir postérieurement au Tariff Act / McKinley Tariff du 1er octobre 1890, spécifique aux États-Unis ; et plus largement à l’Arrangement de Madrid ( 1891 ).
En tenant compte de la reprise des affaires de la Vom Cleff & Co. par la K.C. Seelbach Co, qui arrête ses activités en 1947, on arrive a une datation des Diamondine estampillés Vom Cleff & Co allant au plus large du 6 décembre 1891 à l’année 1947.
Dans la mesure où deux guerres sont passées par là, on peut donc distinguer deux séquences brutes : de 1891 à 1917 ( les États-Unis n’entrent officiellement en guerre que le 6 avril 1917 ) et de 1918 à 1947.
À-partir de là, ça devient plus aléatoire faute de sources primaires telles que bons de commandes, dépôts ou renouvellements de marque etc.
ESTIMATION HAUTE : 1939
Mais on reste dans du bon gros fiable en affinant par le haut : la Seelbach Co. disparaît en 1947, et l’industrie ne reprend – fort timidement – qu’en 1946 dans un Solingen ruiné, et dans un contexte de suspicion qui ne favorise pas l’exportation.
À l’autre bout, même si les États-Unis n’entrent en conflit avec l’Allemagne qu’en décembre 1941 par effet domino de l’attaque japonaise sur Pearl-Harbor, on sait que l’effort de guerre va monopoliser les ressources métallurgiques allemandes dès 1939.
La production, bien sûr, mais aussi les entreprises de transformation ; celles ne produisant par de matériel militaire avant-guerre devant s’y adapter. Ou fermer boutique faute d’un personnel alors jugé non-indispensable, et dès lors muté ailleurs s’il n’est enrôlé dans la Wehrmacht.
Ça nous donne une limite chronologique récente en 1939 au sens de repère. Ça peut être un peu avant, ou un peu après.
GUERRE DE 14-18
L’affinage post-1918 est moins évident. On trouvera donc ci-après le cheminement d’un raisonnement ayant abouti à une estimation me semble-t-il cohérente.
Comme mentionné en substance dans mon post traitant du Ghersi, la métallurgie allemande a été solidement impactée par le chaos de l'après-guerre 14-18. Mais en l’espèce les sources consultées évoquent essentiellement la production d’acier. Et, à ma connaissance, l’outil de Solingen n’a pas été physiquement ruiné alors comme ce sera le cas au lendemain de la deuxième guerre mondiale.
Dans le contexte très particulier de cette dernière période, on voit une production balbutiante reprendre en 1946 et se normaliser aux alentours de 1950.
Par analogie, dans la mesure ou « A History of Sheffield » insiste sur la prédominance de l’acier de Sheffield dans la manufacture de rasoirs à Solingen durant les années ‘20, que l’outil est intact, qu’il n’est alors pas question de dénazification ; et que l’on peut raisonnablement supposer que les importateurs U.S. bien implantés avant-guerre n’ont pas dû être les derniers servis lors de la ( des ) reprise(s) d’activité ; une limite à ce niveau estimée aux alentours de 1920 me semble tenir la route.
Par ailleurs, même si des échanges commerciaux semblent avoir persisté entre l’Allemagne et les États-Unis avant la déclaration de guerre de 1917, ces derniers subissent progressivement les contraintes du blocus allié à compter de 1915. Et l’on peut supposer que l’Allemagne a réservé son acier pour l’effort de guerre dès 1914.
Au terme de ces affinages contextuels, on reste sur deux séquences : de décembre 1891 au premier semestre de 1914 ; et de 1920 à 1939.
REVUE DE DÉTAIL(S)
Je ne pense pas être désavoué par les adeptes plus chevronnés de ce genre d’exercice en constatant que ce n’est déjà pas si mal. Mais il doit y avoir moyen d’être encore un poil plus précis : comme je l’écrivais plus haut, on se trouve devant des rasoirs courants et relativement bien documentés.
Dans cet ordre d’idées et dès le départ, le marquage abrévié du nom de la société, sur la soie, m’a interpellé. On est sur du sommaire et du brut, qui ne correspondent guère à une interprétation du XXième siècle. Et en tout cas pas à celles que l’on retrouve le plus souvent sur les – nombreux – Diamondine en quête d’acquéreur sur les sites d’enchères ou de vente.
Zak Jarvis, initiateur du fort intéressant theshiveringbeggar.com, situe ce genre de matriçage à la période charnière entre les XIXième et XXième siècles.
Si l’on prend en compte que l’image du cheval marin est ici tournée vers l’arrière de la soie, contrairement à ce qui deviendra la norme jusqu’à la fin de la fabrication des Diamondine ; tandis que les châsses d’origine – opportunément conservées par Gasp – ne correspondent pas davantage aux modèles courants ; l’estimation de Jarvis vient situer dans le temps le constat d’une identité visuelle non fixée, chronologiquement cohérente.
Et la double émouture n’est pas antinomique, puisque la « Hexe » - machine garantissant un évidement symétrique cohérent plus aisé à reproduire en série – est à l’œuvre depuis 1893.
SHEFFIELD ?
L’acier est une question connexe, qui laisse deux hypothèses ouvertes. N’ayant aucune envie de prélever un morceau de la lame pour expertise, et qu’une confiance toute relative dans mes aptitudes dans le maniement du pendule, je vais donc les livrer toutes les deux.
J’ai écrit ailleurs que la douceur de cet acier me faisait miser sur une origine Sheffield, dont je commence à bien connaître la signature sur la peau et à l’affilage. Je reconnais bien volontiers le côté empirique de la chose ; mais il est factuel que cette hypothèse tient historiquement la route.
Elle conserve ma préférence. Étonnant, non ?
Mais on a vu plus haut que le fondeur Eicken C. & Co dépose, en 1900, la seule marque graphique connue – à ma connaissance et pour la métallurgie allemande s’entend - d’un cheval marin. Faut-il y voir une forme de revendication ; parallèle à la marque parlée Diamondine déposée en 1898 par le fabricant Friedrich Brangs ?
Possible. En 1900, le secret du Sheffield - au sens générique – est largement éventé, et Hey lui-même ( dans : « A History of Sheffield » ) reconnaît implicitement le savoir-faire des aciéries allemandes et précisant que c’est leur effondrement après la guerre de ‘14 qui permettra, pour l’essentiel, un nouvel Âge d’Or des aciers de Sheffield.
SYNTHÈSE
En l’état, on retiendra donc que ce Diamondine est avec certitude un rasoir droit à nez carré, faisant en tant que tel partie d’une production de grande série, fabriquée en Allemagne à destination du marché nord-américain ; où il est introduit par les importateurs Hambleton et Vom Cleff en 1887.
Le premier disparaît rapidement des tablettes et, en 1926, l’importateur K. C. Seelbach reprend les affaires de Vom Cleff & Co. Il ferme boutique en 1947 ; et s’éteint avec lui la production du Diamondine, puisque les marques secondaires – clientes selon toute vraisemblance, voir annexe – l’ayant proposé en tant que tel ont, à ma connaissance, toutes cessé leurs activités avant cette date.
Potentiellement commercialisé de 1887 à 1947, il est hautement probable que l’effort de guerre Allemand aura mis fin à sa production dès 1939.
Si l’on considère qu’une autre guerre est passée par là et que les mêmes causes ont alors eu les mêmes effets, on peut introduire sans risque majeur de se tromper une interruption de production s’étendant, à tout le moins, de 1914 à 1920 si l’on y inclut deux années de battement postérieures à ladite guerre, latence évaluée avant la reprise d’activité à Solingen et la normalisation des relations commerciales.
Solingen où Friedrich Brangs – créant par la suite Friedr. Brangs GmbH – a déposé la marque Diamondine dès 1898, ce qui en fait le candidat privilégié, sinon le seul possible, à la fabrication. À cette date, en tout cas : la séquence 1887 – 1898 ayant pu être peu ou prou couverte par d’autres producteurs, en tant que tels ou à titre d’essais.
Consécutivement au Tariff Act / McKinley Tariff du 1er octobre 1890, le marquage « Germany » indique une importation postérieure à cette date et, en tout cas, à 1891 compte tenu de l’Arrangement de Madrid.
On est par ailleurs en présence d’une belle double-émouture qui, dans le contexte d’une production de grande série en tout cas, indique l’intervention de la Hexe, inventée par Carl Friedrich Ern en 1893. Dont on peut gager que l’acquisition ou la copie par d’autres fabricants n’aura été que progressive ; et voir dans le dépôt de la marque Diamondine par Brangs en 1898 le signal d’un monopole qu’on imagine mal avoir été obtenu sans disposer alors – d’une manière ou d’une autre - de la sorcière en question.
Si l’on se réfère enfin aux graphismes, témoignant d’une identité visuelle non fixée et, pour partie au moins, située par Jarvis à la charnière des XIXième et XXième siècles, il me semble cohérent de dater l’exemplaire en ma possession dans une fourchette allant de 1898 à 1914, avec une marge « ceinture et bretelles » à l’aube des années ‘20.
EN GUISE DE CONCLUSION
Le Diamondine est dans la lignée du Kropp : un rasoir de grande production destinée à un large public, et matricé de trente-six façons pour autant de barbiers, négociants etc. ; mais de grand qualité, aussi. Ces deux références parmi d’autres prouvant s’il le fallait que ce genre de produit n’est pas obligatoirement synonyme de bas-de-gamme.
Car c’est vraiment un charme d’outil pour ceux qui sont sensibles à ce type de configuration. Et qui plus est, il en est dont les châsses d’origine sont d’une facture bien typée qui ravira les amateurs du genre.
C’est aussi un cadeau pour la connaissance générale de ce marché particulier entre la fin du dix-neuvième siècle et le premier tiers du vingtième ; grâce à l’abondance relative de sources primaires et de sources secondaires fiables.
Lesquelles m’auront permis, par la même occasion, d’entrer un peu dans les coulisses d’une séquence particulièrement mouvementée de l’Histoire européenne. Toujours bon à prendre.
Voilà voilà : je crois avoir fait le tour. C'est roboratif, mais il était quasi impossible de faire plus court et, en tout cas, j'espère avoir satisfait l’intérêt des amateurs comme des simples curieux de ce genre de matériel. Tout en laissant, comme d’ab’, la porte ouverte à l’échange ainsi qu’aux correctifs et autres compléments éventuels, toujours aussi bienvenus.
ANNEXE : AUTRES MARQUAGES
D’autres marques peuvent être observées sur des rasoirs Diamondine. Toutes, à ma connaissance, font référence à des sociétés états-uniennes d’importation ; voire à des sous-marques ou marques clients de celles-ci.
On citera entre autres Mann & Co ; elle-même filiale de Frederick A.Clauberg & Co, opérationnelle de 1885 à 1926.
Ou Terre Haute B. S. Co ; qui n’est pas répertoriée dans mes sources. Sous toute réserve il pourrait s’agir là d’une sous-marque / filiale de Hoosier Razor ( 1889 – 1925 ), dont la source-mère indique qu’elle a eu recours à au moins un autre marquage faisant référence à une ville, suivi de B.S. Co et souligné d’un « Made in Germany » constant.
Même remarque pour les Queen City B.S. & Co et autre Denver etc.
Ça vaut-il également pour les marquages « Made in Germany for... » dont les noms de sociétés, que je n’ai pas été en mesure de tracer, sont eux-aussi adossés à un nom de ville des États-Unis ? Possible.
Mais en toute sincérité et pour parler clairement : il y a un tel foutoir dans cette accumulation de références, souvent intriquées, que j’ai choisi de me limiter à effleurer la question à titre informatif.
Mon sentiment, fondé sur les recoupements d’informations, est qu’il s’agit là d’autant de marquages-client ou sous-traitants destinés au réseau de Vom Cleff et succession.
Par ailleurs le cas du Diamondine n° 7 est cité pour mémoire : cette lame à nez rond qui ne présente pas le cheval marin sur la soie a été fabriquée pour la Max E. Reppenhagen Co de Highland Falls, N.Y. Une société semble-t-il spécialisée dans la fabrication d’affileurs ( 1886 - ? ).
Ce qui, soit-dit en passant, achève d’infirmer la version croisée au hasard d’un site de vente : si lien il y a eu avec Vom Cleff & Co, c’est en qualité de client et non de fournisseur de cet importateur autrement en vue.
SOURCES
Comme les précédents, ce travail n’a pu être réalisé sans avoir recours à autant de sources dont je remercie vivement les auteurs et diffuseurs.
Bibliographie :
« (La) coutellerie depuis l'origine jusqu'à nos jours (...) » - Camille Pagé – 1904
« Digest of Ripple-marks (...) » - W.A. Bartlett – Washington 1893
« (A) History of Sheffield » - D. Hey -
« Official Gazette of the United States Patent Office » - Août 1913
« (The) Tang Stamps Of Adolph Kastor, Camillus and Their Cutlery Relativ » - auteur et date inconnus.
Vidéo :
« The History of Linder Knives - Solingen, Germany » : https://youtu.be/e-T0gmWaGJY
Sites :
https://acierfondu.wordpress.com
https://allaboutpocketknives.com
https://altebeitel.de
https://badgerandblade.com
https://www.cairn.info/revue-les-cahiers-sirice-2021-1-page-5.htm
https://corporationwiki.com
https://gut-rasiert.de
https://iknifecollector.com
https://rasoir-sabre.com
https://roadshowcollectibles.ca
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- Gasp2.1Modo
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Re: Histoire de CC : le Vom Cleff & C° « Diamondine »
Je vais rapidement arrêter la vente de mon IC Vincent souverain... son faux jumeau.
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- YoannHomeboy
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Re: Histoire de CC : le Vom Cleff & C° « Diamondine »
Belle revue !!!
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- Alain95Référent
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Re: Histoire de CC : le Vom Cleff & C° « Diamondine »
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- Anton13Référent
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Re: Histoire de CC : le Vom Cleff & C° « Diamondine »
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- Mic1Boss
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Re: Histoire de CC : le Vom Cleff & C° « Diamondine »
Un plaisir de te lire
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- Calou 92Homeboy
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Re: Histoire de CC : le Vom Cleff & C° « Diamondine »
Si seulement tous les profs d'histoire et de géo de france et de navarre pouvaient avoir ton talent cela permettrait d'apprendre les leçons de l'histoire et éviter de tourner en rond en les répétant continuellement
Autre chose remarquable : Avoir sur le même forum quatre personnes qui ont "gouté" au même diamendine
Ce serait très intéressant d'avoir les avis de chacun sur ce CC (ce qui qu'il ont apprécié, moins apprécié)
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- Gasp2.1Modo
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Re: Histoire de CC : le Vom Cleff & C° « Diamondine »
Patrick m'a contacté car il cherchait un nez droit. Je lui ai dit que j'avais ce diamondine, et trop de coupe-choux
Sinon chaque rasage avec fut un plaisir.
Superbe travail de recherche et synthèse très agreable à lire. Chapeau
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- YoannHomeboy
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Re: Histoire de CC : le Vom Cleff & C° « Diamondine »
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- jap314Grand Maître
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Re: Histoire de CC : le Vom Cleff & C° « Diamondine »
Digne d'un pro.
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Re: Histoire de CC : le Vom Cleff & C° « Diamondine »
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- LuminosoPilier
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Re: Histoire de CC : le Vom Cleff & C° « Diamondine »
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- NénéOfMarseilleTeam
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Re: Histoire de CC : le Vom Cleff & C° « Diamondine »
Merci Patrick pour cette superbe revue !!!
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- InvitéInvité
Re: Histoire de CC : le Vom Cleff & C° « Diamondine »
- AlmostblueRéférent
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Re: Histoire de CC : le Vom Cleff & C° « Diamondine »
Ça me touche d'autant que, mine de rien, le doute est toujours au moins un peu présent dans les arrière-boutiques des boyaux de ma tête quand je commets ce genre d'exercice, en ce domaine ou d'autres...
... car non, @ Alain, je n'ai jamais fréquenté l'Université. J'aurais bien voulu - Histoire ou Droit - mais les circonstances familiales et un tempérament assez... marqué... en ont décidé autrement. Ça étant - ... et en contrepartie ? Va savoir... - j'ai fait de belles et bonnes rencontres
Quant au Diamondine, @ Calou, je plussoie ton idée quant à l'intérêt de disposer des quatre angles de vue, puisque l'occasion se présente.
L'essentiel de mon ressenti est dans le texte, mais pour rebondir sur ce que Yoann en dit il est vrai que, de mon côté, le poil « de blond » est - généralement, et là c'est fort probablement le cas - plus fin ; ce qui n'est sans doute pas étranger à ma préférence pour des lames de ce style, qui vont aller le chercher en souplesse même s'il essaie de se défiler en se couchant peu ou prou sur la peau.
Et puis ce(s) chant(s) .....
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- gege42Référent
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Re: Histoire de CC : le Vom Cleff & C° « Diamondine »
pour se rendre compte
merci a toi
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- AlmostblueRéférent
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Re: Histoire de CC : le Vom Cleff & C° « Diamondine »
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- Jean-MarcHomeboy
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Re: Histoire de CC : le Vom Cleff & C° « Diamondine »
J'ai commencé le rasage au CC avec celui çi.
Je me suis fais tellement de coupures, estafilades et autres pds avec, que j'en conserve quelques marques sur le visages.
Ma main tremblait à l'idée de le poser sur ma joue, et quand JF à proposé de me le reprendre, je n'ai pas hésité longtemps.
J'ai bien fait ! Depuis j'ai beaucoup plus de plaisir à me raser avec les CC qui lui ont succédé.
Je suis content qu'il te réjouisse. Il a trouvé un visage sur lequel il peut s'accomplir en toute quiétude.
Ce qui n'était pas le cas sur le mien.
jap314, Calou 92, NénéOfMarseille, gege42, Gasp2.1, Anton13 et Almostblue aiment ce message
- Alain95Référent
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Re: Histoire de CC : le Vom Cleff & C° « Diamondine »
Jean-Marc a écrit:Merci pour cette belle revue AlmostBlue.
J'ai commencé le rasage au CC avec celui çi.
Je me suis fais tellement de coupures, estafilades et autres pds avec, que j'en conserve quelques marques sur le visages.
Ma main tremblait à l'idée de le poser sur ma joue, et quand JF à proposé de me le reprendre, je n'ai pas hésité longtemps.
J'ai bien fait ! Depuis j'ai beaucoup plus de plaisir à me raser avec les CC qui lui ont succédé.
Je suis content qu'il te réjouisse. Il a trouvé un visage sur lequel il peut s'accomplir en toute quiétude.
Ce qui n'était pas le cas sur le mien.
A mon avis c'est juste une question de moment : ça n'est à priori clairement pas l'outil à mettre dans les mains d'une débutant. Il est très probable qu'avec l'expérience que tu as acquis ton ressenti aujourd'hui serait différent.
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- Gasp2.1Modo
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Re: Histoire de CC : le Vom Cleff & C° « Diamondine »
Pas mal de temps passé à causer avec Jean-Marc en effet. Je lui avait repris pour le préparer après ses essausbdesastreux... il était top.
Une lame moins evidée, un alis blade, lui a permis de prendre confiance et prendre le bon geste.
Pour ceux qui hesitent c est pas mal de causer et demander des conseils.
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- AlmostblueRéférent
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Re: Histoire de CC : le Vom Cleff & C° « Diamondine »
Jean-Marc a écrit:Merci pour cette belle revue AlmostBlue.
J'ai commencé le rasage au CC avec celui çi.
Je me suis fais tellement de coupures, estafilades et autres pds avec, que j'en conserve quelques marques sur le visages.
Ma main tremblait à l'idée de le poser sur ma joue, et quand JF à proposé de me le reprendre, je n'ai pas hésité longtemps.
J'ai bien fait ! Depuis j'ai beaucoup plus de plaisir à me raser avec les CC qui lui ont succédé.
Je suis content qu'il te réjouisse. Il a trouvé un visage sur lequel il peut s'accomplir en toute quiétude.
Ce qui n'était pas le cas sur le mien.
Merci à toi, Jean-Marc
... aussi pour le retour d'expérience de ce même coupe-chou, d'une sincérité remarquable et donc par voie de conséquence productive puisqu'elle met en lumière, sans équivoque, un autre aspect du Diamondine.
Comme toutes les lames de ce type, c'est un peu un quitte ou double pour un débutant : des fois ça passe, des fois pas. Mais ta ténacité et le passage à un autre rasoir droit t'ont permis de surmonter la difficulté : c'est ça qui compte surtout
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- YoannHomeboy
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Re: Histoire de CC : le Vom Cleff & C° « Diamondine »
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