Le séchage à l’origine des problèmes de mousse LPL ?
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Re: Le séchage à l’origine des problèmes de mousse LPL ?
PS :si quelqu'un n'a pas tout compris,qu'il me demande
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- PousseMousseHomeboy
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Re: Le séchage à l’origine des problèmes de mousse LPL ?
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- GtidannyHomeboy
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Re: Le séchage à l’origine des problèmes de mousse LPL ?
alunni a écrit:"Put...." les mecs ! Maintenant quand je vais monter mon savon sur le visage je vais analyser tout ce que vous avez dit !!!!! Je me laisse pousser une BARBE
PS :si quelqu'un n'a pas tout compris,qu'il me demande
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- Lestat3141592654Membre très actif
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Re: Le séchage à l’origine des problèmes de mousse LPL ?
Aggelos a écrit:Edit: trop de digression
ce message sur la physique et la chimie du savon et de ses bulles ne doit pas disparaitre, il fait clairement partie de la qualité et de l'intérêt de ce forum
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- jap314Grand Maître
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Re: Le séchage à l’origine des problèmes de mousse LPL ?
Lestat3141592654 a écrit:Aggelos a écrit:Edit: trop de digression
ce message sur la physique et la chimie du savon et de ses bulles ne doit pas disparaitre, il fait clairement partie de la qualité et de l'intérêt de ce forum
Effectivement, il a toute sa place ici.
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- GtidannyHomeboy
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Re: Le séchage à l’origine des problèmes de mousse LPL ?
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Re: Le séchage à l’origine des problèmes de mousse LPL ?
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Re: Le séchage à l’origine des problèmes de mousse LPL ?
le stearate de potassium c est le savon qui nous interesse car tres soluble et un peu mou
le stearate de sodium est plus dur et moyennement soluble .... il joue sur la dureté du savon final
les stearate de magnesium et de calcium sont quasi insolubles et se forment dans une eau calcaire ou magnesique ; d'ou la grande dificulté a faire tenir une mous avec ces eaux car le tensio actif ne se solubilise pas (ou beaucoup moins) dans l'eau et ne joue pas son role.
le probleme est dans ce cas la qu il y a echange ionique et que les potassium et sodium sont remplacés par des calcium et des magnesium et il y a precipitation
à ton tres bon exposé on pourrait juste ajouter le role de la glycerine qui est un Triol (tri alcool) et qui va venir d'une par augmenter la solubilité des stéarate et d autre part augmenter la tension superficielle de l'eau et ainsi contribuer à éviter l’éclatement des bulles.
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Re: Le séchage à l’origine des problèmes de mousse LPL ?
cali31 a écrit:Nouveau test avec le LPL Abricot, que je n'avais pas utilisé depuis des mois. Après le dernier rasage avec le Rose de Pushkar, j'étais plutôt confiant....
Du coup, comme le précédent rasage j'essore à fond la brosse et j'entame le prélèvement. Prélèvement très difficile !! Soit j'ai trop essoré la brosse, soit le savon est trop sec. Du coup je mouille légèrement la pointe de la brosse et ça va mieux.
Ensuite j'attaque le montage de la mousse sur mon visage. Comme avec le Rose de Pushkar, la mousse est trop sèche. Du coup j'humidifie légèrement l'eau, mais contrairement à la fois précédente avec le rose de Pushkar, ça ne monte pas ! Rien nn se passe... Je remet un poil d'eau, et toujours pareil, la mousse ne veux pas monter... Je bataille pendant 5 minutes, mais j'arrive à rien ! J'ai pas compris où je me suis planté.
La mousse semblait bien (à la fin trop humide sans doute), mais elle refusait de monter. Je sais pas comment l'expliquer. Bref du coup je n'ai fait qu'une seule passe avec un rasage très "moyennasse"....
Je referais des test avec ce savon dans les semaines à venir (je testerais aussi le montage au bol) et si j'ai le même résultat, je contacterais Cyril pour, s'il le désire que je lui envois le savon pour "analyse" et savoir si le savon est trop sec, trop humide ou si c'est moi qui suis mauvais....
L'avantage de ce post est de me faire redécouvrir les parfums de ces savons.... Et à chaque fois c'est un enchantement !! là encore le parfum de ce LPL Abricot est u délice !
A suivre...
essaye juste de griffer un peu la surface du savon avant de tenter la mousse. avec une fourchette par exemple. si il n a pas servi depuis longtemps ca peu peut etre aider
si ca ne marche pas retourne le moi ou juste unn bout
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- AggelosMembre très actif
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Re: Le séchage à l’origine des problèmes de mousse LPL ?
Petite corection Angelo, ce qui joue sur la dureté de l eau ce sont les ions Ca2+ et Mg 2+ ( Ba2+ aussi mais ceux la sont plus rares et tant mieux car toxiques)
Bah oui bien sur, qu'est-ce que je raconte ? (bon, à ma décharge, c'est pas pendant mes crises de douleur que je suis le plus malin, c'est aussi parce que j'avais peur d'avoir acumulé ce genre d'aneries sur un ton pseudo scientifique que m'étais un peu censuré)
Merci pour toutes ces informations !
On dirait pas, mais j'apprends beaucoup sur ce sujet personnellement. Je m'étais essayé à partir de recettes de cuisine mais je ne comprenais pas toute la théorie derrière, je me sens profondément enrichi sur le sujet.
J'en profite pour une question pour rebondir et approfondir ma compréhension : si hypothétiquement on travaille avec du suif et pas avec de l'acide stéarique "pur", a-t-on besoin de rajouter de la glycérine ? La réaction de saponification devrait créer un glycérol pour trois stéarates non ?
(d'ailleurs, je me demande pourquoi, quitte a utiliser de la potasse, on utilise de l'acide stéarique et pas du suif... Odeur ? Risque d'utiliser trop de base ?)
Allez, je m'attaque à la seconde partie
Re: Le séchage à l’origine des problèmes de mousse LPL ?
Pas de bon savon à barbe sans saponification à la potasse, j'dis toujours !Aggelos a écrit:(d'ailleurs, je me demande pourquoi, quitte a utiliser de la potasse, on utilise de l'acide stéarique et pas du suif... Odeur ? Risque d'utiliser trop de base ?)
Allez, je m'attaque à la seconde partie
Pour le suif… Je pense que c'est plutôt pour des questions éthiques. Le grand public est devenu complètement cinglé sur certains ingrédients... Quand il y a un colorant rouge, ils disent qu'il y a des insectes… Alors la graisse de bœuf, hein… Pour les plus débiles, même le miel est un composant spolié, alors…
Re: Le séchage à l’origine des problèmes de mousse LPL ?
https://www.rasage-traditionnel.com/t19553-sechage-savon#666291
Perso, ça me vient même pas à l'idée de remettre un couvercle, jamais. Aucun de mes savons n'a son couvercle, même ceux qui rétrécissent comme des petits cailloux (coucou, le Monsavon et le Trendy Barber)
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Re: Le séchage à l’origine des problèmes de mousse LPL ?
Cinglés ? Débiles ?jctergal a écrit:Pour le suif… Je pense que c'est plutôt pour des questions éthiques. Le grand public est devenu complètement cinglé sur certains ingrédients... Quand il y a un colorant rouge, ils disent qu'il y a des insectes… Alors la graisse de bœuf, hein… Pour les plus débiles, même le miel est un composant spolié, alors…
Parce que les gens ont des convictions ? Belle preuve de tolérance
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Re: Le séchage à l’origine des problèmes de mousse LPL ?
mais c'est vrai qu'il faut pas mettre tout le monde dans le meme panier
nota :dans conviction y a viction .....
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Re: Le séchage à l’origine des problèmes de mousse LPL ?
Et bien moi c'est exactement l'inverse. J'ai du Dr Jon's , du TFS et du Lainess (assez peu en somme) mais ils sont toujours gardés couvercle en place et bien fermé. En toute franchise ils se comportent très bien comme cela (avec une mention toute particulière pour le Dr Jon's que j'ai dû acheter en 2018 et qui est gardé chez ma mère en Auvergne - je n'y vais que 3 ou 4 fois par an, c'est la raison pour laquelle il n'est toujours pas fini en 2023).jctergal a écrit:Perso, ça me vient même pas à l'idée de remettre un couvercle, jamais. Aucun de mes savons n'a son couvercle, même ceux qui rétrécissent comme des petits cailloux (coucou, le Monsavon et le Trendy Barber)
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- AggelosMembre très actif
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Re: Le séchage à l’origine des problèmes de mousse LPL ?
C'est quoi en chimie la saponification ?
C'est une réaction qui transforme ce qu'on appelle un "ester", donc deux chaines carbones liées par la "tête hydrophile" dont on parlait plus tôt ( O-C=O ) en un acide et un alcool. C'est une réaction totale et lente (Pas plus mal, du coup, le curage)
Dans la nature, on a des ester qu'on appelle rarement par ce nom qui sont efficaces pour faire du savon parce qu'ils vont créer trois "tensio actifs" pour une molécule source. Et une molécule de glycérine au passage !
Ce sont les tri-glycérides. Donc les graisses
Parce que techniquement, hein, on pourrait faire du savon à partir d'odeur de banane de synthèse.
C'était au programme de Terminale S avant les années 2000, ca reste de la science "accessible"
C'est quoi la tension de surface
Alors, en physico-chimie, les surfaces (et les bords en général) c'est toujours un vrai problème, parce que ce n'est pas "machin A d'un coté et machin B de l'autre", en tout cas pas a l'échelle des réactions physico-chimique.
A la frontière existe un énorme flou juridique où tout intéragit. Et toutes ces intéractions demandent de l'énergie. Et la nature est pingre en énergie, tous les systèmes chercheront à utiliser le moins d'énergie possible pour se stabiliser.
Donc en gros, faut imaginer qu'à la frontière entre une goutte et le reste du monde, c'est wall street avec tout le monde qui essaie de gagner du pognon sans en perdre. De ces échanges résultent des choses qui ressemblent à des forces (de la même façon que les partis politiques émergent de la démocratie).
La tension de surface c'est une de ces "forces" issues des équilbres énergétiques, c'est ce qui fait qu'une surface ne "creve" pas et peut prendre une certaine géométrie.
Tant que l'équilibre n'est pas perturbé (un choc qui apporte de l'énergie, un changement de température, etc) la surface tient.
Les tensio actifs, simplement, apportent leur contribution à la tension de surface en modifiant les équilibres énergétiques en faveur de la stabilité de la surface. Ils "isolent" mieux les composants et diminuent la vigueur des échanges boursiers d'énergie.
Et du coup la solubilisation du savon ?
Alors vous avez bien suivi jusqu'à maintenant ?
On disait que les tensio-actifs avaient une tête qui aime l'eau et une queue qui n'aime pas l'eau. Ca c'est parce que les molécules sont des petits nuages electro-magnétiques. Imaginez un casse tête fait avec des aimants biscornus. Certaines formes d'aimants vont aller avec certaines formes, comment dans un casse tête a aimants
Donc une molécule sera soluble dans un milieu fait d'autres molécules ou pas. Alcool dans l'eau, gros kiff (c'est tellement le kiff que 1L d'éthanol et 1L d'eau, ca fait moins de 2L de liquide résultant tellement tout le monde se colle)
Avec l'eau ca tient énormément au fait que l'eau c'est H-O-H, qu'un alcool c'est R-O-H donc "presque pareil" (et un acide organique c'est O=R-OH).
Le problème c'est souvent le R, qui est la queue, plus elle est grosse et moins ça passe. Des fois faut un truc intermédiaire pour aider (exemple donc, la glycérine qui est un tri-alcool)
La surface du savon : une surface dont il faut changer l'équilibre
Parce que le savon, bah lui aussi il a une surface.
Et du coup, le savon, bah il a envie de rester un gros bloc de savon, si c'est possible ma bonne dame si c'est pas trop vous déranger.
Tous les amateurs de whisky vous diront qu'il vaut mieux un énorme glaçon que plein de petits glaçons. Parce qu'à volume égale, la surface de l'énorme glaçon est bien inférieure. Donc moins de wall street, moins de réactions, bref, ça fond moins.
La pire configuration possible, en conséquence, pour solubiliser un savon, c'est une surface lisse glacée parce que c'est la surface minimale exposée. Et dès que vous avez mis une pelicule d'eau la dessus, bah vous avez effectivement terminé le truc, faudra juste attendre que les équilibres se fassent et c'est marre. Selon les traders que vous avez dans votre wall street, ça peut prendre tout le temps du monde.
Conséquence immédiate : le conseil de prélever, rayer, émietter n'importe quel savon difficile à charger est du bon sens scientifique. Toutes ces actions augmentent la surface de savon, donc la quantité d'échanges. C'est pas de la superstition, vous pouvez y aller.
Le role de la "molesse" du savon est important ici aussi, tout autant que les caractéristiques du blaireau.
Si on peut rayer la surface avec une fourchette pour casser et augmenter la surface exposée, c'est aussi ce que fait en réalité le blaireau.
Les poils sont comme les dents d'une fourchette : ils vont rayer la surface et donc l'augmenter. Si la surface est trop dure pour les poils du blaireau (imaginons à l'extrême un savon à la soude avec un silver tip extra doux), bah ca risque peu de monter parce qu'on ne solubilisera jamais assez de tensios actifs.
Mais le blaireau va avoir une autre role potentiel: les effets de capilarité.
Vous voyez quand vous mettez le sucre dans le café, la couleur remonte toute seule comme par magie. C'est parce que, encore une fois, les surfaces de tension jouent : elles tirent la "bulle" ou la phase vers le haut.
Plus un blaireau est dense, plus il va tirer la phase acqueuse vers le haut, ce qui au passage va aspirer la pellicule d'eau à la surface du savon et donc les tensio-actifs solubilisés dedans. Ce qui modifie la composition de l'eau à la surface du savon, donc l'équilibre, donc la pellicule va se recharger en savon.
Bref, tout cela semble aller dans le sens d'un truc que je trouve assez constant dans le débat sur les savons du LPL (oui parce que j'en ai lu pas mal avant de commencer à réflechir), à savoir que le LPL est "dépendant du blaireau" peut être un chouilla plus que d'autres savons.
Ca pose les questions sur un plan plus technique : est-ce lié à la solubilisation ? Est-ce du à la texture (trop dure ?) A un manque d'agent aidant à celle-ci ? (comme la glycérine)
C'est quand on arrive à ces considérations techniques un peu velues que le suivi des recettes, des lots, et surtout SURTOUT la qualité de l'inteprétation des retours defectueux donne des réponses pérennes.
(En informatique, c'est pour ça qu'on ne demande plus aux utilisateurs de remonter leurs bugs eux même, mais que le système va générer un rapport de bug à votre place dans la majorité des cas).
Bref, si vous avez un problème, assurez vous de donner autant d'informations que possible, et je dirais que la température de votre salle de bain et le modèle de votre blaireau sont tout aussi importants que le numéro de lot.
Pour l'instant, en méta analyse, j'ai l'impression que les brosses synthétiques (oui, mais lesquelles ?) ont plus de chance de réussir que les brosses naturelles (oui, mais encore, lesquelles ? Vous avez vu la différence entre deux silver tips ?). Pourquoi ? Lesquelles ? Comment ? Le débat est trop flou et passionné, ces informations en sont absentes ou pas assez "homogènes" pour etre exploitables
Le blaireau et la mousse, ou le moment de cuisine moléculaire
Donc je vous parlais d'Hervé This, qui est un grand bonhomme.
Ce monsieur est le chef de file mondial d'une discipline scientifique qu'on appelle la "gastronomie moléculaire", qui est l'art d'améliorer la cuisine en puisant dans la science. Alors bien sur ça a mené à ce qu'on appelle la "cuisine moléculaire", mais aussi simplement et très souvent à une meilleure compréhension des gestes simples de la cuisine de tous les jours.
C'est un mec adorable qui passe le plus clair de son temps à expérimenter, parfois au grand dam de sa famille (comme la fois ou il a rempli un frigo avec de la mayonnaise)
Le genre de gars a passer des heures entières et trouver une équipe pour ça pour savoir si monter les blancs en neige dans le sens horaire ca marche mieux que dans le sens giratoire.
Et vu qu'en cuisine il existe une foultitude d'émulsions différentes (les blancs en neige, le lait, le chocolat...), c'est souvent qu'il parle de l'ustensile qui va avec les émulsions : le fouet.
Le fouet c'est un outil dont la fonction est de "casser les bulles", donc de rendre les bulles d'une émulsion de plus en plus fines.
Dans un de ses livres, par exemple, il parle de la vitesse à laquelle on fouette. Il explique par exemple qu'avec un robot, il est possible de foueter trop vite, ce qui va empêcher une chantilly par exemple de monter correctement.
Mais ce qui me vient en tête surtout c'est un moment truculent sur un plateau de télé.
Donc ce monsieur vient d'expliquer ce qu'est une émulsion, du fait qu'il faut casser les gouttes de plus en plus petit etc, et que plus on a de "séparateurs" plus ca va vite (donc le mythe de la mayonnaise à la cuiller de bois, vous oubliez, a minima prenez une fourchette)
Et il pose la question "Donc vous avez bien suivi ? Alors j'ai deux fouets, un avec 6 cotés, et un avec 10, qu'est-ce que j'utilise pour monter plus facilement les blancs en neige ?"
Et de conclure en rigolant "bah les deux en même temps bien sur ! "
Pour le blaireau, ça va être un peu pareil. Un blaireau dense va créer une mousse dense potentiellement plus vite.
Ca ne préjuge pas de est-ce que la mousse va tenir.
Mais elle sera créée plus vite, et sera plus vite plus ferme lol.
Mais bon, blaireau plus dense ce n'est pas la seule chose. S'il est trop dense et que les poils ne se séparent pas, bah ca va juste etre une cuillere qui va pousser l'eau savonneuse sans la séparer.
En face il faut un obstacle.
Et là c'est la question de "sur quoi on fait monter le savon"
Dans un bol à raser parfaitement lisse, vous allez en baver. C'est pour ca que les scuttles qui fonctionnent bien ont des bourelets à l'intérieur, à chaque fois que les poils du blaireau s'écrasent dessus, ils s'écartent un rien et viennent fouetter les bulles de savon de plus en plus petit.
De la même façon, vous n'arriverez pas à monter la même mousse sur un visage à J+1 du BBS que sur une vraie barbe : le poil vient faire "contre-blaireau".
Et puis, vous blaireautez comment ? Circulaire ? En huit ? Allés retours ? A quelle vitesse ?
Peut on sur-blaireauter une mousse ? Certaines compositions de phase acqueuses peuvent elles être blaireautées "trop vites" ?
Vous voyez toutes les questions qui se soulèvent au fur et à mesure ?
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Breeeeeeef, tout ça pour dire :
OK, peut être que le LPL est moins permissif ou plus exigeant que d'autres savons. Je suis pas collectionneur de savons, j'en sais rien.
Mais pointer du doigt juste un paramètre comme le séchage quand on voit la quantité de choses qui peuvent influencer, ça n'apporte pas suffisamment d'eau au moulin pour la réflexion.
Ce qui serait bien pour aider nos savonniers amateurs, ce sont des vrais protocoles expérimentaux, qui seront jamais du niveau des cahiers d'exigeances que Cyril semble suivre, mais qui devraient avoir les critères d'un rapport de bug informatique
Genre "Mon savon a fait une mousse un peu sèche" :
- Témpérature et hygrométrie de votre salle de bain si vous pouvez
- Dureté de votre eau
- Description du blaireau
- Description du "contre blaireau" (visage, niveau de barbe et densité, scuttle, etc)
et autres critères que j'oublie certainement.
C'est pour ca aussi que je proposais de faire un "kit de retour" pour le savon, parce qu'il faut trouver les bonnes variables dans un océan de données qui sont pas toujours fournies. Si déjà on peut en extraire quelques simples pour tous les retours, ça pourrait aider.
En tout cas c'est une méthode plus scientifique.
Allez, je vous lache la jambe, si quelqu'un est perdu ou a des questions, je suis en embuscade.
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- BertyMembre
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Re: Le séchage à l’origine des problèmes de mousse LPL ?
Il y a 1 semaine, ils faisaient 1,10g chacun et ce matin ils faisaient 1,06g chacun soit une perte en eau de 0,04g ou -3,6%
Montage au YAQI sagrada et eau déminéralisée (mon eau est très calcaire, je ne sais pas si ça impacte le montage des LPL)
Verdict : bof bof. Pas d'amélioration notable
RDV avec l'échantillon n°2 dans 3 semaines.
deufmann, NénéOfMarseille, cali31, PousseMousse et Stéphane 78 aiment ce message
- BertyMembre
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Re: Le séchage à l’origine des problèmes de mousse LPL ?
A la pesée, 1,04g VS 1,06g il y a 3 semaines et 1,10g il y a un mois
Verdict : mitigé mais quand même mieux qu'il y a 3 semaines avec échantillon n°1
Montage au visage au blaireau synthétique Shavemac 28 mm Tuxedo
1ère passe : plutôt satisfaisante --> une mousse avec un densité correcte et assez persistante
2ème passe : cata --> mousse avec un peu moins de volume et pas du tout persistante
La suite et le verdict final dans 2 mois.
En attendant, j'ai mis toutes mes boîtes problématiques de côté, le couvercle enlevé pour sécher
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- Gasp2.1Modo
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Re: Le séchage à l’origine des problèmes de mousse LPL ?
Toujours rasage traditionnel, brosses et blaireau mais davantage d utilisations de brosses pour la mousse. Et rasage au DE depuis quelques mois.
Mon approche du rasage traditionnel a évolué, moins de temps et de pepettes à y consacrer.
Bref, depuis quelques mois j utilise en alternance un MDC fougère et un savon Darwin, fait par LPL. But ... me faire plaisir et réduire mes savons.
Les Mousses avec le MDC sont faciles à faire, jamais eu de soucis, effet post shave suffisant pour le DE.
Pour le darwin, si la senteur est au top, la mousse est plus aléatoire. Sans que j en explique rien.
Et c est clairement avec les savons LPl que cela m arrivé le plus, suivi de Saponificio Varesino.
Si parfois la mousse obtenue n est pas parfaite pour moi par contre aucun soucis de rasage faut pas déconner.
Je dois acheter des savons LPL, occasion ou neuf depuis 2014. Et ce côté aleatoire ne m a jamais rebuté. Et on en a toujours causé.
Mdc et la savonniere du moulin ont mes préférences. Et correspondent maintenant parfaitement à ma conception du RT. Efficaces, francais, et pas trop tenté de consommer... fragrances assez immuables et pas de gamme étendues.
Par contre le charme du LPL est toujours là, le French flair des savons.... parfums topissimes, un peu clivant et source de piques et de départs fracassants ( lpl et le coupe-choux club ou LPL et mousse)
Cyril LPL est un personnage, clivant également comme ses savons. Il n hésite pas et y va sans détour, je regrette ses attaques me concernant (sujet politique).
Mais il s y connaît un peu quand même....
Ses explications sont claires et documentées. Tant sur le savon que sur le commerce ou les lois qui encadrent les produits cosmétiques.
Ses savons sont différents, chez les autres y a moins ou pas de côté aleatoire. Je ne sais l expliquer et cela ne m empêche pas de bien aimer LPL.
En résumé... son bayrum est top. Je garde. Et garderai
Pour la facilité je préfère la savonniere du moulin et le MDC.
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- AbidMembre actif
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Re: Le séchage à l’origine des problèmes de mousse LPL ?
Je n'ai jamais eu de problème particulier avec les savons LPL (sauf un, cf. plus bas). Mais je dois avouer que je n'en ai pas utilisé beaucoup d'autres...
Les savons que j'utilise :
- LPL (bay rum, lainess miel, abricot, neroli)
- Savonnière du Moulin (P'tit tempête)
- depuis peu, Ariana&Evans Apricity (acquis dans les PA)
Montage de la mousse en FL quasi-exclusivement. Avec un blaireau naturel.
Je me demande si le montage d'une mousse n'est pas plus complexe qu'il ne pourrait y paraître de prime abord. Il y a, je pense, pas mal de paramètres à prendre en compte, en fonction de la manière de monter la mousse : densité du poil pour le FL, rugosité du bol, quantité de savon prélevée, etc. Et probablement aussi la "concentration" de celui ou celle qui est à la manœuvre...
Je précise que ce n'est que mon ressenti et que je ne m'inscrit en rien dans une démarche "scientifique" ou rationnelle. Donc il y a forcément un certain degré de subjectivité dans mes propos.
Le savon avec lequel j'ai la plus grande facilité à monter une mousse qui me convienne est celui de la Savonnière du moulin. Montage facile, rapide et réussi dans la grande majorité des cas. Mais ce n'est pas celui que j'utilise le plus fréquemment et il y a un peu plus de 15 jours par exemple, j'ai complétement foiré la la mousse... Et j'ai pourtant l'impression d'avoir fait exactement la même chose que la veille avec ce savon. Mais ce n'est donc probablement qu’une impression, puisque le résultat était loin d'être satisfaisant. Que s'est-il passé ? Aucune idée.
Concernant les LPL, si l'apprentissage et le montage des premières mousses (mais en aurait-il été différemment avec un savon d'une autre marque ?) n'a pas été évident, je n'ai jamais vraiment eu de problème pour monter une mousse. Même si il est plus fréquent d'en "rater" une qu'avec le P'tit tempête. Peut-être les savons LPL sont-ils plus sensibles à certains paramètres (quantité prélevée, séchage, densité/humidité) que les savons d'autres marques. Là encore, je ne parviens pas à savoir ce qui a cloché quand la mousse n'est pas conforme à mes attentes et à ce que j’obtiens habituellement.
Et pour finir, le Ariana&Evans : jamais encore réussi à monter une mousse qui me convienne... Je ne sais pas exactement pourquoi encore, même si c'est probablement un problème ratio eau/savon. En ce qui me concerne, c'est jusqu'ici le savons le plus difficile et le plus long à monter, avec un résultat peu satisfaisant !
En conclusion, le séchage du savon a probablement une incidence sur le montage de la mousse. Si Cyril LPL le pense et le dit, il y a peu de raison d'en douter. Je suis cependant convaincu que d'autres paramètres doivent être pris en compte.
Mais au regard des différentes interventions sur le forum à ce sujet, j’émets l’hypothèse que les savons LPL sont peut-être plus "sensibles" que les autres. Car je constate que ceux qui disent éprouver des difficultés avec les LPL sont généralement bien plus expérimentés que moi, et ne devraient donc pas avoir de problème particulier pour monter une mousse. Donc quand un savon LPL a reçu trop d'eau, si cela change sa composition (cf. ce qu'en dit Cyril LPL), cela est peut-être irrémédiable sans un "retravail" du savon et le séchage à lui seul n'est peut-être plus suffisant dans certains cas. J'ai en effet un autre savon LPL, acheté dans les PA, un savon du forum à l'huile de cade, avec lequel je n'ai jamais eu que des mousses très aériennes. Le même genre de mousse que l'on obtient en se lavant les mains avec un savon classique... Difficile de se raser avec cette mousse ! Cela fait un moment que je ne l'ai pas essayé à nouveau. Si 'envie me prend de faire un nouvel essai avec, je reviendrai dire ce qu'il en est ici.
Voilà.
Ne prendre ma contribution que pour ce qu'elle est : l'avis d'un non-expert fan des LPL.
Pour avancer sur ce sujet, et tenter d'avoir une approche plus "rationnelle", la date de fabrication du savon et l'achat neuf ou non peuvent être des indicateurs intéressants.
Pour ma part, il est difficile de comparer "rationnellement" le savon LE à 'huile de cade, qui date de 2016 (si ma mémoire est bonne), a été utilisé par au moins un autre utilisateur que moi, a été plus à l'air et à l'humidité et a probablement une composition initiale différente (évolution de la formule) qu'un bay rum acquis neuf il y a un an.
LPL est la seule marque dont je possède plusieurs savons. Une chose est sûre : ils ne sont pas identiques. Tous ne sèchent pas de la même manière, n'ont pas exactement la même consistance. Et la mousse ne monte donc pas aussi facilement ou rapidement non plus...
Pour information, les savons que j'ai acheté d'occasion sont : LPL abricot, LPL LE huile de cade, Ariana&Evans Apricity.
Bonne journée à tous.
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Re: Le séchage à l’origine des problèmes de mousse LPL ?
NénéOfMarseille a écrit:Je prélève également la portion de savon nécessaire à un rasage avec une spatule, pour l'émulsionner ensuite dans un bol. Ensuite en fonction de mon humeur, je monte la mousse soit au bol, soit directement sur mon visage.
[...]
Je n'ai qu'un savon LPL nature et qu'un savon Lainess nature que j'adore l'un comme l'autre et qui ne m'ont jamais posé de difficulté lors du montage de mousse, quelle que soit la brosse ou le blaireau utilisé.
Si le Lainess nature n'a posé aucune difficulté, il n'en a pas été de même avec le LPL nature. En dépit de deux tentatives, je n'ai réussi à obtenir à chaque fois qu'une crème suffisante pour obtenir une bonne glisse et un minimum de protection, mais en aucun cas la montée de mousse espérée.
Pour mon rasage du jour, mon choix s'est porté sur une brosse Simpson Trafalgar T2 que je connais parfaitement. J'ai procédé comme à mon habitude en prélevant une bonne portion de savon à la spatule avant de l'écraser au fond de mon bol. Je l'ai ensuite légèrement émulsionnée à l'aide d'une dizaine de gouttes d'eau et une touffe bien essorée, puis j'ai blaireauté le mélange encore pâteux sur mon visage. J'ai ensuite ajouté de l'eau goutte après goutte sur l'extrémité de la brosse. J'ai obtenu une crème très suffisante pour me raser, mais il m'a été impossible d'obtenir une montée de mousse. L'air semble fuir la crème obtenue et refuse d'y créer les bulles nécessaires à l'obtention d'une mousse.
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Re: Le séchage à l’origine des problèmes de mousse LPL ?
Je recommence dès demain pour monter une mousse au bol en vue d'un rasage. J'ai trop apprécié ce savon par le passé pour abandonner facilement !!!
- EtarcosHomeboy
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Re: Le séchage à l’origine des problèmes de mousse LPL ?
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Re: Le séchage à l’origine des problèmes de mousse LPL ?
Mes gouts ayant évolués, je préfère désormais une mousse plus grasse et plus hydratée. Cependant, la mousse d'aujourd'hui était très correcte et parfaitement protectrice. Pour effectuer ma dernière passe, j'ai tenté d'hydrater la mousse selon mes gouts. Dans un premier temps elle a bien accepté l'eau ajoutée, mais elle est retombée trop rapidement une fois sur mon visage pour que je puisse considérer ce dernier essai comme réussi.
Au terme de cette troisième tentative, le savon me semble être plus compliqué à monter qu'il ne l'était à ses débuts. Néanmoins, il permet toujours des montages au bol très corrects. Je doute en revanche de pouvoir obtenir un résultat approchant en FL.
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- PapySnakeHomeboy
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Re: Le séchage à l’origine des problèmes de mousse LPL ?
NénéOfMarseille a écrit:Pour mon rasage du jour, j'ai repris mon savon LPL nature pour un montage au bol. J'ai monté la mousse en utilisant le minimum d'eau : à savoir celle contenue dans la touffe de ma brosse après l'avoir essorée soigneusement. En cours de montage, j'ai rajouté moins d'une dizaine de gouttes d'eau. Après une première proto mousse, une seconde mousse très dense est montée en belle quantité.
Mes gouts ayant évolués, je préfère désormais une mousse plus grasse et plus hydratée. Cependant, la mousse d'aujourd'hui était très correcte et parfaitement protectrice. Pour effectuer ma dernière passe, j'ai tenté d'hydrater la mousse selon mes gouts. Dans un premier temps elle a bien accepté l'eau ajoutée, mais elle est retombée trop rapidement une fois sur mon visage pour que je puisse considérer ce dernier essai comme réussi.
Au terme de cette troisième tentative, le savon me semble être plus compliqué à monter qu'il ne l'était à ses débuts. Néanmoins, il permet toujours des montages au bol très corrects. Je doute en revanche de pouvoir obtenir un résultat approchant en FL.
Salt René, as tu essayé de casser la surface du savon (parfois trop dure) à la cuillère pour remixer ton savon ?
Si oui, y'a t'il eu un mieux ensuite ?
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Re: Le séchage à l’origine des problèmes de mousse LPL ?
- PapySnakeHomeboy
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Re: Le séchage à l’origine des problèmes de mousse LPL ?
NénéOfMarseille a écrit:Non, je n'ai pas essayé. Au contraire je prélève le savon en surface, avec une spatule. Je retiens l'idée : je vais remixer le savon.
Tu me diras si tu trouves un mieux !!
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Re: Le séchage à l’origine des problèmes de mousse LPL ?
Cette fois, la mousse est montée facilement (au bol) et sans l'étape intermédiaire de la proto mousse. J'ai utilisé uniquement l'eau contenue dans la touffe bien essorée de ma brosse, sans aucun ajout supplémentaire. La mousse de la première passe était pratiquement parfaite. Collante et bien épaisse.
Pour la seconde passe, elle était légèrement retombée, certainement en raison d'un assèchement dû à sa faible teneur en eau. Je lui ai donc ajouté trois gouttes d'eau (trois et pas une de plus !). Cette fois, la mousse était seulement correcte, une couche mince qui séchait un peu rapidement et que j'ai dû légèrement réhydrater (encore 3 gouttes) à mi passe.
Pour la dernière passe, nouvelle hydratation de la mousse complètement retombée. Mousse assez proche de celle de la seconde passe, légèrement plus mince encore mais toujours avec une glisse excellente.
A l'évidence, ce savon n'apprécie l'eau qu'en très petite quantité. Je ne poursuivrai pas au-delà mes essais. Si ce savon semble avoir perdu certaines de ses qualités en vieillissant, il permet encore d'excellents rasages. Cependant, il est trop capricieux à mon goût pour que le plaisir soit total. Je vais donc tenter de le faire adopter par quelqu'un qui l'appréciera plus que je ne saurais le faire.
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- BertyMembre
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Re: Le séchage à l’origine des problèmes de mousse LPL ?
J'ai enfin de bonnes nouvelles avec mes savons LPL !
Il y a un mois et demi, histoire de voir ce que cela donne, j'ai lancé le protocole test avec 3 échantillons et j'ai aussi sorti toutes mes boites problématiques de ma sdb pour les faires sécher dans mes placards, couvercles enlevés. Je ne m'en étais pas du tout servi avant cette semaine.
La surface du savon s'étant notablement durcie, j'ai eu envie de refaire un test....
Protocole :
Prélèvement à la cuillère de copeaux de savon
1 bon gramme de savon, pas moins
savon étalé dans un bol puis trempé dans de l'eau chaude une 30aine de seconde
eau du bol totalement enlevée et utilisée pour mouiller le visage
chargement du blaireau au bol avec blaireau humide mais bien essoré
montage au visage
très peu d'eau rajoutée
J'ai obtenu une très très bonne mousse avec mes LPL cologne fougère et oud santal ainsi que Fislade Un air d'Automne
Ce sont les même savons qui me frustraient incroyablement il y a quelques semaines
Il me reste encore à tester les 3 autres saisons de chez Fislade et, si ça se confirme, je pense qu'on pourra dire que tous mes savons LPL sont ressuscités
En tout cas, ce qui est certain c'est qu'avec la formule classique et les Fislade (pas la formule enrichie en beurre de karité ou la bayrum/Phoebus que je n'ai pas testé) , je ne chargerai plus jamais mon blaireau dans la boite pour ne pas apporter d'eau.
Je précise également que, jusqu'à présent, je laissais la boite ouverte après utilisation environ 24h00 et pas en permanence.
Désormais, ma conviction est que ces savons ont une aversion à l'eau aussi bien pour la conservation que le montage ; bien plus que d'autres formules en tout cas.
Enfin, dernière anecdote, j'ai 2 savons Declaration Grooming qui me donnaient également beaucoup de mal.
J'ai laissé les boites ouvertes 1 mois et demi comme les LPL. Et bam tout à l'heure, j'ai eu une mousse incroyable.
Comme quoi il ne faut jamais désespérer
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- Oliv'Homeboy
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Re: Le séchage à l’origine des problèmes de mousse LPL ?
Le seul qui restait vraiment aéré tout le temps avant était le Savonnière du moulin, grâce à son emballage en bois de cagette, et il faut dire que ça lui réussi
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