savon d'Alep
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- ThomasbMembre très actif
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Re: savon d'Alep
Mer 05 Fév 2014, 12:42
Idem pour la savonnerie où je bossais.. Ils n'ont plus du tout de 200gr mais il leur reste des savons d'alep 100gr qui sont de 2010.
- InvitéInvité
Re: savon d'Alep
Mer 05 Fév 2014, 14:28
Cela rejoint mes propos, essayez de prendre les stocks en local, pour ma part, une enseigne qui fait du produit bio...
- ProrasoirPilier
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Re: savon d'Alep
Mer 05 Fév 2014, 14:49
Decorse a écrit:Cela rejoint mes propos, essayez de prendre les stocks en local, pour ma part, une enseigne qui fait du produit bio...
Qu'est-ce que t'entends par stock en local ? Des vieux stocks de savons importés ou du savon d'Alep fait localement (en France, donc plus vraiment d'Alep) ?
- InvitéInvité
Re: savon d'Alep
Mer 05 Fév 2014, 14:55
- pas de fabrication dans nos contrées, ils doivent être importés, essayez de voir si vous n'avez pas loin de chez vous des enseignes "bio" voir des petites épiceries...
Je suis adepte du savon d'Alep " mal foutu"...quand ils sont trop beaux ( moulés ) je passe mon chemin
Mais j'avoue qu'il viendront à manquer si ce n'est déjà le cas
Je suis adepte du savon d'Alep " mal foutu"...quand ils sont trop beaux ( moulés ) je passe mon chemin
Mais j'avoue qu'il viendront à manquer si ce n'est déjà le cas
Re: savon d'Alep
Mer 05 Fév 2014, 18:29
Et voilà une autre réponse concernant le savon d'Alep "Derm' Alep"
Notre savon d’alep est fourni par le laboratoire MKL. http://mklgreennature.com/alep200.html
Jusqu’à ce jour, le laboratoire nous fournit du savon d’alep fabriqué en Syrie qui lui reste en stock depuis un certain temps.
A ma dernière commande chez eux, j’ai pu encore avoir ce même savon. Je sais par contre qu’à ma prochaine commande, ce savon sera fabriqué en France au sein de ce même laboratoire au vu des évènements selon les mêmes procédés.
Vous pouvez le commander chez nous sans problème.
Bien cordialement
Notre savon d’alep est fourni par le laboratoire MKL. http://mklgreennature.com/alep200.html
Jusqu’à ce jour, le laboratoire nous fournit du savon d’alep fabriqué en Syrie qui lui reste en stock depuis un certain temps.
A ma dernière commande chez eux, j’ai pu encore avoir ce même savon. Je sais par contre qu’à ma prochaine commande, ce savon sera fabriqué en France au sein de ce même laboratoire au vu des évènements selon les mêmes procédés.
Vous pouvez le commander chez nous sans problème.
Bien cordialement
- ThomasbMembre très actif
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Re: savon d'Alep
Jeu 06 Fév 2014, 06:44
Très bon produit le Derm'Alep ;-)
Re: savon d'Alep
Jeu 06 Fév 2014, 11:50
Et voici la réponse de Derm'Alep celui qui est l'initiateur du savon d'Alep en France il y a déjà quelques années donc il sait aussi de quoi il parle:
Bonjour M ,
Tout comme pour le savon de Marseille la DGCCRF(FRAUDE) considère QUE LE SAVON D'ALEP est une recette.
Vous pouvez donc fabriquer du savon de Marseille ou du savon d'Alep où bon vous semble Dans tous les pays du monde.
J'ai été à l'origine de la commercialisation du savon d'Alep en Europe,j'avais donc prévenu tous Les savonniers d'Alep il ya plus de 16 ans mais ils n'ont jamais voulu prendre en compte mes Conseils ainsi que mes remarques à ce sujet.
A ce jour avec la mondialisation aucun produit n'est épargné.
Cordialement M Schembri Georges.
SAVONNERIE ENSA/TOMELEA
182 /223 Avenue Estienne d'Orves
83500 La Seyne sur mer - France
Tél (+33) 04 94 94 15 47 - Fax (+33) 04 98 03 19 27
www.alep-soap.com
www.derm-alep.com
www.bleu-olives.com
Bonjour M ,
Tout comme pour le savon de Marseille la DGCCRF(FRAUDE) considère QUE LE SAVON D'ALEP est une recette.
Vous pouvez donc fabriquer du savon de Marseille ou du savon d'Alep où bon vous semble Dans tous les pays du monde.
J'ai été à l'origine de la commercialisation du savon d'Alep en Europe,j'avais donc prévenu tous Les savonniers d'Alep il ya plus de 16 ans mais ils n'ont jamais voulu prendre en compte mes Conseils ainsi que mes remarques à ce sujet.
A ce jour avec la mondialisation aucun produit n'est épargné.
Cordialement M Schembri Georges.
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Tél (+33) 04 94 94 15 47 - Fax (+33) 04 98 03 19 27
www.alep-soap.com
www.derm-alep.com
www.bleu-olives.com
Re: savon d'Alep
Jeu 06 Fév 2014, 12:46
Voir ce lien aussi il y a une bonne vidéo:
http://www.france5.fr/emissions/la-quotidienne/a-la-une/savon-d-alep-attention-aux-arnaques_166824
http://www.france5.fr/emissions/la-quotidienne/a-la-une/savon-d-alep-attention-aux-arnaques_166824
- ThomasbMembre très actif
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Re: savon d'Alep
Jeu 06 Fév 2014, 13:57
Mr SCHEMBRI Georges, c'était mon patron
Re: savon d'Alep
Jeu 06 Fév 2014, 16:44
Tu vois un peu les réponses, pas très réjouissant pour le savon d'Alep
- InvitéInvité
Re: savon d'Alep
Jeu 06 Fév 2014, 16:46
james49 a écrit:Tu vois un peu les réponses, pas très réjouissant pour le savon d'Alep
C'est plus que clair, là où je me sert en savons d'Alep, doivent me prendre pour un psychotique , comme j'y passe une fois par semaine je prends systématiquement 2 à 3 savons
J'ai un peu de stock pour ces quelques années, ce qui me fait le plus c... c'est que des copies immondes commencent à inonder le marché...
- ThomasbMembre très actif
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Re: savon d'Alep
Jeu 06 Fév 2014, 17:35
Un autre produit va le remplacer. Ce ne sera plus du savon d'Alep mais du savon "Type" ou "Recette" Alep.
Même composition sauf que la fabrication ne sera pas effectuée en Syrie. Peut être que le prix s'en ressentira également..
Même composition sauf que la fabrication ne sera pas effectuée en Syrie. Peut être que le prix s'en ressentira également..
- InvitéInvité
Re: savon d'Alep
Jeu 06 Fév 2014, 17:41
Thomasb a écrit:Un autre produit va le remplacer. Ce ne sera plus du savon d'Alep mais du savon "Type" ou "Recette" Alep.
Même composition sauf que la fabrication ne sera pas effectuée en Syrie. Peut être que le prix s'en ressentira également..
beh la aussi c'est pas gagné, sur l'autel de la rentabilité ça va remplacer l'huile de laurier à tout va par du coprah ou de la palme...et le pire c'est qu'ils auront le droit de l'appeler " type Alep"
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Re: savon d'Alep
Jeu 06 Fév 2014, 18:01
je pense qu'il y aura toujours de vrais artisans pour appliquer la bonne recette ....
pour le consommateur se sera plus dur de s'en sortir ....
mais ça, ça fait un bon moment que c'est comme ça ...
pour le consommateur se sera plus dur de s'en sortir ....
mais ça, ça fait un bon moment que c'est comme ça ...
Re: savon d'Alep
Jeu 06 Fév 2014, 18:30
Le savon d’Alep, miraculé de guerre en Syrie
Des savons d’Alep en Syrie (Frédéric Soreau/Photononstop)
Votre savon d’Alep traîne dans un coin de votre douche ou sur le rebord de votre baignoire. Il vous rappelle peut-être quotidiennement que la ville où il est historiquement fabriqué, autrefois magnifique, est en ruine. Vous êtes vous déjà demandé(e) comment il était fabriqué, d’où venait-il vraiment, alors que la Syrie est en guerre depuis 2011 ?
LE SAVON D’ALEP QU’EST-CE QUE C’EST ?
Le savon d’Alep est produit à partir de trois ingrédients principaux :
l’huile d’olive seconde pression ;
l’huile de baie de laurier (dix fois plus chère que l’huile d’olive) ;
la soude naturelle.
Après sa fabrication, le savon doit « sécher » au moins neuf mois. Plus un savon est vieux, plus il a de vertus. Le savon d’Alep ne bouche pas les pores de la peau car il n’est pas fabriqué à base de graisse animale. Une tonne de savon permet de faire environ 5 000 savonnettes.
Comme son nom l’indique, ce savon est un produit originaire d’Alep, une ville au nord de la Syrie. Traditionnellement installées au centre de la ville, les savonneries se sont progressivement délocalisées dans une zone industrielle de la périphérie. Ces usines, si elles ont été épargnées par la guerre, ne sont pas à l’abri des pillages et l’état des routes empêche la circulation des marchandises pour leur approvisionnement.
Comment les fabricants et les importateurs se débrouillent-ils pour assurer l’approvisionnement en France ? Y a-t-il un risque de rupture de stock ? Rue89 a interrogé plusieurs importateurs français pour essayer de mieux comprendre.
Tadé est l’un des principaux importateurs de savon d’Alep dans l’Hexagone. Avant la guerre, l’entreprise importait 100 tonnes de savon solide par an en moyenne (soit environ 500 000 savonnettes). Sous la marque Aleppo Soap, ces produits sont vendus notamment dans les jardineries Truffaut.
Une production impossible
Dans l’usine du savonnier de Tadé, à la périphérie d’Alep, aucune pièce n’a été produite l’hiver dernier (la période de production du savon d’Alep) : impossible d’acheminer les matières premières.
Parmi les sept importateurs contactés, seul Ekibio, fournisseur de l’enseigne de magasins bio Naturalia, affirme continuer à produire des savons :
« Notre usine est dans une zone en marge de la ville d’Alep, qui est sous la protection des kurdes. Dans cette zone, il y a eu des escarmouches mais pas de destruction. Notre outil de travail n’a pas été touché et on continue à produire. Pour protéger l’usine, des gens surveillent en permanence car nous ne sommes pas à l’abri de pillages. »
Christian Védrenne, le directeur marketing d’Ekibio, poursuit :
« Des familles travaillent et vivent sur place, on a installé des campements depuis un an et demi. En général, le mari travaille dans notre savonnerie, et il a rassemblé sa famille dans le campement pour mettre tout le monde à l’abri de la guerre. »
« Une économie de guerre »
Les autres importateurs affirment qu’il n’est pas possible de produire dans les conditions actuelles. Marc Carbonare, directeur de l’entreprise Karawan, fournisseur de Nature&Découvertes, explique :
« Tout est désorganisé, l’approvisionnement en matières premières est impossible. Bref, toutes les composantes pour faire une bonne production ne sont pas là. »
C’est une « économie de guerre », résume Christian Védrenne d’Ekibio. Dans cette économie désorganisée, tout coûte cher :
les matières premières : l’huile d’olive et l’huile de baie de laurier ;
l’essence pour le transport des marchandises ;
les assurances pour les conteneurs ;
le conditionnement et l’étiquetage, désormais réalisés en France car les imprimeries et les usines d’emballage ne fonctionnent plus en Syrie.
Du stock dans les savonneries d’Alep
Malgré les difficultés de production, les stocks de savon d’Alep ne manquent pas. Un savon doit sécher environ neuf mois. Ceux prêts à l’export aujourd’hui ont été produits pendant l’hiver 2011/2012. Et, à cette période, beaucoup d’usines fonctionnaient encore…
UN PRODUIT D’ORIGINE CONTRÔLÉE ?
Le nom « savon d’Alep » n’est pas déposé. Un savon qui n’est pas produit à Alep peut être vendu sous le nom « savon d’Alep ».
Depuis deux ans, Ekibio a mis en place une AOP (Appellation d’origine protégée) qui implique une recette et un lieu de production spécifique (une zone délimitée autour d’Alep). Ils sont les seuls à reconnaître cette appellation.
En 2007, 62 000 tonnes de savons aurait été produites à Alep selon les chiffres de la chambre d’industrie syrienne.
Selon le directeur de Tadé, Thaddee de Slizewicz, ses clients seront approvisionnés :
« Notre usine n’a pas été touchée par les destructions, on a donc conservé nos stocks de savons. Actuellement, on m’envoie la production de l’hiver 2011/2012 et avec ces stocks, je peux approvisionner mes clients jusqu’à fin 2014. »
Le docteur Constantini, créateur de l’entreprise Alepia qui importait plus de 500 000 savons par an avant la guerre, a lui aussi de la marchandise :
« Il y a du savon dans les savonneries mais nous n’avons pas les moyens de la faire venir en France. Mon dernier conteneur est arrivé il y a six mois. Depuis, c’est impossible. »
Les risques du transport
Le transport des savons de l’usine d’Alep vers la France représente la vraie difficulté pour les importateurs. Rejoindre le port de Lattaquié sur la côte méditerranéenne syrienne, d’où partent les conteneurs vers l’Europe, est très risqué. Thaddee de Slizewicz, qui a reçu son dernier conteneur il y a un mois, raconte :
« En avril 2013, notre camion a été rançonné. Le véhicule a été arrêté par les rebelles. Ils ont pris 2 000 euros pour rendre le camion et 2 000 euros pour libérer le chauffeur et on a perdu 20% du contenu de notre conteneur (soit environ 2 tonnes de savon). »
Le transporteur d’Ekibio, importateur de 2 millions de pièces par an en moyenne, doit faire des détours hallucinants pour sortir la marchandise de Syrie. Le directeur marketing explique le chemin parcouru par les savons :
Itinéraire des savons d’Alep au port de Lattaquié
« Normalement, pour aller d’Alep à Lattaquié, c’est presque direct, il y a une autoroute. Mais aujourd’hui, ce n’est même pas envisageable de prendre cette route. Les convois de savons doivent parfois passer par Palmyre [une oasis du désert de Syrie, à 210 km au nord-est de Damas, ndlr] puis longer la frontière irakienne, passer par le Liban et rentrer à nouveau sur le territoire syrien pour arriver au port. »
Pas de rupture de stock en magasin
Malgré ses difficultés de transport, Christian Védrenne est confiant. Il affirme « n’avoir quasiment jamais mis en défaut d’approvisionnement ses clients ». Naturalia, son principal client, confirme :
« Nous achetons notre savon d’Alep auprès d’un seul fournisseur. Nous réservons des quantités annuelles, et pour le moment nous ne sommes pas en rupture. »
Les autres importateurs contactés disent tous avoir quelques mois de stock devant eux. Le docteur Constantini, qui n’a pas reçu de savon depuis six mois, avait prévu le coup : il a importé plus de savons en 2012 et peut vivre sur ses stocks « pour au moins une bonne année ». D’ici là, il espère que les choses s’arrangeront.
Pour compenser la hausse des coûts de production et de transport, les prix ont augmenté dans les magasins. Tadé a fait grimper le prix de sa savonnette de 30 à 60 centimes (en fonction des lieux de vente). Les produits Ekibio ont eux augmenté d’environ 20% en 2012 et ce sera la même chose cette année.
Et si la guerre dure encore longtemps ?
Si le conflit perdure, produire hors de la Syrie est une option envisageable. En 2012, Tadé « a tout fait pour diversifier ses fabricants » et pense aujourd’hui à produire, en utilisant la même recette, « soit en Turquie, soit au Liban, soit ailleurs en Syrie sur la côte » mais ne « désespère pas de produire des savons en décembre 2013 en Syrie ».
A l’heure actuelle, les fournisseurs craignent surtout une intervention occidentale en Syrie, qui perturberait un peu plus l’économie locale. Christian Védrenne, d’Ekibio, s’inquiète :
« Si demain il y a une offensive au nord d’Alep, il sera quasi impossible d’aller chercher de l’huile d’olive pour produire cet hiver. »
Et sans huile d’olive, pas de savon. Or, les stocks des années précédentes ne suffiront pas ad vitam aeternam.
Des savons d’Alep en Syrie (Frédéric Soreau/Photononstop)
Votre savon d’Alep traîne dans un coin de votre douche ou sur le rebord de votre baignoire. Il vous rappelle peut-être quotidiennement que la ville où il est historiquement fabriqué, autrefois magnifique, est en ruine. Vous êtes vous déjà demandé(e) comment il était fabriqué, d’où venait-il vraiment, alors que la Syrie est en guerre depuis 2011 ?
LE SAVON D’ALEP QU’EST-CE QUE C’EST ?
Le savon d’Alep est produit à partir de trois ingrédients principaux :
l’huile d’olive seconde pression ;
l’huile de baie de laurier (dix fois plus chère que l’huile d’olive) ;
la soude naturelle.
Après sa fabrication, le savon doit « sécher » au moins neuf mois. Plus un savon est vieux, plus il a de vertus. Le savon d’Alep ne bouche pas les pores de la peau car il n’est pas fabriqué à base de graisse animale. Une tonne de savon permet de faire environ 5 000 savonnettes.
Comme son nom l’indique, ce savon est un produit originaire d’Alep, une ville au nord de la Syrie. Traditionnellement installées au centre de la ville, les savonneries se sont progressivement délocalisées dans une zone industrielle de la périphérie. Ces usines, si elles ont été épargnées par la guerre, ne sont pas à l’abri des pillages et l’état des routes empêche la circulation des marchandises pour leur approvisionnement.
Comment les fabricants et les importateurs se débrouillent-ils pour assurer l’approvisionnement en France ? Y a-t-il un risque de rupture de stock ? Rue89 a interrogé plusieurs importateurs français pour essayer de mieux comprendre.
Tadé est l’un des principaux importateurs de savon d’Alep dans l’Hexagone. Avant la guerre, l’entreprise importait 100 tonnes de savon solide par an en moyenne (soit environ 500 000 savonnettes). Sous la marque Aleppo Soap, ces produits sont vendus notamment dans les jardineries Truffaut.
Une production impossible
Dans l’usine du savonnier de Tadé, à la périphérie d’Alep, aucune pièce n’a été produite l’hiver dernier (la période de production du savon d’Alep) : impossible d’acheminer les matières premières.
Parmi les sept importateurs contactés, seul Ekibio, fournisseur de l’enseigne de magasins bio Naturalia, affirme continuer à produire des savons :
« Notre usine est dans une zone en marge de la ville d’Alep, qui est sous la protection des kurdes. Dans cette zone, il y a eu des escarmouches mais pas de destruction. Notre outil de travail n’a pas été touché et on continue à produire. Pour protéger l’usine, des gens surveillent en permanence car nous ne sommes pas à l’abri de pillages. »
Christian Védrenne, le directeur marketing d’Ekibio, poursuit :
« Des familles travaillent et vivent sur place, on a installé des campements depuis un an et demi. En général, le mari travaille dans notre savonnerie, et il a rassemblé sa famille dans le campement pour mettre tout le monde à l’abri de la guerre. »
« Une économie de guerre »
Les autres importateurs affirment qu’il n’est pas possible de produire dans les conditions actuelles. Marc Carbonare, directeur de l’entreprise Karawan, fournisseur de Nature&Découvertes, explique :
« Tout est désorganisé, l’approvisionnement en matières premières est impossible. Bref, toutes les composantes pour faire une bonne production ne sont pas là. »
C’est une « économie de guerre », résume Christian Védrenne d’Ekibio. Dans cette économie désorganisée, tout coûte cher :
les matières premières : l’huile d’olive et l’huile de baie de laurier ;
l’essence pour le transport des marchandises ;
les assurances pour les conteneurs ;
le conditionnement et l’étiquetage, désormais réalisés en France car les imprimeries et les usines d’emballage ne fonctionnent plus en Syrie.
Du stock dans les savonneries d’Alep
Malgré les difficultés de production, les stocks de savon d’Alep ne manquent pas. Un savon doit sécher environ neuf mois. Ceux prêts à l’export aujourd’hui ont été produits pendant l’hiver 2011/2012. Et, à cette période, beaucoup d’usines fonctionnaient encore…
UN PRODUIT D’ORIGINE CONTRÔLÉE ?
Le nom « savon d’Alep » n’est pas déposé. Un savon qui n’est pas produit à Alep peut être vendu sous le nom « savon d’Alep ».
Depuis deux ans, Ekibio a mis en place une AOP (Appellation d’origine protégée) qui implique une recette et un lieu de production spécifique (une zone délimitée autour d’Alep). Ils sont les seuls à reconnaître cette appellation.
En 2007, 62 000 tonnes de savons aurait été produites à Alep selon les chiffres de la chambre d’industrie syrienne.
Selon le directeur de Tadé, Thaddee de Slizewicz, ses clients seront approvisionnés :
« Notre usine n’a pas été touchée par les destructions, on a donc conservé nos stocks de savons. Actuellement, on m’envoie la production de l’hiver 2011/2012 et avec ces stocks, je peux approvisionner mes clients jusqu’à fin 2014. »
Le docteur Constantini, créateur de l’entreprise Alepia qui importait plus de 500 000 savons par an avant la guerre, a lui aussi de la marchandise :
« Il y a du savon dans les savonneries mais nous n’avons pas les moyens de la faire venir en France. Mon dernier conteneur est arrivé il y a six mois. Depuis, c’est impossible. »
Les risques du transport
Le transport des savons de l’usine d’Alep vers la France représente la vraie difficulté pour les importateurs. Rejoindre le port de Lattaquié sur la côte méditerranéenne syrienne, d’où partent les conteneurs vers l’Europe, est très risqué. Thaddee de Slizewicz, qui a reçu son dernier conteneur il y a un mois, raconte :
« En avril 2013, notre camion a été rançonné. Le véhicule a été arrêté par les rebelles. Ils ont pris 2 000 euros pour rendre le camion et 2 000 euros pour libérer le chauffeur et on a perdu 20% du contenu de notre conteneur (soit environ 2 tonnes de savon). »
Le transporteur d’Ekibio, importateur de 2 millions de pièces par an en moyenne, doit faire des détours hallucinants pour sortir la marchandise de Syrie. Le directeur marketing explique le chemin parcouru par les savons :
Itinéraire des savons d’Alep au port de Lattaquié
« Normalement, pour aller d’Alep à Lattaquié, c’est presque direct, il y a une autoroute. Mais aujourd’hui, ce n’est même pas envisageable de prendre cette route. Les convois de savons doivent parfois passer par Palmyre [une oasis du désert de Syrie, à 210 km au nord-est de Damas, ndlr] puis longer la frontière irakienne, passer par le Liban et rentrer à nouveau sur le territoire syrien pour arriver au port. »
Pas de rupture de stock en magasin
Malgré ses difficultés de transport, Christian Védrenne est confiant. Il affirme « n’avoir quasiment jamais mis en défaut d’approvisionnement ses clients ». Naturalia, son principal client, confirme :
« Nous achetons notre savon d’Alep auprès d’un seul fournisseur. Nous réservons des quantités annuelles, et pour le moment nous ne sommes pas en rupture. »
Les autres importateurs contactés disent tous avoir quelques mois de stock devant eux. Le docteur Constantini, qui n’a pas reçu de savon depuis six mois, avait prévu le coup : il a importé plus de savons en 2012 et peut vivre sur ses stocks « pour au moins une bonne année ». D’ici là, il espère que les choses s’arrangeront.
Pour compenser la hausse des coûts de production et de transport, les prix ont augmenté dans les magasins. Tadé a fait grimper le prix de sa savonnette de 30 à 60 centimes (en fonction des lieux de vente). Les produits Ekibio ont eux augmenté d’environ 20% en 2012 et ce sera la même chose cette année.
Et si la guerre dure encore longtemps ?
Si le conflit perdure, produire hors de la Syrie est une option envisageable. En 2012, Tadé « a tout fait pour diversifier ses fabricants » et pense aujourd’hui à produire, en utilisant la même recette, « soit en Turquie, soit au Liban, soit ailleurs en Syrie sur la côte » mais ne « désespère pas de produire des savons en décembre 2013 en Syrie ».
A l’heure actuelle, les fournisseurs craignent surtout une intervention occidentale en Syrie, qui perturberait un peu plus l’économie locale. Christian Védrenne, d’Ekibio, s’inquiète :
« Si demain il y a une offensive au nord d’Alep, il sera quasi impossible d’aller chercher de l’huile d’olive pour produire cet hiver. »
Et sans huile d’olive, pas de savon. Or, les stocks des années précédentes ne suffiront pas ad vitam aeternam.
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Re: savon d'Alep
Jeu 06 Fév 2014, 18:43
Decorse a écrit:Thomasb a écrit:Un autre produit va le remplacer. Ce ne sera plus du savon d'Alep mais du savon "Type" ou "Recette" Alep.
Même composition sauf que la fabrication ne sera pas effectuée en Syrie. Peut être que le prix s'en ressentira également..
beh la aussi c'est pas gagné, sur l'autel de la rentabilité ça va remplacer l'huile de laurier à tout va par du coprah ou de la palme...et le pire c'est qu'ils auront le droit de l'appeler " type Alep"
Le savon d'Alep est déjà sujet à "l'autel de la rentabilité" et ce n'est pas pour autant qu'on trouve que du mauvais savon. Il y aura toujours les personnes passionnées par leur travail qui fabriqueront de bons produits.
- ProrasoirPilier
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Re: savon d'Alep
Jeu 06 Fév 2014, 18:46
james49 a écrit:
- Spoiler:
Le savon d’Alep, miraculé de guerre en Syrie
Des savons d’Alep en Syrie (Frédéric Soreau/Photononstop)
Votre savon d’Alep traîne dans un coin de votre douche ou sur le rebord de votre baignoire. Il vous rappelle peut-être quotidiennement que la ville où il est historiquement fabriqué, autrefois magnifique, est en ruine. Vous êtes vous déjà demandé(e) comment il était fabriqué, d’où venait-il vraiment, alors que la Syrie est en guerre depuis 2011 ?
LE SAVON D’ALEP QU’EST-CE QUE C’EST ?
Le savon d’Alep est produit à partir de trois ingrédients principaux :
l’huile d’olive seconde pression ;
l’huile de baie de laurier (dix fois plus chère que l’huile d’olive) ;
la soude naturelle.
Après sa fabrication, le savon doit « sécher » au moins neuf mois. Plus un savon est vieux, plus il a de vertus. Le savon d’Alep ne bouche pas les pores de la peau car il n’est pas fabriqué à base de graisse animale. Une tonne de savon permet de faire environ 5 000 savonnettes.
Comme son nom l’indique, ce savon est un produit originaire d’Alep, une ville au nord de la Syrie. Traditionnellement installées au centre de la ville, les savonneries se sont progressivement délocalisées dans une zone industrielle de la périphérie. Ces usines, si elles ont été épargnées par la guerre, ne sont pas à l’abri des pillages et l’état des routes empêche la circulation des marchandises pour leur approvisionnement.
Comment les fabricants et les importateurs se débrouillent-ils pour assurer l’approvisionnement en France ? Y a-t-il un risque de rupture de stock ? Rue89 a interrogé plusieurs importateurs français pour essayer de mieux comprendre.
Tadé est l’un des principaux importateurs de savon d’Alep dans l’Hexagone. Avant la guerre, l’entreprise importait 100 tonnes de savon solide par an en moyenne (soit environ 500 000 savonnettes). Sous la marque Aleppo Soap, ces produits sont vendus notamment dans les jardineries Truffaut.
Une production impossible
Dans l’usine du savonnier de Tadé, à la périphérie d’Alep, aucune pièce n’a été produite l’hiver dernier (la période de production du savon d’Alep) : impossible d’acheminer les matières premières.
Parmi les sept importateurs contactés, seul Ekibio, fournisseur de l’enseigne de magasins bio Naturalia, affirme continuer à produire des savons :
« Notre usine est dans une zone en marge de la ville d’Alep, qui est sous la protection des kurdes. Dans cette zone, il y a eu des escarmouches mais pas de destruction. Notre outil de travail n’a pas été touché et on continue à produire. Pour protéger l’usine, des gens surveillent en permanence car nous ne sommes pas à l’abri de pillages. »
Christian Védrenne, le directeur marketing d’Ekibio, poursuit :
« Des familles travaillent et vivent sur place, on a installé des campements depuis un an et demi. En général, le mari travaille dans notre savonnerie, et il a rassemblé sa famille dans le campement pour mettre tout le monde à l’abri de la guerre. »
« Une économie de guerre »
Les autres importateurs affirment qu’il n’est pas possible de produire dans les conditions actuelles. Marc Carbonare, directeur de l’entreprise Karawan, fournisseur de Nature&Découvertes, explique :
« Tout est désorganisé, l’approvisionnement en matières premières est impossible. Bref, toutes les composantes pour faire une bonne production ne sont pas là. »
C’est une « économie de guerre », résume Christian Védrenne d’Ekibio. Dans cette économie désorganisée, tout coûte cher :
les matières premières : l’huile d’olive et l’huile de baie de laurier ;
l’essence pour le transport des marchandises ;
les assurances pour les conteneurs ;
le conditionnement et l’étiquetage, désormais réalisés en France car les imprimeries et les usines d’emballage ne fonctionnent plus en Syrie.
Du stock dans les savonneries d’Alep
Malgré les difficultés de production, les stocks de savon d’Alep ne manquent pas. Un savon doit sécher environ neuf mois. Ceux prêts à l’export aujourd’hui ont été produits pendant l’hiver 2011/2012. Et, à cette période, beaucoup d’usines fonctionnaient encore…
UN PRODUIT D’ORIGINE CONTRÔLÉE ?
Le nom « savon d’Alep » n’est pas déposé. Un savon qui n’est pas produit à Alep peut être vendu sous le nom « savon d’Alep ».
Depuis deux ans, Ekibio a mis en place une AOP (Appellation d’origine protégée) qui implique une recette et un lieu de production spécifique (une zone délimitée autour d’Alep). Ils sont les seuls à reconnaître cette appellation.
En 2007, 62 000 tonnes de savons aurait été produites à Alep selon les chiffres de la chambre d’industrie syrienne.
Selon le directeur de Tadé, Thaddee de Slizewicz, ses clients seront approvisionnés :
« Notre usine n’a pas été touchée par les destructions, on a donc conservé nos stocks de savons. Actuellement, on m’envoie la production de l’hiver 2011/2012 et avec ces stocks, je peux approvisionner mes clients jusqu’à fin 2014. »
Le docteur Constantini, créateur de l’entreprise Alepia qui importait plus de 500 000 savons par an avant la guerre, a lui aussi de la marchandise :
« Il y a du savon dans les savonneries mais nous n’avons pas les moyens de la faire venir en France. Mon dernier conteneur est arrivé il y a six mois. Depuis, c’est impossible. »
Les risques du transport
Le transport des savons de l’usine d’Alep vers la France représente la vraie difficulté pour les importateurs. Rejoindre le port de Lattaquié sur la côte méditerranéenne syrienne, d’où partent les conteneurs vers l’Europe, est très risqué. Thaddee de Slizewicz, qui a reçu son dernier conteneur il y a un mois, raconte :
« En avril 2013, notre camion a été rançonné. Le véhicule a été arrêté par les rebelles. Ils ont pris 2 000 euros pour rendre le camion et 2 000 euros pour libérer le chauffeur et on a perdu 20% du contenu de notre conteneur (soit environ 2 tonnes de savon). »
Le transporteur d’Ekibio, importateur de 2 millions de pièces par an en moyenne, doit faire des détours hallucinants pour sortir la marchandise de Syrie. Le directeur marketing explique le chemin parcouru par les savons :
Itinéraire des savons d’Alep au port de Lattaquié
« Normalement, pour aller d’Alep à Lattaquié, c’est presque direct, il y a une autoroute. Mais aujourd’hui, ce n’est même pas envisageable de prendre cette route. Les convois de savons doivent parfois passer par Palmyre [une oasis du désert de Syrie, à 210 km au nord-est de Damas, ndlr] puis longer la frontière irakienne, passer par le Liban et rentrer à nouveau sur le territoire syrien pour arriver au port. »
Pas de rupture de stock en magasin
Malgré ses difficultés de transport, Christian Védrenne est confiant. Il affirme « n’avoir quasiment jamais mis en défaut d’approvisionnement ses clients ». Naturalia, son principal client, confirme :
« Nous achetons notre savon d’Alep auprès d’un seul fournisseur. Nous réservons des quantités annuelles, et pour le moment nous ne sommes pas en rupture. »
Les autres importateurs contactés disent tous avoir quelques mois de stock devant eux. Le docteur Constantini, qui n’a pas reçu de savon depuis six mois, avait prévu le coup : il a importé plus de savons en 2012 et peut vivre sur ses stocks « pour au moins une bonne année ». D’ici là, il espère que les choses s’arrangeront.
Pour compenser la hausse des coûts de production et de transport, les prix ont augmenté dans les magasins. Tadé a fait grimper le prix de sa savonnette de 30 à 60 centimes (en fonction des lieux de vente). Les produits Ekibio ont eux augmenté d’environ 20% en 2012 et ce sera la même chose cette année.
Et si la guerre dure encore longtemps ?
Si le conflit perdure, produire hors de la Syrie est une option envisageable. En 2012, Tadé « a tout fait pour diversifier ses fabricants » et pense aujourd’hui à produire, en utilisant la même recette, « soit en Turquie, soit au Liban, soit ailleurs en Syrie sur la côte » mais ne « désespère pas de produire des savons en décembre 2013 en Syrie ».
A l’heure actuelle, les fournisseurs craignent surtout une intervention occidentale en Syrie, qui perturberait un peu plus l’économie locale. Christian Védrenne, d’Ekibio, s’inquiète :
« Si demain il y a une offensive au nord d’Alep, il sera quasi impossible d’aller chercher de l’huile d’olive pour produire cet hiver. »
Et sans huile d’olive, pas de savon. Or, les stocks des années précédentes ne suffiront pas ad vitam aeternam.
Il me semblait bien avoir cité cet article l'année dernière.
https://www.rasage-traditionnel.com/t6658p30-reception-et-1er-essai-au-23c-merkur
- bobyRéférent
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Re: savon d'Alep
Jeu 06 Fév 2014, 23:03
Thomasb a écrit:Un autre produit va le remplacer. Ce ne sera plus du savon d'Alep mais du savon "Type" ou "Recette" Alep.
Même composition sauf que la fabrication ne sera pas effectuée en Syrie. Peut être que le prix s'en ressentira également..
Oui , ça s'appelle la délocalisation
mais là c'est le maître savonnier
- HeisenbergHomeboy
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Re: savon d'Alep
Ven 07 Fév 2014, 18:01
Petite question à "ceux qui savent ce qui est bon" : connaissez vous la marque Le Sultan d'Alep ?
Elle est importée en Suisse, "rebadgée" puis commercialisée sous la marque Bionaturis.
Elle est importée en Suisse, "rebadgée" puis commercialisée sous la marque Bionaturis.
Re: savon d'Alep
Sam 08 Fév 2014, 00:48
Non mais je viens de leur envoyer un message avec des questions très précises afin d'avoir leur réponses car je ne vois pas comment ils pourraient avoir du vrai savon d'Alep alors que les quelques spécialités de ce savon expliquent honnêtement pourquoi ils ne peuvent plus, pour le moment en avoir ce qui paraît logique vu les circonstances.
- InvitéInvité
Re: savon d'Alep
Sam 08 Fév 2014, 07:11
Heisenberg a écrit:Petite question à "ceux qui savent ce qui est bon" : connaissez vous la marque Le Sultan d'Alep ?
Elle est importée en Suisse, "rebadgée" puis commercialisée sous la marque Bionaturis.
À le voir il paraît "tout bon"
- l'aspect brut de décoffrage
- le sceau apposé
Il ne terrestre qu'à procéder aux "tests"
-flottaison
Mais pour moi c'est un vrai. Je ne pense pas trop m'engager
Re: savon d'Alep
Sam 08 Fév 2014, 13:18
Faut voir car il n'y a plus de stock là bas donc j'attends les précisions
- fabrice1120Grand Maître
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Re: savon d'Alep
Sam 08 Fév 2014, 21:48
J'ai été voir dans deux maga bio cet après midi, on est plus sûr de rien pour finir et donc j'en ai pas pris.
En plus, je trouvais très cher, 6,95 pour un 12% et 13 euro pour un 25%
Ce sont les prix?
En plus, je trouvais très cher, 6,95 pour un 12% et 13 euro pour un 25%
Ce sont les prix?
- StilgarBoss
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Re: savon d'Alep
Sam 08 Fév 2014, 21:56
fabrice1120 a écrit:J'ai été voir dans deux maga bio cet après midi, on est plus sûr de rien pour finir et donc j'en ai pas pris.
En plus, je trouvais très cher, 6,95 pour un 12% et 13 euro pour un 25%
Ce sont les prix?
J'en ai acheté à la Pharmacie chez carrefour aujourd'hui - celui à 40% était à 6,30 €
Jette un coup d'oeil ici
http://www.luniversoriental.com/14-savon-d-alep
- LeGauloisBoss
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Re: savon d'Alep
Sam 08 Fév 2014, 23:19
J'achète les savons ici : ALEPIA
- InvitéInvité
Re: savon d'Alep
Sam 08 Fév 2014, 23:45
fabrice1120 a écrit:J'ai été voir dans deux maga bio cet après midi, on est plus sûr de rien pour finir et donc j'en ai pas pris.
En plus, je trouvais très cher, 6,95 pour un 12% et 13 euro pour un 25%
Ce sont les prix?
Je paye mes 12% 2€41 précisément...
j'ai payé un 40% 4 € et des poussières
Re: savon d'Alep
Dim 09 Fév 2014, 00:27
Un Alep à 35 % tourne autour de 8,50 euro pas plus après c'est de l'arnaque , attention à ALEPIA j'en dirai pas plus mais j'en pense pas moins
- LeGauloisBoss
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Localisation : Essonne
Re: savon d'Alep
Dim 09 Fév 2014, 00:34
Mince
Re: savon d'Alep
Dim 09 Fév 2014, 01:04
En magasin Bio je viens d'acheter 2 savons Alep de marque Najel à 24 % : j'ai bon ou pas ?
en tout cas, ils ont l'air.
en tout cas, ils ont l'air.
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