Que ce qui vous rend heureux?

Voila que ce qui vous rend heureux, vous appaisent, vous soulage?

Pour ma part 800kms, du bitume et des lignes blanches, des bonnes musiques et toute la nuit pour oublier 3 ans de ma vie

Le fait d'avoir compris que le bonheur ne doit pas être recherché. On nous le vend, marketé comme un produit de consommation lorsqu'il n'est qu'une chimère.
Profiter des petits moments de joie que procure l'existence, c'est déjà pas mal.
Le reste du temps, naviguer entre la souffrance et l'ennui, en toute lucidité.

Magnifique reflexion philo'
Tu as tous a fait raison..
En meme temps ton bonheur dans les iles doit apparaitre plus souvent que chez nous

Je deconne hein les gars me frapper pas

Mais franchement bravo mister etarcos
Continuer comme sa les gars
En ce moment j'aime prendre de la graine comme on dit..

Le concept d'oscillation entre souffrance et ennui n'est pas de moi, évidemment, mais de Schopenhauer.
Merci pour lui

Edit : pour les moments de joie dans les îles... grâce au rhum, on tient le coup

Mdr
J'ai créé se post parce que la je prend un virage dans ma vie
Je suis en train de me rendre compte que le passé c'est le passé qu'il faut arreter d'etre nostalgique et que malgre les misere la vie continue et faut en profité et etre heureux!!

D'ailleurs les gars jai les cle de l'appart..passé quand vous vouslez sa me fera plaisir

Ps: chez moi c'est pas le rhum mais le vin jaune...

Qu'est ce qui me rends heureux ?

Parfois des choses matérielles : une nouvelle montre, une nouvelle voiture un nouveau rasoir...
Mais c'est rien à côté des choses qui ne s'achètent pas : ma fille, ma femme, leur bonheur !

Etarcos a écrit:
Le reste du temps, naviguer entre la souffrance et l'ennui, en toute lucidité.

Je n'ai pas lu Schopenhauer mais on peut, en toute lucidité, se demander si une telle vie vaut d'être vécue. Naviguer entre la souffrance et l'ennui, quelle perspective... déprimante ?  

jde42 a écrit:

Etarcos a écrit:
Le reste du temps, naviguer entre la souffrance et l'ennui, en toute lucidité.

Je n'ai pas lu Schopenhauer mais on peut, en toute lucidité, se demander si une telle vie vaut d'être vécue. Naviguer entre la souffrance et l'ennui, quelle perspective... déprimante ?  

Heureusement il y a le DE ! ( et ma femme...qui utilise mes DE )

Etarcos a écrit: Profiter des petits moments de joie que procure l'existence, c'est déjà pas mal.
Le reste du temps, naviguer entre la souffrance et l'ennui, en toute lucidité.

Je trouve que c'est assez juste comme réflexion, c'est à mon sens une lecture saine de la réalité humaine dans un monde bien imparfait, malade, corrompu, etc.
Et pas besoin d'être pauvre pour comprendre ça, les "grands" et "richissimes" de ce monde vivent la même chose.
Du coup ça me donne envie de relire "Ecclésiaste" qui dresse un portrait sordide de sa vie (richissime) mais qui comprend à la fin où se trouve le vrai bonheur.

Bonne journée quand même!  

Trouver un vieux bouquin de Goscinny et Cabu (La potachologie) et se dire que mon père a un cadeau pour Noël tout trouvé...

Avoir un bisou de ma fille, qui est très fière d'y arriver.

Réussir à peu près à moins massacrer Bob Dylan au ukulele après une après midi à travailler dessus.

Du bonheur un peu égoïste surement mais je préfère faire attention aux petites choses et à ceux que j'aime que de me prendre le chou sur les conneries du monde.

Ce qui ne m'empêche pas d'avoir des soucis de temps en temps (et de me prendre le chou sur les conneries du monde), mais comme disait l'autre : "Carpe Diem"

Grüt a écrit:
Du bonheur un peu égoïste surement mais je préfère faire attention aux petites choses et à ceux que j'aime que de me prendre le chou sur les conneries du monde.

Si ça peut t'aider à moins culpabiliser, par définition le bonheur est TOUJOURS égoïste. Le moyen d'y parvenir peut parfois profiter à d'autres mais ce en sont que des bienfaits collatéraux  

jde42 a écrit:

Grüt a écrit:
Du bonheur un peu égoïste surement mais je préfère faire attention aux petites choses et à ceux que j'aime que de me prendre le chou sur les conneries du monde.

Si ça peut t'aider à moins culpabiliser, par définition le bonheur est TOUJOURS égoïste. Le moyen d'y parvenir peut parfois profiter à d'autres mais ce en sont que des bienfaits collatéraux  

je ne culpabilise pas trop, mais merci  

Assis à ne rien dire, ne rien faire, juste observer en toute faculté physique et mentale, ma femme, mes filles, m'entourer de leur présence de leur amour dans le tumulte de la vie. Savoir et sentir qu'elles sont tout pour moi en espérant simplement être un peu pour elles...

33c a écrit:Assis à ne rien dire, ne rien faire, juste observer en toute faculté physique et mentale, ma femme, mes filles, m'entourer de leur présence de leur amour dans le tumulte de la vie. Savoir et sentir qu'elles sont tout pour moi en espérant simplement être un peu pour elles...

   

J'aime faire plaisir aux personnes que j'affectionne, mes parents, mon épouse, mes enfants, quelques collègues et amis.

J'aime leur offrir mon aide, leurs faire des cadeaux, mon plaisir est de les voir heureux.

Un savant mélange de ce que Grüt et 33c ont dit  (je me casse pas trop la nénette ainsi et ça me rend heureux encore plus  )

En vous lisant, je m'y retrouve pas mal et je confirme ce que je pense depuis longtemps : ceux qui se rasent au DE sont des mecs classes !

Ce qui me rend heureux : la vie et la somme de ses petits bonheurs (familiaux et matériels)
Avez-vous lu : "La première gorgée de bière" de Philippe Delerm ?

jde42 a écrit:

Etarcos a écrit:
Le reste du temps, naviguer entre la souffrance et l'ennui, en toute lucidité.

Je n'ai pas lu Schopenhauer mais on peut, en toute lucidité, se demander si une telle vie vaut d'être vécue. Naviguer entre la souffrance et l'ennui, quelle perspective... déprimante ?  

Il suffit d'en être conscient. Et de profiter des petits moments de joie, en étant capable de les reconnaitre quand ils se présentent.

Pour faire simple, pour Schopenhauer, nous sommes constamment soit dans la souffrance d'un désir non assouvi, soit dans l'ennui quand le désir est assouvi. Le petit moment de joie provenant de la réalisation de ce désir est court, et nous basculons de nouveau dans un autre désir, ou dans l'ennui.
Les pauvres souffrent plus du désir, les riches de l'ennui, pour les questions matérielles du moins.
Pas très réjouissant, certes, mais plutôt juste il me semble, s'il l'on accepte de faire face au miroir de la réalité.

Oui, je comprends Schopenhauer mais je nuancerais quand même tout ça dans la mesure, entre autres, où le désir et tout ce qui précède son accomplissement peut être vécu comme un plaisir et non comme une frustration, de même que ce qui suit, le souvenir de ces bons moments par exemple, peut être aussi source de plaisir.

Sans croire au bonheur total et perpétuel je pense qu'il y a d'autres voies que d'être dans la frustration ou l'ennui quasi-permanents. Mais ce n'est que mon avis, comme l'est celui de chopinemachin  

Attention les gars...gloup gloup gloup



 

Sans citer, Freud, Lacan ou Schopenhauer surement convaincus de leurs théories et textes un peut Dogmatiques quand même !

Je pense que le bonheur est celui que l'on s'octroie  

Ce qui me rend le plus heureux, respirer et voir ceux que j'aime faire de même.

Chrissss a écrit:Ce qui me rend le plus heureux, respirer et voir ceux que j'aime faire de même.

D'aucun pourrait te rétorquer...ça dépend ce que tu leur fais respirer !  

Eh ben pour moi le bonheur c'est d'abord celui de ma famille,           

Et aussi un matin de pèche avec mon bonhomme au calme un petit bout de saucisson du pain frais et un bon canon de vin blanc
Lui



Ou un beau Paris Roubaix comme pilote de moto presse .



Des bonheurs simple ,en tout cas pour moi.

La vie 

Savoir que ma vie à un sens!  

houla le bonheur c'est un peu la déprime ici ......




moi ce qui me rends heureux c'est de changer de sujet ...