savon ou gel douche ?
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Re: savon ou gel douche ?
Mar 17 Juil 2012, 07:30
Muh a écrit:[Ta dermite se manifeste comment ? Car moi j'aurais la même chose sur le cuir chevelut (et sur le front/derrière les oreilles et le nez) sa se manifeste par des croutes indolores et qui gratte un peu et j'ai jamais réussis à m'en débarasser correctement. Si ça disparait les 12 première heure apres le lavage de cheveux avec un shampooing aussi acide que la javel c'est tout quoi... (sebiprox le nom du shampooing il me semble)
Tu as essayé le savon Massada (contient du sel de la mer morte, et un PH acide) ? Il parait que ca marche bien pour les dermites. Peut-être aussi le savon d'Alep.
Dans les recettes de mémés, il y a aussi le rincage des cheveux au vinaigre de cidre (pas une blague).
http://dermite-seborrheique.forumactif.com/t1937-massada-pain-dermatologique-sels-mer-morte
http://dermite-seborrheique.forumactif.com/t972-ds-vs-vinaigre-de-cidre
- InvitéInvité
Re: savon ou gel douche ?
Mar 17 Juil 2012, 08:17
Le gel douche est en général une cochonnerie à peu près équivalente au produit de lavage pour la vaisselle parfumé différemment
Je l'ai donc laissé tomber pour le remplacer par des savons.
Mais c'est vrai que trouver le savon idéal à des prix raisonnables est difficile.
Avec l'eau calcaire le savon d'Alep ne mousse pas et puis ce parfum de laurier...n'est pas miraculeux.
Je trouve sur le net divers savons aux herbes de Provence. Ma femme adore le romarin et moi le thym mais les petits brins qui piquent incrustés dans le savon c'est pas sympa (au moins ce n'est pas un parfum artificiel).
En ce qui concerne Gaïa je suis un peu hésitant. C'est presque trop beau
Je l'ai donc laissé tomber pour le remplacer par des savons.
Mais c'est vrai que trouver le savon idéal à des prix raisonnables est difficile.
Avec l'eau calcaire le savon d'Alep ne mousse pas et puis ce parfum de laurier...n'est pas miraculeux.
Je trouve sur le net divers savons aux herbes de Provence. Ma femme adore le romarin et moi le thym mais les petits brins qui piquent incrustés dans le savon c'est pas sympa (au moins ce n'est pas un parfum artificiel).
En ce qui concerne Gaïa je suis un peu hésitant. C'est presque trop beau
- PeacounetMembre très actif
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Localisation : " action de localiser "
Re: savon ou gel douche ?
Mar 17 Juil 2012, 10:45
[quote="Muh"]
Plaque rouge, petits morceaux de peau, peau sèche qui tire, démange, brûle etc. Sur le front, cuir cheveulu et nez.
La mauvaise nouvelle est que ça ne part jamais bien longtemps, c'est à vie, avec une petite amélioration vers la quarantaine (encore 16ans à attendre mouarf <_<).
La seule solution que j'ai trouvé en plus de dix ans est celle-ci:
Se laver le visage après la douche (douche à l'eau fraîche voire tiède si tu ne supporte pas, pour ne pas que la vapeur de l'eau chaude assèche le visage) avec le jet de la douche au minimum et à l'eau froide, au pain dermatologique peau sensible à l'abricot Vendom (trouvable n'importe où pour moins de 2roros) sans mettre le visage trop longtemps sous l'eau, sans prendre trop de savon, sans trop frotter voire pas du tout (juste passer la mousse sur le visage) le tout rapidement puis rincer sans rester trop sous l'eau et sécher tout de suite avec une serviette très douce en tamponnant doucement.
Le but étant de laver la peau sans l'agresser et sans détruire ses barrières naturelles.
Ensuite hydratation avec une crème. Tu peux aller dans la crème Bio genre Sealine (avec sel de la mer morte) mais je trouve que 15-20euros pour 75ml ça fait un peu chéro... je me suis tourné vers la Nivea Soft et plus le temps passe et mieux ça fonctionne. Avant j'avais toujours la peau rosée maintenant elle est normale
J'applique de la façon suivante: je prends très peu de crème afin de ne pas saturer la peau (le mieux est de tester dans tes mains pour apprendre à doser, tant que tu as la peau grasse c'est que tu en mets trop) et je l'applique du bout des doigts sans jamais frotter ni repasser 36fois aux mêmes endroits.
Si toutefois il faut nettoyer plus fort (ça arrive) j'humidifie ma serviette (douce je te le rappel) et je la passe après mettre laver le visage pour retirer les squames, toujours très doucement sans trop appuyer et repasser.
En gros tu dois te laver comme on se rase avec un DE: produits non agressifs pour la peau et une bonne technique
Mais comme je le dis plus haut quoi que tu fasses il y a de fortes chances pour que ce soit à vie car cette maladie est peu connue et incurable le seul truc à ne pas faire est de tomber dans les traitements à base de corticoïde...
Faut aussi faire gaff à ce que tu manges (tombe pas non plus dans l'excès, hein...)
Peacounet a écrit:BobsleiiG a écrit:
Info purement perso (pour montrer que ce savon est juste une merveille) j'ai une dermite séborrhéique au visage en gros j'ai une peau de merd* intolérante et réactive, je ne supporte que ce savon (qui n'en est pas un...) j'ai une peau nickel depuis que je l'utilise
Après on peut toujours se dire que ce n'est pas parce-que c'est bon pour moi que ce sera bon pour tout le monde... ^^""""
Ta dermite se manifeste comment ? Car moi j'aurais la même chose sur le cuir chevelut (et sur le front/derrière les oreilles et le nez) sa se manifeste par des croutes indolores et qui gratte un peu et j'ai jamais réussis à m'en débarasser correctement. Si ça disparait les 12 première heure apres le lavage de cheveux avec un shampooing aussi acide que la javel c'est tout quoi... (sebiprox le nom du shampooing il me semble)
Plaque rouge, petits morceaux de peau, peau sèche qui tire, démange, brûle etc. Sur le front, cuir cheveulu et nez.
La mauvaise nouvelle est que ça ne part jamais bien longtemps, c'est à vie, avec une petite amélioration vers la quarantaine (encore 16ans à attendre mouarf <_<).
La seule solution que j'ai trouvé en plus de dix ans est celle-ci:
Se laver le visage après la douche (douche à l'eau fraîche voire tiède si tu ne supporte pas, pour ne pas que la vapeur de l'eau chaude assèche le visage) avec le jet de la douche au minimum et à l'eau froide, au pain dermatologique peau sensible à l'abricot Vendom (trouvable n'importe où pour moins de 2roros) sans mettre le visage trop longtemps sous l'eau, sans prendre trop de savon, sans trop frotter voire pas du tout (juste passer la mousse sur le visage) le tout rapidement puis rincer sans rester trop sous l'eau et sécher tout de suite avec une serviette très douce en tamponnant doucement.
Le but étant de laver la peau sans l'agresser et sans détruire ses barrières naturelles.
Ensuite hydratation avec une crème. Tu peux aller dans la crème Bio genre Sealine (avec sel de la mer morte) mais je trouve que 15-20euros pour 75ml ça fait un peu chéro... je me suis tourné vers la Nivea Soft et plus le temps passe et mieux ça fonctionne. Avant j'avais toujours la peau rosée maintenant elle est normale
J'applique de la façon suivante: je prends très peu de crème afin de ne pas saturer la peau (le mieux est de tester dans tes mains pour apprendre à doser, tant que tu as la peau grasse c'est que tu en mets trop) et je l'applique du bout des doigts sans jamais frotter ni repasser 36fois aux mêmes endroits.
Si toutefois il faut nettoyer plus fort (ça arrive) j'humidifie ma serviette (douce je te le rappel) et je la passe après mettre laver le visage pour retirer les squames, toujours très doucement sans trop appuyer et repasser.
En gros tu dois te laver comme on se rase avec un DE: produits non agressifs pour la peau et une bonne technique
Mais comme je le dis plus haut quoi que tu fasses il y a de fortes chances pour que ce soit à vie car cette maladie est peu connue et incurable le seul truc à ne pas faire est de tomber dans les traitements à base de corticoïde...
Faut aussi faire gaff à ce que tu manges (tombe pas non plus dans l'excès, hein...)
- InvitéInvité
Re: savon ou gel douche ?
Mar 17 Juil 2012, 11:15
Ouhlala a écrit:Le gel douche est en général une cochonnerie à peu près équivalente au produit de lavage pour la vaisselle parfumé différemment
Je l'ai donc laissé tomber pour le remplacer par des savons.
Mais c'est vrai que trouver le savon idéal à des prix raisonnables est difficile.
Avec l'eau calcaire le savon d'Alep ne mousse pas et puis ce parfum de laurier...n'est pas miraculeux.
Je trouve sur le net divers savons aux herbes de Provence. Ma femme adore le romarin et moi le thym mais les petits brins qui piquent incrustés dans le savon c'est pas sympa (au moins ce n'est pas un parfum artificiel).
En ce qui concerne Gaïa je suis un peu hésitant. C'est presque trop beau
En effet, l'exercice s'avère périlleux !
Soit c'est bourré de pétrochimie, soit ca contient de l'huile de palme (bonjour la pollution), soit c'est marqué "naturel" mais quand tu creuses, c'est du pipo, ou soit ca coute la peau du cul
Re: savon ou gel douche ?
Mer 01 Aoû 2012, 00:05
Alors moi c'est savon d'Alep (le vrai car il y en a tellement de pourri et de faux) et Roger cavailles sous la douche, voli voilou
- InvitéInvité
Re: savon ou gel douche ?
Mer 01 Aoû 2012, 07:39
james49 a écrit:Alors moi c'est savon d'Alep (le vrai car il y en a tellement de pourri et de faux) et Roger cavailles sous la douche, voli voilou
Le savo d'Alep ne semble pas trop conseillé, pour la toilette, car trop alcalin http://www.lessentieldejulien.com/2012/07/quel-savon-choisir-la-saponification-a-froid/#comments
- InvitéInvité
Re: savon ou gel douche ?
Jeu 09 Aoû 2012, 07:05
Question aux autres forumeurs :
J'ai regardé les savons pour corps Martin de Candre. Les prix sont comment dire : dissuasifs Sauf le pain ménage de 300 grammes qui est à 9 euros 50. En effet, quand on regarde les autres sites de savons artisanaux, c'est facile du presque 4 euros les 100 grammes.
Bref quelqu'un a-t-il déjà essayé de se laver avec ces fameux pains ménage MDC : http://www.savonnerie-martin-de-candre.com/fr/savon-de-menage/42-pain-savon-menage-300g.html Si oui, ca donne quoi niveau odeur, durée de vie du savon ?
J'ai regardé les savons pour corps Martin de Candre. Les prix sont comment dire : dissuasifs Sauf le pain ménage de 300 grammes qui est à 9 euros 50. En effet, quand on regarde les autres sites de savons artisanaux, c'est facile du presque 4 euros les 100 grammes.
Bref quelqu'un a-t-il déjà essayé de se laver avec ces fameux pains ménage MDC : http://www.savonnerie-martin-de-candre.com/fr/savon-de-menage/42-pain-savon-menage-300g.html Si oui, ca donne quoi niveau odeur, durée de vie du savon ?
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Re: savon ou gel douche ?
Jeu 09 Aoû 2012, 07:58
De mon côté j'alterne entre Gel douche Yves Rocher à l'avoine agriculture bio et le gel douche Cadum sans savon.
Re: savon ou gel douche ?
Jeu 09 Aoû 2012, 11:01
bulldog65 a écrit:Egalement savon d'Alep 60% huile de baie de laurier et 40% huile d'olive 100% Bio 8 mois de séchage dans le noir total .J'ai été en Syrie ,il y a +- 6 ans. j'en ai ramené 28 Kg de savon.
Heuh 60% ça n'existe pas c'est du pipot qu'ils t'ont raconté là car au niveau saponisation ça ne tient pas le maxi c'est 45% et c'est déjà énorme et à moins de très gros problèmes de peaux genre acné vraiment très moche , ça n'a aucun effet d'avoir plus de 30% mais par contre de vrais 30% car il y a tellement de magouille avec ce savon qu'il vaut mieux connaître les personnes sures
Re: savon ou gel douche ?
Jeu 09 Aoû 2012, 11:05
jde42 a écrit:manix74 a écrit:J'en ai trouvé en magasin bio du savon d'alep , bon je ne sais pas si c'est vraiment du vrai, il y en avait deux sortes que j'ai trouvé très cher, je me rappelle que c'était écrit en arabe sur les savons.
Si ça mousse que dalle et que ça sent le vomi d'ivrogne, c'est du vrai.
blague à part du bon et vrai savon d'Alep justement ne doit pas puer la mauvaise odeur que l'on sent bien souvent vient des mauvaises qualités d'huiles et ça sent le rence, mais lorsque tu as affaire à de super savons d'Alep (faut les trouver c'est clair) et bien là c'est tout autre chose c'est un peu comme les différents savons à raser il y a les bons et il y a le reste
- DjofreyMembre actif
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Re: savon ou gel douche ?
Jeu 09 Aoû 2012, 11:07
Bientôt l'odeur du savon d'Alep ça sera trop dla bombe...
Re: savon ou gel douche ?
Jeu 09 Aoû 2012, 11:16
o-sensei51 a écrit:james49 a écrit:Alors moi c'est savon d'Alep (le vrai car il y en a tellement de pourri et de faux) et Roger cavailles sous la douche, voli voilou
Le savo d'Alep ne semble pas trop conseillé, pour la toilette, car trop alcalin http://www.lessentieldejulien.com/2012/07/quel-savon-choisir-la-saponification-a-froid/#comments
Si bien entendu mais il faut se faire avoir en achetant des savons d'Alep qui n'en n'ont que le nom, il y a m^me des savons d'Alep en ce moment fabriqués en France et avec un beau tampon donc tu vois jusqu'où le bisness peut aller, si tu n'as pas les bonnes adresses pour le savon d'Alep tu auras que des merdes et les gens iront conclurent qu'il y a ceci ou cela avec les savons d'alep alors qu'au contraire c'est le super top à condition de la payer, de savoir les conserver (comme le bon pinard)car plus le savon d'Alep sèche plus est cher et bon, je parle bien du vrai cube pas des merdes en savonnettes qu'ils appellent "savon d'Alep" ou des nouveaux petits cubes en vert clair qui est saponifier à froid, pas bon du tout et pas du tout le mêm résultat crois moi l'Alep ça fait 15 ans nnaître (grace aux bonnes personnes) ce qui s'y passe
Re: savon ou gel douche ?
Jeu 09 Aoû 2012, 11:17
o-sensei51 a écrit:Question aux autres forumeurs :
J'ai regardé les savons pour corps Martin de Candre. Les prix sont comment dire : disuasifs Sauf le pain ménage de 300 grammes qui est à 9 euros 50. En effet, quand on regarde les autres sites de savons artisanaux, c'est facile du presque 4 euros les 100 grammes.
Bref quelqu'un a-t-il déjà essayé de se laver avec ces fameux pains ménage MDC : http://www.savonnerie-martin-de-candre.com/fr/savon-de-menage/42-pain-savon-menage-300g.html Si oui, ca donne quoi niveau odeur, durée de vie du savon ?
Oui et puis c'est encore de l'huile de palme pour avoir cet effet de mousse mais l'huile de palme c'est vraiment de la..... enfin c'est pas très écologique en plus .
Re: savon ou gel douche ?
Jeu 09 Aoû 2012, 11:19
Djofrey a écrit:Bientôt l'odeur du savon d'Alep ça sera trop dla bombe...
Non mais du très bon savon d'Alep n'a pas cette odeur dégueulase que l'on rencontre trop souvent, ça sent l'huile de laurier et l'huile d'olive donc une odeur assez naturelle mais qui en aucun cas n'est désagréable et ne pue pas ça c'est clair, sauf les 80% de merde vendus un peu partout en vous certifiant que c'est le meilleur ect ect....
- DjofreyMembre actif
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Re: savon ou gel douche ?
Jeu 09 Aoû 2012, 11:44
Moi jfaisais juste une blague lourde par rapport au conflit Syrien... bref...
- ChrissssAdmin
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Re: savon ou gel douche ?
Jeu 09 Aoû 2012, 12:07
Adidas vert 3 en 1
- eidosAdmin
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Re: savon ou gel douche ?
Jeu 09 Aoû 2012, 13:28
Gel douche et shampoing : http://www.aroma-zone.com/aroma/bases.asp#base_lavante
- InvitéInvité
Re: savon ou gel douche ?
Jeu 09 Aoû 2012, 18:02
eidos a écrit:Gel douche et shampoing : http://www.aroma-zone.com/aroma/bases.asp#base_lavante
Oui, je n'ai pas oublié cette base lavante
Moi et ma femme, nous nous en servons d'ailleurs, pour le nettoyage de la trogne
Je m'en sers également perso comme shampoing, ma femme n'ayant pas réussi à lâcher ses vacheries de l'Oréal et compagnie
Pour le savon d'Alep, perso j'en suis revenu !
Ce savon continue à arroser les pharmacies et différentes boutiques (supermarchés etc), alors que la ville d'Alep doit être actuellement dans un bien sale état !
Il ne reste plus que le nom d'Alep, à ce savon !
En plus, l'histoire de PH de la peau, ca se tient !
Utiliser un savon alcalin, pour une peau qui a un PH de 5 à 7, c'est à mon avis forcément néfaste.
Un peu, à l'inverse, comme utiliser régulièrement un truc acide genre vinaigre blanc, pour nettoyer son rasoir ou sa bagnole. Ca ira de temps en temps. Pas plus ! Sinon, bonjour les dégats !
- InvitéInvité
Re: savon ou gel douche ?
Jeu 09 Aoû 2012, 18:19
o-sensei51 a écrit:Question aux autres forumeurs :
J'ai regardé les savons pour corps Martin de Candre. Les prix sont comment dire : dissuasifs Sauf le pain ménage de 300 grammes qui est à 9 euros 50. En effet, quand on regarde les autres sites de savons artisanaux, c'est facile du presque 4 euros les 100 grammes.
Bref quelqu'un a-t-il déjà essayé de se laver avec ces fameux pains ménage MDC : http://www.savonnerie-martin-de-candre.com/fr/savon-de-menage/42-pain-savon-menage-300g.html Si oui, ca donne quoi niveau odeur, durée de vie du savon ?
Réponse par mail de MDC : "Notre saponnification est faite selon le procédé d'empâtage à chaud tel qu'il était pratiqué à Marseille pendant des siècles".
Bref je suis loin d'être un spécialiste de la saponification. Si je comprends bien, la saponification n'est pas faite à froid. Dans ce cas, qu'en est-il de la glycérine ?
Quelqu'un pourrait m'éclairer ?
Re: savon ou gel douche ?
Jeu 09 Aoû 2012, 21:01
La saponisation à froid est une mode pour berner les gens il suffit de connaître son métier et de le faire à chaud mais à une température qui ne dénature pas les produits ajoutés sinon évidemment c'est mort , voilà un petit texte qui pourra t'aider à comprendre je pense:
Le savon, toute une histoire...
En fait, il est impossible de fixer avec précision la "date de naissance" du savon. Cependant, des traces écrites mentionnant son existence ont été trouvées au moyen orient et en Egypte. Ces preuves remontent entre 4500 et 5000 ans avant J.C..
Un papyrus est actuellement conservé au musée de Leipzig, le "papyrus Eber";
Il y est écrit que le savon était employé comme produit médicinal.
On s'accorde à penser que les Egyptiens employaient du "natron" comme alcali (carbonate de soude naturel qu'ils trouvaient dans les lacs salés situés en haute Egypte) qu'ils faisaient chauffer avec des huiles ou/et des graisses.
Une autre référence à la fabrication et à l'emploi du savon à été trouvée sur le fameux cylindre de GUDEA, un roi Sumérien du troisième millénaire avant Jésus Christ. On y lit : Ainsi, il me purifie avec l'eau, ainsi, il nettoie avec la potasse, ainsi se fait le mélange de l'huile pure et de la potasse...
En 1957, des tablettes d'argile écrites en Sumérien ont été découvertes dans le sud de l'Irak.
Ces tablettes font référence à l'emploi de savon pour nettoyer la laine et datent approximativement de 2500 ans avant Jésus Christ.
Plus tard, en Syrie il y a environ 3 000 ans, le savon était fait avec de l'huile d'olive et de la soude végétale (obtenue à partir de cendres de plantes). Ce savon était particulièrement réputé pour ses propriétés désinfectantes, dues principalement à l'usage d'huile de baies de laurier dans sa fabrication.
Ce savon existe toujours : le fameux savon d'Alep.
Encore plus tard, les Phéniciens, excellents navigateurs et commerçants installèrent un campement et un comptoir dans le delta du Rhône.
Ils créent la ville de Phocée aux environs de 600 avant Jésus Christ et y produisent du savon.
Aujourd'hui, Phocée s'appelle Marseille...
Les Celtes entretenaient des relations commerciales très étroites avec les Phocéens et ont appris leur savoir faire.
Faute d'huile d'olive, les tribus Gauloises, Celtes et Germaines employèrent de la graisse de chèvre et des cendres de hêtre pour confectionner une sorte de pommade qu'ils employaient pour nettoyer et entretenir leurs cheveux...
Ils appelaient cette pommade "sapo"
À partir du XVe siècle, la région de Marseille devient un centre de production important, utilisant l'huile d'olive locale. La soude (à l'époque le mot « soude » désignait le carbonate de sodium) provient d'abord des cendres obtenues par la combustion de plantes comme la salicorne.
En 1791, le Français Nicolas Leblanc invente un procédé permettant d'obtenir de la soude à partir d'eau de mer. Cette découverte révolutionnera l'industrie de La Savonnerie.
Se basant sur ces travaux, c'est en 1823, que le chimiste Eugène Chevreul, (encore un Français), explique la réaction de saponification et démontre que les corps gras sont formés d'une combinaison entre glycérol et acides gras.
Au XIXe siècle, des huiles de coprah et de palme venant d'outre-mer sont employées dans les savons.
Aujourd'hui, le savon est concurrencé par les tensioactifs synthétiques qui sont utilisés dans les détergents, les gels douches et les pains dermatologiques sans savon ou "syndets"(pour Synthetic Detergent)
Les multiples emplois du savon (toilette corporelle, shampoing, lessive, vaisselle, entretien des sols et des sanitaires...) en font un marché très rentable pour les industriels mais, ces produits "modernes" (lessives et autres gels douche) sont très discutables...
Tant par leur impact écologique (par la production, les emballages et la pollution des eaux usées) que par leur innocuité (risques d'allergies dû à la multitude de composants nouveaux) et,
que dire quand à leur efficacité....
Ainsi, pour la toilette corporelle, les produits "sans savon" se sont installés sur la croyance en l'effet déshydratant du savon.
(certains savons, par exemple à la glycérine et au beurre de karité comme les nôtres, respectent pourtant particulièrement bien l'épiderme).
Il est remarquable que dans ces produits le savon est remplacé par le Laureth sulfate de sodium (nommé sodium laureth sulfate dans les compositions)
Le Lauryl éther sulfate de sodium ou Laureth sulfate de sodium, est un détergent et surfactant ionique fort, couramment utilisé en biochimie et biologie moléculaire.
On le retrouve dans divers produits ménagers (savon liquide, gel douche, shampooing, pâtes dentifrices etc.).
Il est peu onéreux et est un agent moussant très efficace (moussant ne signifie pas lavant !!!)
Quand à l'innocuité de ces produits, a t'on vraiment le recul nécessaire ?
Alors, Gel douche ou savon ?
Pour nous, c'est très clair....
La Saponification
Ce terme désigne une réaction chimique au cours de laquelle un acide gras (huile ou graisse) réagit avec une base (soude - NaOH ou potasse - KOH).
Cette réaction produit du Savon, de la glycérine et de la chaleur (réaction exothermique).
En général, les savons fabriqués à partir de soude sont durs. Les savons fabriqués à partir de potasse sont mous ou liquides.
Grâce aux travaux de Chevreul(voir paragraphe précédent), on a pu déterminer de façon très précise la quantité d'alcali nécessaire pour provoquer cette réaction (et créer du savon), en fonction de l'acide gras utilisé. C'est l'indice SAP
En clair, on n'utilisera pas la même quantité de potasse (ou de soude) pour saponifier de l'huile de palme ou pour saponifier du suif). Chaque huile ou graisse possède son propre indice SAP.
Nous nous référerons donc à l'indice de saponification (indice SAP).
Cet indice correspond à la quantité de potasse (hydroxyde de potassium, potasse caustique) en milligrammes nécessaire pour saponifier un gramme d'huile (ou de graisse)
Quand on utilise de la soude comme alcali (hydroxyde de sodium, soude caustique), on multipliera cet indice par 0,71
Chimistes en herbe, reportez vous au tableau suivant, (la liste n'est bien sûr pas complète) :
Indice SAP.
Huile ou graisse pour 1 g. Potasse en mg Soude en mg.
huile d'amande 192,5 137,2
huile d'avocat 187,5 133,7
Suif de Boeuf 197,0 140,5
huile d'olive 189,7 135,2
huile de palme 199,1 141,9
Saindoux 194,6 138,7
Beurre de karité 180,0 128,3
huile de coprah (coco) 268.0 191.2
huile de ricin 190.0 137.5
huile de maïs 192.0 129.8
huile de noisette 195.0 139.0
huile de germe de blé 185.0 131.9
Le tableau suivant liste les matières grasses qui sont le plus souvent utilisées lors de la fabrication des savons. Il vous aidera à y voir plus clair quand vous vous penchez sur les ingrédients qui apparaissent sur l'emballage des savons.
Ces ingrédients sont codifiés, c'est le code INCI. Sur l'étiquette, ces composants sont listés du plus présent au moins présent.
Si le savon est un savon liquide (fabriqué à base de potasse), il faut remplacer « sodium » par « potassium » dans les noms INCI.
Matières Grasses employées Code INCI
Suif (graisse de boeuf) Sodium tallowate
Saindoux (graisse de porc) Sodium lardate
Huile d'arachide Sodium peanutate
Huile d'olive Sodium olivate
Huile de coprah (noix de coco) Sodium cocoate
Huile de palme Sodium palmate
Huile de palmiste Sodium palm kernelate
Finalement, le savon, c'est quoi ?
Le savon est un tensioactif.
Les propriétés détergentes des molécules de savon (carboxylate de sodium - R-CO2-Na / pour le savon fait avec de la soude) sont dues à leur amphiphilie : La molécule de savon se présente sous la forme d'une longue chaîne d'atomes dont une extrémité, polarisée négativement, est hydrophile tandis que l'autre extrémité est lipophile.
Plus simplement, cette dernière extrémité se fixe donc facilement sur les graisses (lipophile) l'autre restant en contact avec l'eau de rinçage (hydrophile).
Lors de la toilette, le savon dissout la graisse constituant le film hydrolipidique qui recouvre la peau (le sébum).
La graisse est entraînée dans l'eau avec les saletés qu'elle contient. L'inconvénient est que le film hydrolipidique sert à protéger la peau et à retenir son eau.
Le savonnage ou tout lavage à l'aide de produits comportant des tensio-actifs, par exemple les gels pour la douche ou les lessives fragilise donc la peau, jusqu'à ce que le film hydrolipidique se reconstitue (au bout de quelques heures).
Le savon est basique (ou alcalin). Son pH est proche de 11 pour le Marseille traditionnel et de 7 pour le nôtre. Lors de la toilette, il perturbe l'acidité de la peau (dont le pH est proche de 5).
Dans une eau dure, les molécules du savon réagissent avec les ions calcium et forment des dépôts de sels de calcium et on a besoin d'une plus grande quantité de savon pour nettoyer. Pour éviter ces inconvénients, on ajoute aujourd'hui aux savons des agents anticalcaires comme l'EDTA.
pour résumer,le savon est donc constitué principalement de carboxylates de sodium ou de potassium (qui sont les molécules de savon) ,d 'eau et de glycerol (ou glycérine).
La glycérine est issue de la saponification. Elle apporte des propriétés hydratantes au savon.
Un savon surgras est enrichi en agents surgraissants, par exemple des huiles végétales. La présence d'huiles limite le dessèchement dû au savon qui enlève le film gras (film hydrolipidique) recouvrant naturellement la peau.
Le savon noir ou savon mou est obtenu à partir d'huile végétale (huile de lin par exemple) et de potasse. On le trouve dans les magasins de bricolage et est destiné aux tâches ménagères.
Le savon sans savon (terme absurde vous en conviendrez), ne contient pas de molécules de savon. Appelé aussi pain dermatologique ou syndet (pour synthetic detergent), il est à base de tensioactifs synthétiques. Son pH est proche du pH de la peau.
Le parfum
Nous abordons maintenant un vaste et passionnant sujet. Le petit exposé qui suit n'est en aucun cas complet et définitif. Nous l'avons rédigé à votre attention afin que quelques voiles soient levés et peut être aussi pour bousculer quelques idées reçues... Néanmoins, nous attirons votre attention sur le fait que naturel ou de synthèse, c'est le parfum qui est (parfois) la cause d'intolérances cutanées; aussi, si vous êtes de ces malheureux qui ne pouvez utiliser un savon sans qu'il s'ensuive rougeurs et autres démangeaisons, orientez vous vers des savons sans parfum, enrichis de beurre de karité, d'huile d'amande douce... Eliminez la cause, vous réglerez le problème...
Outre les molécules de synthèse (majoritaires), les substances odoriférantes naturelles utilisées dans l'industrie du parfum sont d'origine animale ou végétale.
•Animale
: Certaines sécrétions animales contiennent des substances odoriférantes qui augmentent les qualités de diffusion et la persistance du parfum. De telles substances et leurs constituants agissent comme fixateurs en empêchant les composants du parfum les plus volatils de s'évaporer trop rapidement; On les emploie généralement sous forme de solutions alcooliques (après macération).
Ces produits comprennent:
•1. L'ambre gris : Substance légère, presque inodore et légèrement graisseuse sécrétée par l'intestin du cachalot. Elle était communément utilisée comme fixateur dans les parfums et donnait une note riche, fumée, veloutée, proche du musc.
•2. Le castoréum, extrait des deux glandes préputiales du Castor mâle , son odeur tient du cuir, de l'huile animale, de la fourrure. La substance est un peu grasse, très riche, parfois un peu colorée par l'alimentation du castor. Elle est utilisée dans les parfums de type ambré (ou oriental), ainsi que dans certains parfums masculins.
Le castoréum est de moins en moins utilisé en parfumerie car son extraction nécessite de tuer l'animal. Cependant, les progrès de la chimie organique permettent aujourd'hui de produire un équivalent synthétique qui, même s'il n'a pas forcément toute la finesse du castoréum, évite un massacre inutile.
•3. La civette, extraite du chat musqué-civette. La civettone (ou civétone), est un composé chimique odorant de la civette produit par l'animal. Cette pâte marron à l'odeur sucrée très forte s'accumule dans une poche située entre l'anus et les organes génitaux de la femelle. De nos jours, pour protéger l'espèce, ce composé est obtenu par synthèse.
•4. Le musc, extrait du chevrotin porte-musc (moschus moschiférus ). Animal de la famille des moschidés vivant dans les montagnes d'Asie à plus de 2000 mètres d'altitude, reconnaissable à ses canines longues de 5 à 7 cm.
Cet animal possède une glande de la taille d'une petite orange, placée sous la peau de l'abdomen et produite pendant la période du rut. Cette glande renferme une sécrétion brune, de consistance huileuse quand elle est fraîche, dure et cassante quand elle est sèche. Le musc séché a une valeur commerciale relativement médiocre. On lui préfère de loin le musc conservé dans sa glande, connu sous le nom de musc en vessie. Les muscs les plus réputés étaient au XIXe siècle ceux de Nankin, du Tonkin, du Yunnan, du Bengale et de Russie.
Là encore, il y a un problème : pour récolter la précieuse matière (environ 30 grammes par chevrotin), il faut tuer la bête, et l'espèce est aujourd'hui menacée d'extinction. Elle est donc protégée, et de sévères mesures sont prises (en principe) contre les trafiquants. Heureusement pour les parfumeurs, la muscone, composant essentiel du musc, est produite depuis plus d'un siècle de façon artificielle avec les muscs nitrés.
Le musc entre comme fixateur (ou note de fond) dans plusieurs parfums pour hommes, mais aussi dans les parfums féminins de type oriental ou ambré.
Mais le musc reste actuellement très utilisé en Asie, et plus particulièrement en Chine, où il entre dans la composition de nombreux "remèdes traditionnels".
Actuellement des chercheurs chinois étudient les moyens de remplacer le musc naturel par d'autres composés, et une autre équipe a réussi à maintenir et faire reproduire en captivité le chevrotin, permettant ainsi le prélèvement du musc par curetage de la glande plutôt que par l'abattage de l'animal.
En 1888, Albert Baur réalise la synthèse du premier musc nitré. Nommé « Musc de Baur » en l'honneur de son inventeur. Ce fut aussi le premier produit chimique à l'odeur musquée à être employé en parfumerie.
Le mot musc vient du bas-latin muscus, emprunté au grec, dérivé lui-même du persan mušk, que l'on rattache souvent à un mot sanskrit ayant le sens de testicule...
Au fait, le musc se prononce "MUSC" et pas "meuusk" (comme nous l'entendons trop souvent).
Toutefois, ces matières premières naturelles ont pratiquement disparu du marché ( animaux protégés, coût élevé, incertitudes d'approvisionnement, fraudes...). Leurs odeurs caractéristiques ont été reproduites par synthèse chimique à l'exception peut être du castoréum dont la formule est extrêmement complexe.
•Végétale
: Les méthodes d'extraction sont les suivantes:
Par entraînement à la vapeur d'eau : Cette méthode permet d'obtenir par distillation les essences ou huiles essentielles : selon la plante, les fleurs, feuilles, graines, fruits, tiges, racines sont placés dans une cuve de l'alambic. Les végétaux reposent sur une grille; sous cette grille, de l'eau est portée à ébullition. La vapeur obtenue traverse la masse végétale et entraîne ses composants volatils, cette vapeur parfumée est condensée dans un réfrigérant fixé à la sortie de l'alambic. On obtient alors un mélange hétérogène d'eau et d'essence (densité). Le séparateur florentin dissocie enfin l' huile essentielle de l'eau florale.
Bien sûr, l'opération a subi de nombreux perfectionnements au cours des dernières décennies dont notamment une restriction du “col de cygne” à la sortie immédiate de l'alambic. Cette restriction permet d'obtenir une augmentation de la pression et donc une élévation de la température de la vapeur. Cette amélioration facilite l'entraînement des composants peu volatils ( essence de vétiver, d'iris...)
Le perfectionnement a porté également sur son automatisation. L'huile essentielle peut être utilisée telle quelle par le parfumeur ou bien être traitée chimiquement pour en isoler les composants.
L'extraction par solvants : L'extraction des produits floraux par les solvants volatils a vu le jour à Grasse vers la fin du XIXème siècle. Depuis, de nombreuses usines se sont développées autour de ce procédé. Les solvants mis en œuvre sont:
•le cyclohexane, qui a remplacé le benzène.
•certains carbures aliphatiques tels que: le butane, le pentane et surtout l'hexane (coupe pétrolière en C6)
•et l'anhydride carbonique à l'état supercritique.
C'est précisément le développement de l'industrie pétrolière à la fin du siècle dernier qui a permis les avancées rapides de ces méthodes d'extraction.
Il résulte de ce procédé une essence d'aspect solide: la concrète. Composée d'un mélange généralement homogène de cires ( inodores ) et de constituants odorants. Le traitement de ces concrètes par l'alcool éthylique conduit aux essences absolues ou absolues.
A côté des fleurs, on traite également par les solvants volatils des produits végétaux secs comme les lichens, les gommes, les résines... On obtient ainsi des produits appelés résinoïdes.
L'enfleurage : Cette technique ancienne fût mise au point à Grasse : on étend de la graisse animale (porc ou bœuf) dans un cadre posé sur une plaque de verre puis, on dispose les fleurs à même la graisse et on empile ces cadres. Le but est d'obtenir une pommade suffisamment parfumée, il faut changer la charge de fleurs et renouveler l'opération plusieurs dizaines de fois durant 10 à 12 semaines. Ainsi, les graisses se chargent d'odeurs; les pétales (n'étant pas chauffés ou abîmés) dégagent leur odeur plus longtemps. C'est l'expression du parfum véritable de la fleur. Puis, les graisses une fois saturées sont traitées à l'alcool. le “lavage” alcoolique est ensuite distillé pour obtenir le concentré de pommade. Cette technique est particulièrement bien décrite dans le merveilleux roman de Patrick SÜSKIND, Le Parfum. (A lire absolument si ce n'est pas déjà fait !!!)
L'extraction par expression : L'huile essentielle des agrumes est extraite de la peau de ces fruits.
Le savon, toute une histoire...
En fait, il est impossible de fixer avec précision la "date de naissance" du savon. Cependant, des traces écrites mentionnant son existence ont été trouvées au moyen orient et en Egypte. Ces preuves remontent entre 4500 et 5000 ans avant J.C..
Un papyrus est actuellement conservé au musée de Leipzig, le "papyrus Eber";
Il y est écrit que le savon était employé comme produit médicinal.
On s'accorde à penser que les Egyptiens employaient du "natron" comme alcali (carbonate de soude naturel qu'ils trouvaient dans les lacs salés situés en haute Egypte) qu'ils faisaient chauffer avec des huiles ou/et des graisses.
Une autre référence à la fabrication et à l'emploi du savon à été trouvée sur le fameux cylindre de GUDEA, un roi Sumérien du troisième millénaire avant Jésus Christ. On y lit : Ainsi, il me purifie avec l'eau, ainsi, il nettoie avec la potasse, ainsi se fait le mélange de l'huile pure et de la potasse...
En 1957, des tablettes d'argile écrites en Sumérien ont été découvertes dans le sud de l'Irak.
Ces tablettes font référence à l'emploi de savon pour nettoyer la laine et datent approximativement de 2500 ans avant Jésus Christ.
Plus tard, en Syrie il y a environ 3 000 ans, le savon était fait avec de l'huile d'olive et de la soude végétale (obtenue à partir de cendres de plantes). Ce savon était particulièrement réputé pour ses propriétés désinfectantes, dues principalement à l'usage d'huile de baies de laurier dans sa fabrication.
Ce savon existe toujours : le fameux savon d'Alep.
Encore plus tard, les Phéniciens, excellents navigateurs et commerçants installèrent un campement et un comptoir dans le delta du Rhône.
Ils créent la ville de Phocée aux environs de 600 avant Jésus Christ et y produisent du savon.
Aujourd'hui, Phocée s'appelle Marseille...
Les Celtes entretenaient des relations commerciales très étroites avec les Phocéens et ont appris leur savoir faire.
Faute d'huile d'olive, les tribus Gauloises, Celtes et Germaines employèrent de la graisse de chèvre et des cendres de hêtre pour confectionner une sorte de pommade qu'ils employaient pour nettoyer et entretenir leurs cheveux...
Ils appelaient cette pommade "sapo"
À partir du XVe siècle, la région de Marseille devient un centre de production important, utilisant l'huile d'olive locale. La soude (à l'époque le mot « soude » désignait le carbonate de sodium) provient d'abord des cendres obtenues par la combustion de plantes comme la salicorne.
En 1791, le Français Nicolas Leblanc invente un procédé permettant d'obtenir de la soude à partir d'eau de mer. Cette découverte révolutionnera l'industrie de La Savonnerie.
Se basant sur ces travaux, c'est en 1823, que le chimiste Eugène Chevreul, (encore un Français), explique la réaction de saponification et démontre que les corps gras sont formés d'une combinaison entre glycérol et acides gras.
Au XIXe siècle, des huiles de coprah et de palme venant d'outre-mer sont employées dans les savons.
Aujourd'hui, le savon est concurrencé par les tensioactifs synthétiques qui sont utilisés dans les détergents, les gels douches et les pains dermatologiques sans savon ou "syndets"(pour Synthetic Detergent)
Les multiples emplois du savon (toilette corporelle, shampoing, lessive, vaisselle, entretien des sols et des sanitaires...) en font un marché très rentable pour les industriels mais, ces produits "modernes" (lessives et autres gels douche) sont très discutables...
Tant par leur impact écologique (par la production, les emballages et la pollution des eaux usées) que par leur innocuité (risques d'allergies dû à la multitude de composants nouveaux) et,
que dire quand à leur efficacité....
Ainsi, pour la toilette corporelle, les produits "sans savon" se sont installés sur la croyance en l'effet déshydratant du savon.
(certains savons, par exemple à la glycérine et au beurre de karité comme les nôtres, respectent pourtant particulièrement bien l'épiderme).
Il est remarquable que dans ces produits le savon est remplacé par le Laureth sulfate de sodium (nommé sodium laureth sulfate dans les compositions)
Le Lauryl éther sulfate de sodium ou Laureth sulfate de sodium, est un détergent et surfactant ionique fort, couramment utilisé en biochimie et biologie moléculaire.
On le retrouve dans divers produits ménagers (savon liquide, gel douche, shampooing, pâtes dentifrices etc.).
Il est peu onéreux et est un agent moussant très efficace (moussant ne signifie pas lavant !!!)
Quand à l'innocuité de ces produits, a t'on vraiment le recul nécessaire ?
Alors, Gel douche ou savon ?
Pour nous, c'est très clair....
La Saponification
Ce terme désigne une réaction chimique au cours de laquelle un acide gras (huile ou graisse) réagit avec une base (soude - NaOH ou potasse - KOH).
Cette réaction produit du Savon, de la glycérine et de la chaleur (réaction exothermique).
En général, les savons fabriqués à partir de soude sont durs. Les savons fabriqués à partir de potasse sont mous ou liquides.
Grâce aux travaux de Chevreul(voir paragraphe précédent), on a pu déterminer de façon très précise la quantité d'alcali nécessaire pour provoquer cette réaction (et créer du savon), en fonction de l'acide gras utilisé. C'est l'indice SAP
En clair, on n'utilisera pas la même quantité de potasse (ou de soude) pour saponifier de l'huile de palme ou pour saponifier du suif). Chaque huile ou graisse possède son propre indice SAP.
Nous nous référerons donc à l'indice de saponification (indice SAP).
Cet indice correspond à la quantité de potasse (hydroxyde de potassium, potasse caustique) en milligrammes nécessaire pour saponifier un gramme d'huile (ou de graisse)
Quand on utilise de la soude comme alcali (hydroxyde de sodium, soude caustique), on multipliera cet indice par 0,71
Chimistes en herbe, reportez vous au tableau suivant, (la liste n'est bien sûr pas complète) :
Indice SAP.
Huile ou graisse pour 1 g. Potasse en mg Soude en mg.
huile d'amande 192,5 137,2
huile d'avocat 187,5 133,7
Suif de Boeuf 197,0 140,5
huile d'olive 189,7 135,2
huile de palme 199,1 141,9
Saindoux 194,6 138,7
Beurre de karité 180,0 128,3
huile de coprah (coco) 268.0 191.2
huile de ricin 190.0 137.5
huile de maïs 192.0 129.8
huile de noisette 195.0 139.0
huile de germe de blé 185.0 131.9
Le tableau suivant liste les matières grasses qui sont le plus souvent utilisées lors de la fabrication des savons. Il vous aidera à y voir plus clair quand vous vous penchez sur les ingrédients qui apparaissent sur l'emballage des savons.
Ces ingrédients sont codifiés, c'est le code INCI. Sur l'étiquette, ces composants sont listés du plus présent au moins présent.
Si le savon est un savon liquide (fabriqué à base de potasse), il faut remplacer « sodium » par « potassium » dans les noms INCI.
Matières Grasses employées Code INCI
Suif (graisse de boeuf) Sodium tallowate
Saindoux (graisse de porc) Sodium lardate
Huile d'arachide Sodium peanutate
Huile d'olive Sodium olivate
Huile de coprah (noix de coco) Sodium cocoate
Huile de palme Sodium palmate
Huile de palmiste Sodium palm kernelate
Finalement, le savon, c'est quoi ?
Le savon est un tensioactif.
Les propriétés détergentes des molécules de savon (carboxylate de sodium - R-CO2-Na / pour le savon fait avec de la soude) sont dues à leur amphiphilie : La molécule de savon se présente sous la forme d'une longue chaîne d'atomes dont une extrémité, polarisée négativement, est hydrophile tandis que l'autre extrémité est lipophile.
Plus simplement, cette dernière extrémité se fixe donc facilement sur les graisses (lipophile) l'autre restant en contact avec l'eau de rinçage (hydrophile).
Lors de la toilette, le savon dissout la graisse constituant le film hydrolipidique qui recouvre la peau (le sébum).
La graisse est entraînée dans l'eau avec les saletés qu'elle contient. L'inconvénient est que le film hydrolipidique sert à protéger la peau et à retenir son eau.
Le savonnage ou tout lavage à l'aide de produits comportant des tensio-actifs, par exemple les gels pour la douche ou les lessives fragilise donc la peau, jusqu'à ce que le film hydrolipidique se reconstitue (au bout de quelques heures).
Le savon est basique (ou alcalin). Son pH est proche de 11 pour le Marseille traditionnel et de 7 pour le nôtre. Lors de la toilette, il perturbe l'acidité de la peau (dont le pH est proche de 5).
Dans une eau dure, les molécules du savon réagissent avec les ions calcium et forment des dépôts de sels de calcium et on a besoin d'une plus grande quantité de savon pour nettoyer. Pour éviter ces inconvénients, on ajoute aujourd'hui aux savons des agents anticalcaires comme l'EDTA.
pour résumer,le savon est donc constitué principalement de carboxylates de sodium ou de potassium (qui sont les molécules de savon) ,d 'eau et de glycerol (ou glycérine).
La glycérine est issue de la saponification. Elle apporte des propriétés hydratantes au savon.
Un savon surgras est enrichi en agents surgraissants, par exemple des huiles végétales. La présence d'huiles limite le dessèchement dû au savon qui enlève le film gras (film hydrolipidique) recouvrant naturellement la peau.
Le savon noir ou savon mou est obtenu à partir d'huile végétale (huile de lin par exemple) et de potasse. On le trouve dans les magasins de bricolage et est destiné aux tâches ménagères.
Le savon sans savon (terme absurde vous en conviendrez), ne contient pas de molécules de savon. Appelé aussi pain dermatologique ou syndet (pour synthetic detergent), il est à base de tensioactifs synthétiques. Son pH est proche du pH de la peau.
Le parfum
Nous abordons maintenant un vaste et passionnant sujet. Le petit exposé qui suit n'est en aucun cas complet et définitif. Nous l'avons rédigé à votre attention afin que quelques voiles soient levés et peut être aussi pour bousculer quelques idées reçues... Néanmoins, nous attirons votre attention sur le fait que naturel ou de synthèse, c'est le parfum qui est (parfois) la cause d'intolérances cutanées; aussi, si vous êtes de ces malheureux qui ne pouvez utiliser un savon sans qu'il s'ensuive rougeurs et autres démangeaisons, orientez vous vers des savons sans parfum, enrichis de beurre de karité, d'huile d'amande douce... Eliminez la cause, vous réglerez le problème...
Outre les molécules de synthèse (majoritaires), les substances odoriférantes naturelles utilisées dans l'industrie du parfum sont d'origine animale ou végétale.
•Animale
: Certaines sécrétions animales contiennent des substances odoriférantes qui augmentent les qualités de diffusion et la persistance du parfum. De telles substances et leurs constituants agissent comme fixateurs en empêchant les composants du parfum les plus volatils de s'évaporer trop rapidement; On les emploie généralement sous forme de solutions alcooliques (après macération).
Ces produits comprennent:
•1. L'ambre gris : Substance légère, presque inodore et légèrement graisseuse sécrétée par l'intestin du cachalot. Elle était communément utilisée comme fixateur dans les parfums et donnait une note riche, fumée, veloutée, proche du musc.
•2. Le castoréum, extrait des deux glandes préputiales du Castor mâle , son odeur tient du cuir, de l'huile animale, de la fourrure. La substance est un peu grasse, très riche, parfois un peu colorée par l'alimentation du castor. Elle est utilisée dans les parfums de type ambré (ou oriental), ainsi que dans certains parfums masculins.
Le castoréum est de moins en moins utilisé en parfumerie car son extraction nécessite de tuer l'animal. Cependant, les progrès de la chimie organique permettent aujourd'hui de produire un équivalent synthétique qui, même s'il n'a pas forcément toute la finesse du castoréum, évite un massacre inutile.
•3. La civette, extraite du chat musqué-civette. La civettone (ou civétone), est un composé chimique odorant de la civette produit par l'animal. Cette pâte marron à l'odeur sucrée très forte s'accumule dans une poche située entre l'anus et les organes génitaux de la femelle. De nos jours, pour protéger l'espèce, ce composé est obtenu par synthèse.
•4. Le musc, extrait du chevrotin porte-musc (moschus moschiférus ). Animal de la famille des moschidés vivant dans les montagnes d'Asie à plus de 2000 mètres d'altitude, reconnaissable à ses canines longues de 5 à 7 cm.
Cet animal possède une glande de la taille d'une petite orange, placée sous la peau de l'abdomen et produite pendant la période du rut. Cette glande renferme une sécrétion brune, de consistance huileuse quand elle est fraîche, dure et cassante quand elle est sèche. Le musc séché a une valeur commerciale relativement médiocre. On lui préfère de loin le musc conservé dans sa glande, connu sous le nom de musc en vessie. Les muscs les plus réputés étaient au XIXe siècle ceux de Nankin, du Tonkin, du Yunnan, du Bengale et de Russie.
Là encore, il y a un problème : pour récolter la précieuse matière (environ 30 grammes par chevrotin), il faut tuer la bête, et l'espèce est aujourd'hui menacée d'extinction. Elle est donc protégée, et de sévères mesures sont prises (en principe) contre les trafiquants. Heureusement pour les parfumeurs, la muscone, composant essentiel du musc, est produite depuis plus d'un siècle de façon artificielle avec les muscs nitrés.
Le musc entre comme fixateur (ou note de fond) dans plusieurs parfums pour hommes, mais aussi dans les parfums féminins de type oriental ou ambré.
Mais le musc reste actuellement très utilisé en Asie, et plus particulièrement en Chine, où il entre dans la composition de nombreux "remèdes traditionnels".
Actuellement des chercheurs chinois étudient les moyens de remplacer le musc naturel par d'autres composés, et une autre équipe a réussi à maintenir et faire reproduire en captivité le chevrotin, permettant ainsi le prélèvement du musc par curetage de la glande plutôt que par l'abattage de l'animal.
En 1888, Albert Baur réalise la synthèse du premier musc nitré. Nommé « Musc de Baur » en l'honneur de son inventeur. Ce fut aussi le premier produit chimique à l'odeur musquée à être employé en parfumerie.
Le mot musc vient du bas-latin muscus, emprunté au grec, dérivé lui-même du persan mušk, que l'on rattache souvent à un mot sanskrit ayant le sens de testicule...
Au fait, le musc se prononce "MUSC" et pas "meuusk" (comme nous l'entendons trop souvent).
Toutefois, ces matières premières naturelles ont pratiquement disparu du marché ( animaux protégés, coût élevé, incertitudes d'approvisionnement, fraudes...). Leurs odeurs caractéristiques ont été reproduites par synthèse chimique à l'exception peut être du castoréum dont la formule est extrêmement complexe.
•Végétale
: Les méthodes d'extraction sont les suivantes:
Par entraînement à la vapeur d'eau : Cette méthode permet d'obtenir par distillation les essences ou huiles essentielles : selon la plante, les fleurs, feuilles, graines, fruits, tiges, racines sont placés dans une cuve de l'alambic. Les végétaux reposent sur une grille; sous cette grille, de l'eau est portée à ébullition. La vapeur obtenue traverse la masse végétale et entraîne ses composants volatils, cette vapeur parfumée est condensée dans un réfrigérant fixé à la sortie de l'alambic. On obtient alors un mélange hétérogène d'eau et d'essence (densité). Le séparateur florentin dissocie enfin l' huile essentielle de l'eau florale.
Bien sûr, l'opération a subi de nombreux perfectionnements au cours des dernières décennies dont notamment une restriction du “col de cygne” à la sortie immédiate de l'alambic. Cette restriction permet d'obtenir une augmentation de la pression et donc une élévation de la température de la vapeur. Cette amélioration facilite l'entraînement des composants peu volatils ( essence de vétiver, d'iris...)
Le perfectionnement a porté également sur son automatisation. L'huile essentielle peut être utilisée telle quelle par le parfumeur ou bien être traitée chimiquement pour en isoler les composants.
L'extraction par solvants : L'extraction des produits floraux par les solvants volatils a vu le jour à Grasse vers la fin du XIXème siècle. Depuis, de nombreuses usines se sont développées autour de ce procédé. Les solvants mis en œuvre sont:
•le cyclohexane, qui a remplacé le benzène.
•certains carbures aliphatiques tels que: le butane, le pentane et surtout l'hexane (coupe pétrolière en C6)
•et l'anhydride carbonique à l'état supercritique.
C'est précisément le développement de l'industrie pétrolière à la fin du siècle dernier qui a permis les avancées rapides de ces méthodes d'extraction.
Il résulte de ce procédé une essence d'aspect solide: la concrète. Composée d'un mélange généralement homogène de cires ( inodores ) et de constituants odorants. Le traitement de ces concrètes par l'alcool éthylique conduit aux essences absolues ou absolues.
A côté des fleurs, on traite également par les solvants volatils des produits végétaux secs comme les lichens, les gommes, les résines... On obtient ainsi des produits appelés résinoïdes.
L'enfleurage : Cette technique ancienne fût mise au point à Grasse : on étend de la graisse animale (porc ou bœuf) dans un cadre posé sur une plaque de verre puis, on dispose les fleurs à même la graisse et on empile ces cadres. Le but est d'obtenir une pommade suffisamment parfumée, il faut changer la charge de fleurs et renouveler l'opération plusieurs dizaines de fois durant 10 à 12 semaines. Ainsi, les graisses se chargent d'odeurs; les pétales (n'étant pas chauffés ou abîmés) dégagent leur odeur plus longtemps. C'est l'expression du parfum véritable de la fleur. Puis, les graisses une fois saturées sont traitées à l'alcool. le “lavage” alcoolique est ensuite distillé pour obtenir le concentré de pommade. Cette technique est particulièrement bien décrite dans le merveilleux roman de Patrick SÜSKIND, Le Parfum. (A lire absolument si ce n'est pas déjà fait !!!)
L'extraction par expression : L'huile essentielle des agrumes est extraite de la peau de ces fruits.
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Re: savon ou gel douche ?
Jeu 09 Aoû 2012, 21:04
c'est quand même pratique le Ctrl+C/Ctrl+V
- BobsleiiGHomeboy
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Re: savon ou gel douche ?
Ven 10 Aoû 2012, 00:14
phane10 a écrit:c'est quand même pratique le Ctrl+C/Ctrl+V
Et donc, qui pourrais me conseiller un bon savon (savon dur) respectant la peau et naturel ?
Avec une adresse ou le trouver. Qu'elle soit réelle ou virtuelle.
Re: savon ou gel douche ?
Ven 10 Aoû 2012, 00:19
Si c'est un savon à raser que tu cherches , je te conseille le MDC nature il est superbe, si c'est un savon pour la peau pour se laver quoi tu as aussi les savons au lait d'annesse bio qui est très très bien , après ça dépend des goûts??
- 33cPilier
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Re: savon ou gel douche ?
Ven 10 Aoû 2012, 00:19
Aller hop! Chez Martin
En ce qui me concerne, c'est savon au lait de bourriquette en magasin bio!
En ce qui me concerne, c'est savon au lait de bourriquette en magasin bio!
- BobsleiiGHomeboy
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Re: savon ou gel douche ?
Ven 10 Aoû 2012, 00:19
james49 a écrit:o-sensei51 a écrit:james49 a écrit:Alors moi c'est savon d'Alep (le vrai car il y en a tellement de pourri et de faux) et Roger cavailles sous la douche, voli voilou
Le savo d'Alep ne semble pas trop conseillé, pour la toilette, car trop alcalin http://www.lessentieldejulien.com/2012/07/quel-savon-choisir-la-saponification-a-froid/#comments
Si bien entendu mais il faut se faire avoir en achetant des savons d'Alep qui n'en n'ont que le nom, il y a m^me des savons d'Alep en ce moment fabriqués en France et avec un beau tampon donc tu vois jusqu'où le bisness peut aller, si tu n'as pas les bonnes adresses pour le savon d'Alep tu auras que des merdes et les gens iront conclurent qu'il y a ceci ou cela avec les savons d'alep alors qu'au contraire c'est le super top à condition de la payer, de savoir les conserver (comme le bon pinard)car plus le savon d'Alep sèche plus est cher et bon, je parle bien du vrai cube pas des merdes en savonnettes qu'ils appellent "savon d'Alep" ou des nouveaux petits cubes en vert clair qui est saponifier à froid, pas bon du tout et pas du tout le mêm résultat crois moi l'Alep ça fait 15 ans nnaître (grace aux bonnes personnes) ce qui s'y passe
Et ou trouver un vrai savon d'alep ?
- BobsleiiGHomeboy
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Re: savon ou gel douche ?
Ven 10 Aoû 2012, 00:21
james49 a écrit:Si c'est un savon à raser que tu cherches , je te conseille le MDC nature il est superbe, si c'est un savon pour la peau pour se laver quoi tu as aussi les savons au lait d'annesse bio qui est très très bien , après ça dépend des goûts??
Mes goûts sons plus pour le sans parfum ou pour les parfum assez doux et subtils.
- BobsleiiGHomeboy
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Re: savon ou gel douche ?
Ven 10 Aoû 2012, 00:22
Je jette un oeuil a ton site. Merci33c a écrit:Aller hop! Chez Martin
En ce qui me concerne, c'est savon au lait de bourriquette en magasin bio!
- BobsleiiGHomeboy
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Re: savon ou gel douche ?
Ven 10 Aoû 2012, 00:37
J'avoue que la compo est vraiment saine.BobsleiiG a écrit:Je jette un oeuil a ton site. Merci33c a écrit:Aller hop! Chez Martin
En ce qui me concerne, c'est savon au lait de bourriquette en magasin bio!
- InvitéInvité
Re: savon ou gel douche ?
Ven 10 Aoû 2012, 02:29
james49 a écrit:La saponisation à froid est une mode pour berner les gens il suffit de connaître son métier et de le faire à chaud mais à une température qui ne dénature pas les produits ajoutés sinon évidemment c'est mort
Merci pour cette tartine
Mais comment être sûr que les savons pour corps MDC sont saponifiés à une température qui ne dénature pas les produits ajoutés ? D'ou ma question précédente.
La réponse que j'ai reçu de MDC est vraiment vague, ne permettant pas de dire que la température n'est pas trop élévée.
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