Question pour pâte à affiler les CC

Bonjour à tous !



Voici ce que j'ai retrouvé en faisant des recherches fructueuses dans mon garage, trois pierre à affûter et de la pâte à roder pour usage mécanique, mes questions portent sur cette dernière trouvaille....
En effet il s'agit de pâte VALVEX Huile à base de carbure de silicium vert (Taille des grains selon FEPA n32 ; Fin = 220 et Gros = 120), après avoir mis les doigts dedans pour voir de quoi il en retournait, j'ai pu constater que ces deux pots de pâtes pourraient peut être servir pour l'affilage de CC ???

Je sais que la plupart des pâtes pour affilage sont à l'oxyde de chrome ... mais le faite est que je me demande si ces pâtes à roder qui peuvent quand même être utilisées pour faire le rodage de tout métaux, ne pourraient pas s'appliquer sur un cuir pour de l'affilage ?

Avez-vous déjà eu l'occasion de tester ? quelles sont vos expériences sur le sujet ?

Merci d'avance pour vos retours,

Max Ou.

je n'ai pas plus d'expérience que toi ( juste peut être là sagesse )mais quand j'ai acheter mon coupe chou. Il m'a bien dit que un coupe choux SR n'a besoin que tu cuir pour laffilage . Donc attend les conseil avant de le griller

Jargo19 a écrit: je n'ai pas plus d'expérience que toi ( juste peut être là sagesse    )mais quand j'ai acheter mon coupe chou. Il m'a bien dit que un coupe choux SR n'a  besoin que  tu cuir pour laffilage . Donc attend les conseil avant  de le griller

Merci Jargo19 pour ton message, j'ai un vieux CC sur lequel je fais mes expériences juste pour voir ^^

Mais oui c'est noté je patiente

La pâte verte, ou oxyde de chrome a des grains de 5 microns!!
Quand aux pierres à affiler, perso j'ai 1000, 3000, 6000, 8000, 10000 et 15000 grits.

Pour peu que je me souvienne,c'est de la pâte à roder les soupapes,A l'époque,ils rodaient les soupapes sur les sièges des culasses.Il y avait différentes graduations,mais même la plus fine,je pense pas que ce ne soit  bon pour les CC,le grain est assez gros.A la limite,il pourrait remplacer une pierre d'affûtage ?

NOOOONNN !
Ne fait surtout pas ça!
1 - Ça baigne dans une huile qui va détruire ton cuir.
2 - Le grain est beaucoup trop grossier, même pour un couteau de cuisine, imagine sur un rasoir.

Jean Goguin a écrit:NOOOONNN !
Ne fait surtout pas ça!
1 - Ça baigne dans une huile qui va détruire ton cuir.
2 - Le grain est beaucoup trop grossier, même pour un couteau de cuisine, imagine sur un rasoir.

Merci Jean Goguin

Je comptais remettre cette pâte à sa place de toute façon

Merci pour vos messages en tout cas

La pâte à roder grain 120 puis  220 paraît bien trop grossière !

Les Japonais vendent du papier abrasif qui va jusqu'à 12000, sans parler de leurs pierres à eau qui vont jusqu'à 6000.

Nous, Français, utilisions classiquement (et sans en connaître ni la provenance ni le grain - défini plus tard par les Américains de Norton et autres) les pierres à eau de nos jours identifiées sous le nom de "coticules belges" (jaunes et grises) venues des Ardennes belges.

Rappelons la procédure classique qu'apprenaient les apprentis coiffeurs (en dehors de "brèches" inexcusables de la part d'un utilisateur soigneux de son "coupe-chou" :

-pierre à l'eau (coticule belge)

-cuir à rasoir imprégné de "pâte à rasoir" d'un côté et avec cuir nu de l'autre.

Pourquoi cette méthode ancestrale née de l'expérience de multiples générations de "barbiers"  a-t-elle disparu ? Tout simplement parce qu'elle demandait beaucoup de temps. L'homme du XXe siècle (a fortiori celui du XXIe) n'a pas de temps à perdre pour aller se faire  coincer dans le RER ou les embouteillages du périphérique le matin !

Essayons de nous replacer dans ce temps béni pour les privilégiés où leur barbier fignolait son coupe-chou tous les matins avant d'exercer son art avec dextérité et fierté du travail bien fait !



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FCunctator a écrit:La pâte à roder grain 120 puis  220 paraît bien trop grossière !

Les Japonais vendent du papier abrasif qui va jusqu'à 12000, sans parler de leurs pierres à eau qui vont jusqu'à 6000.

Nous, Français, utilisions classiquement (et sans en connaître ni la provenance ni le grain - défini plus tard par les Américains de Norton et autres) les pierres à eau de nos jours identifiées sous le nom de "coticules belges" (jaunes et grises) venues des Ardennes belges.

Rappelons la procédure classique qu'apprenaient les apprentis coiffeurs (en dehors de "brèches" inexcusables de la part d'un utilisateur soigneux de son "coupe-chou" :

-pierre à l'eau (coticule belge)

-cuir à rasoir imprégné de "pâte à rasoir" d'un côté et avec cuir nu de l'autre.

Pourquoi cette méthode ancestrale née de l'expérience de multiples générations de "barbiers"  a-t-elle disparu ? Tout simplement parce qu'elle demandait beaucoup de temps. L'homme du XXe siècle (a fortiori celui du XXIe) n'a pas de temps à perdre pour aller se faire  coincer dans le RER ou les embouteillages du périphérique le matin !

Essayons de nous replacer dans ce temps béni pour les privilégiés où leur barbier fignolait son coupe-chou tous les matins avant d'exercer son art avec dextérité et fierté du travail bien fait !



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Super FCunctator Merci pour les infos

alunni a écrit:Pour peu que je me souvienne,c'est de la pâte à roder les soupapes,A l'époque,ils rodaient les soupapes sur les sièges des culasses.Il y avait différentes graduations,mais même la plus fine,je pense pas que ce ne soit  bon pour les CC,le grain est assez gros.A la limite,il pourrait remplacer une pierre d'affûtage ?

Ca se fait toujours

C’est pour l’étanchéité des soupapes

Oui, bien sur. Mais on ne fait plus beaucoup de rodage de soupapes, sauf sur des moteurs spéciaux,qui demandent un entretien régulier pour voitures de course,

alunni a écrit:Oui, bien sur. Mais on ne fait plus beaucoup de rodage de soupapes, sauf sur des moteurs spéciaux,qui demandent un entretien régulier pour voitures de course,

Car depuis la venue de l'essence sans plomb, les sièges de soupape sont durcis. Le plomb dans d'essence servait à lubrifier ces siège. Déjà, c'était long à roder à la pâte avec des sièges "moux" on n'imagine pas depuis qu'ils sont durcis.

[quote="FCunctator"]La pâte à roder grain 120 puis  220 paraît bien trop grossière !

Les Japonais vendent du papier abrasif qui va jusqu'à 12000, sans parler de leurs pierres à eau qui vont jusqu'à 6000.

Nous, Français, utilisions classiquement (et sans en connaître ni la provenance ni le grain - défini plus tard par les Américains de Norton et autres) les pierres à eau de nos jours identifiées sous le nom de "coticules belges" (jaunes et grises) venues des Ardennes belges.

Rappelons la procédure classique qu'apprenaient les apprentis coiffeurs (en dehors de "brèches" inexcusables de la part d'un utilisateur soigneux de son "coupe-chou" :

-pierre à l'eau (coticule belge)

-cuir à rasoir imprégné de "pâte à rasoir" d'un côté et avec cuir nu de l'autre.

Pourquoi cette méthode ancestrale née de l'expérience de multiples générations de "barbiers"  a-t-elle disparu ? Tout simplement parce qu'elle demandait beaucoup de temps. L'homme du XXe siècle (a fortiori celui du XXIe) n'a pas de temps à perdre pour aller se faire  coincer dans le RER ou les embouteillages du périphérique le matin !

Essayons de nous replacer dans ce temps béni pour les privilégiés où leur barbier fignolait son coupe-chou tous les matins avant d'exercer son art avec dextérité et fierté du travail bien fait !



Rien de mieux à dire...

itto a écrit:


Rien de mieux à dire...

On s'en doutait

gigabillou a écrit:

itto a écrit:


Rien de mieux à dire...

On s'en doutait

C'est pas faux

Merci à tous ceux qui ont jugé que mon texte épuisait la question.

J'ai cependant un petit remords : nous avons tous vu sur des stands de brocanteur des objets semblables aux "cuirs à rasoir", qui au lieu d'avoir du cuir des deux côtés, en avaient un en aloès. Le but était de faire tomber les ultimes bavures que produisait l'affûtage - il s'agissait alors de l'affilage.
Pour ceux que le vocabulaire intéresse, on distinguait jadis entre l'affûtage (sur pierre) et l'affilage (sur cuir ou aloès) destiné comme dit plus haut à éliminer les ultimes bavures que produisait l'affûtage, aussi fine que soit la pierre.

Pourquoi l'aloès, justement ? : je ne sais pas.