le travail : c'est quoi pour vous?

Bonjour,

comme je suis toujours curieux, j'aimerai savoir quelle importance vous accordez à votre travail?
Avez-vous un boulot qui vous plaît?
Est-ce une corvée, une passion, un passe-temps?

Personnellement, je suis un passionné. J'ai choisi mon boulot et il me plaît. Il peut me prendre énormément de temps (C'est quoi les 35 heures?).
La situation actuelle n'est pas idyllique et le ciel va peut-être bientôt s'assombrir mais, hormis ce "détail", le travail est également un moyen de s'épanouir.

Mais non, je ne suis pas un O.V.N.I. !!!

https://www.rasage-traditionnel.com/t2977-quel-est-votre-job

Je te l'accorde, on peut dire que j'ai merdé.... Même si je ne suis pas sûr que les deux topics soient rigoureusement identiques (je n'arriverai pas à répondre au mien en 2 lignes...)

Le topic n'étant pas axé sur ce que l'on fait mais sur l'importance qu'on y accorde et dont on le perçoit....
Néanmoins, si c'est un sentiment général, je m'incline. Le modérateur pourra supprimer s'il veut.

Je suis plombier électricien, cela est arrivé par hasard il y a 15 ans.
Dans le village du Lot ou j'habitais, je devais faire 100 bornes par jour pour le boulot.
Un plombier cherchait un gars, et je me suis présenté, j'étais bricoleur, mais pas plombier!!
donc essais de 6mois...qui a duré 10ans!!
J'ai tout appris sur le tas, par un ancien compagnon du "Tour de France".
Et puis cela me changeait de mon 1er boulot, quand j'étais "Parisien", je bossais à la bourse de Paris...
Maintenant je ne reviendrais pas dans un bureau, oh non!! Même si parfois c'est chiant, que les clients sont chiants ( de plus en plus depuis quelques années!!)
J'ai eu la chance de former des apprentis. Il m'est arrivé de bosser dans des endroits magnifiques..
Chaque installation est différente..
Ce n'est pas une corvée!

La vache!
Sacrée reconversion. De plus, tu as beau apprendre sur le tas, chapeau quand-même. Beaucoup croient qu'un plombier- électricien, ben... c'est un plombier-électricien.
Sauf qu'un bon, soigneux, consciencieux et compétent, c'est déjà moins répandu...

Tu formes des apprentis? Est-ce que ça te plaît? des jeunes? Motivés?

Pour ma part, je suis respponsable électromécaniciens dans l'industrie du bois. Enfin aujourd'hui, je suis hybride technicien/manager.
J'avant, j'ai bouffé 9 ans de maintenance (technicien) en agroalimentaire.
J'aime le contact avec l'humain mais je n'aimerai pas la clientèle. J'aime trouver des solutions aux problèmes, améliorer la sécurité, les conditions de travail des ouvriers.

J'ai eu pas mal de jeunes stagiaires mais comment dire... Je suis déçu du manque de motivation, de courage. Je n'en prends donc plus pour l'instant. Rien de plus usant que d'apprendre à quelqu'un...qui s'en fout.
J'en ai eu un exceptionnel mais l'adjectif est de circonstance.

Les apprentis..Vaste sujet!!
Certains sont très bien, surtout ceux que l'on a pas "punis" en les orientant d'office dans les métiers du bâtiment.
Après le manque de motivation..çà c'est quasi général..Mais bon!!
Après je ne fait pas comme je vois sur certains chantiers ou l'apprenti n'est là que pour faire la merde ou le boy..Après certains s'étonnent qu'ils se barrent au bout d'un an. Moi c'est donnant donnant, tu me fais chier, je fais pareil, tu es cool, je le suis aussi..

Dave72 a écrit:Le topic n'étant pas axé sur ce que l'on fait mais sur l'importance qu'on y accorde et dont on le perçoit....

C'est ma foi vrai !

Mon métier me plait, mais l'environnement m'emmerde.

Désolé pour nos amis français, mais depuis qu'on a été rachetés par une banque française, la situation s'est nettement dégradé, bien que je pense que ce n'est pas tout à fait de leur faute, mais l'arrivée du mode de fonctionnement français, centralisé, hyper hiérarchisé, dans une boite belge, ben ça fait du dégât

Sinon mon métier me plait bien: le travail y est fort changeant, la nouveauté est souvent de la partie, un mariage de développement de produit, de marketing et de commercialisation directe qui me plait bien (c'est d'ailleurs ce qui nous cause des ennuis: une petite équipe de franc-tireurs comme nous est assez mal considérée).

Salut


Etant infirmier en psychiatrie depuis maintenant 11 ans, on va dire que je commence sérieusement à saturer par celui-ci.

Comme décrit très bien Mach1, la hiérarchie omniprésente avec tous les intermédiaires qui ne servent à rien, et occupent leur bureau à ne rien glander la journée, ca commence sérieusement à me peser.

Un exemple : je dois envoyer un courrier à ma DRH. Ce courrier doit passer par mon cadre de santé, puis mon cadre supérieur de santé, puis le courrier arrive alors à la DRH. Je trouve cela extremement intrusif, et lourdingue à la longue !

Bref mon métier m'a toujours plu, mais à moitié on va dire. Car la logique institutionnelle n'est souvent pas la mienne ! Je me suis orienté vers ce boulot on va dire par hasard, et je le regrette un peu aujourd'hui. Mais bon difficile de faire marche arrière aujourd'hui, et de me lancer vers autre chose à mon âge (36 ans).
Je suis tout de même "en transit", car je cherche actuellement à rentrer dans l'éducation nationale comme infirmier scolaire. Si j'y arrive, j'espère que cela me redonnera un sérieux coup de boost.

Salut

Pour ma part, j'adore la plupart de mes boulots, les chevaux, j'aime être avec eux et enseigner l’équitation est un kif permanent, le sport, que ça soit aux pompiers ou juste du fitness c'est génial, par contre, je ne supporte pas certains de mes employeurs.

Autant, chez les pompiers, y'a une hiérarchie très claire, et des ordres, donc la pas de soucis, autant dans les salles privées, les patrons se prennent rapidement pour des grands patrons de multinationale, et ça génère un Turn-Over terrible.

En plus, l'un d'eux m'a supprimé des heures au profit d'un collègue, dans mon dos pendant mes vacances, donc j'ai peur de reposer des jours....

En dehors de ces problèmes, je me lève toujours avec le sourire, j'ai choisi de faire un truc que j'aime, et j'ai bossé pour, j'aime vraiment ça, même si c'est parfois difficile.
Et surtout, j'ai fait plein de truc étudiants, (du genre emballeur de petits pains chez carrouf... , des inventaires de palettes et de voitures...) qui m'aident a penser que je suis pas si mal loti.

M'enfin, normalement, je change d'employeur en septembre, ça devrait aller, mais je constate que dans l'ensemble, c'est plus la hiérarchie que le boulot qui déplait...

La hiérarchie et le cloisonnement sont une plaie!!
En plus tu te retrouves avec des frustrés qui, sous prétexte qu'il ont un soupçon de poil de cul de pouvoir, pensent pouvoir faire chier et humilier tout le monde.!!

Et qui bien sur, vont te dire que tes idées sont nulles, pour les ressortir peu de temps après en les reprenant à leurs comptes!!

Il n'ont toujours pas compris que ce n'est pas en "brisant" les gens, qu'ils travaillent mieux!!
Le "management" moderne est une hérésie pour l'humain..

Donc je suis super content de bosser dans une petite entreprise ou TOUT le monde connait son boulot se fait confiance, se respecte et surtout ne vient pas marcher sur les plates-bandes de l'autre..
Je crois donc avoir de la chance!!

Moi qui ai fait les deux côtés de la barrière, je peux te dire que j'ai souvent eu comme chef, les gens dont tu parles...

Quand je suis passé du côté obscur, j'ai vu l'envers du décors. J'ai managé jusqu'à 5 personnes (tous âges, célibataires, pères de famille) et j'ai pris une claque.

C'est pas le père de famille avec des enfants en bas âge qui vient t'emmerder, c'est le célibataire obsédé par ses loisirs (vive la génération y).
Je précise qu'en maintenance, les horaires sont......................élastiques.
La confiance, ça se mérite. Les idées et les lauriers sont pour leurs auteurs.

J'ai voulu oeuvrer dans une politique de confiance, j'ai fait erreur et j'ai morflé. ça endurcit terriblement.
Je pense que quand équilibre il y a et que tout le monde joue le jeu, une équipe fait des merveilles.

Aujourd'hui, je suis toujours prêt à encourager l'effort, à soutenir celui qui est en difficulté mais s'il y a dérive, ça se gâte.
Ma femme dit que je dois être un gros con... Gros (je participe à la grossesse), un peu mais con, c'est sûr...

Aujourd'hui, faut palper un max, sans trop en baver, avec une motivation microscopique, et des compétences aux abonnés absents. L'espoir fait vivre.

Et les jeunes ne trouvent pas de boulot... (ils ne sont pas tous comme ça).

Après avoir passer un bon nombres d'années en intérim (bâtiment, usines, maintenances de clim etc), et en taf de saisons (et oui, pas de diplômes), je suis rentré à la RATP en tant que conducteurs de Bus. Je me suis alors rappelé que tout petit, je voulais conduire ce genre d'engins. Cela m'a donc tout de suite plu.
Puis n'ayant jammais aimer les bureau... ni de rester à étouffer dans une ville tel que Paris h24. Direction l'isère.
J'y ai découvert la possibillité d'exercer ce travail en saisons (hiver été, avec toutes les stations avoisinantes). Et j'avoue que cela à été le pied malgrès des aplitudes de barjos, des clients qui te vident leurs paquets de chips par terre et te demande si tu va bien à "tel endroit" après l'avoir lu sur un panneau et la girouette du car... J'en passe et des meilleurs.

Comme toi David, ma compagne fût enceinte, et j'ai accepté un CDI....
Mon dernier boulot m'a quelque peu dégouté de ce mêtier :
- amplitudes régulières de 10-11h voir 13 ou 14h !
- horaires donnés le soir (17-18h) pour le lendemain, repos compris
- "boites de nuits" qui sont en réalités des soirés étudiantes (et on fait les soirés medecine...) ou l'on fait des navettes aller puis retour toute la nuit, pour parfois ré-enchainer sur de la ligne au petie matin. Avec tout ce qui va avec, entre autre vomis de partout dans le car......
- une paie qui n'a jamais dépasser les 1700€ (je parle de la plus grosse en 6mois)
- le grand tourisme et les "occasionels (voyages à la journée) pour les privilégiés
- Et un licenciement pour avoir conduit un car (pas le mien) qui pissait de l'huile et deux retards - Le tout après une grosse vague de recrutement et et une baisse significative du travail à faire.

Bref Je crois que tu connais à présent mon avis sur mon dernier emploi.
Et bien sur aucune indemnités ni de 13ème mois au prorata.

Je compte donc reprendre les saisons, malgrès mon petit, et profiter de mes quelques mois de chômage en inter-saisons pour profiter de ma famille et voyager un peu.
Je ne pense pas que cela soit incompatible.
Il reste aussi beaucoup d'autres emploi très passionnants dans le spectacle et autres.

C'est certain, je n'ai pas prévu de m'acheter une maison à crédit.
Mais je travail pour vivre, et ne vis pas pour travailler.

BobsleiiG a écrit:
- une paie qui n'a jamais dépasser les 1700€ (je parle de la plus grosse en 6mois)

Comment voulez vous sensibiliser un chauffeur (je ne parle pas de moi, je fait malheureusement tout mes taf consencieusement) sur le lourd poid de ses responsabilités (gabarit du car, donc fatigue, prix du materiel, la vie des passagers, ainsi qu'un voyage assuré en confort, horaires à tenir, préparation de l'itinairaire, perte occasionelle des point du permis de conduire, verification du bon état du matos, gérer la circulation et prendre sur soi, tout les connards qui font des coups de travers et ne pas les insuter trop fort devant tout les clients (enfin si quand même un peu ) se casser le dos etc) en le payant au lance pierre (une moyenne de 1500), et en le fesant dormir si peu...

En comparaison un manoeuvre, à salaire égale vit l'esprit tranquile du matin au soir !

Bon coté de la chose qu'il pleuve, neige ou fasse gand soleil, on est assis devant un magnifique écrant panoramique et surtout en montagne !!

Du côté transporteurs, je ne sais pas chez vous, mais ici la concurrence de l'est de l'Europe est telle que des transporteurs belges ont créé leur société de transport en Ukraine ou autre, mais les chauffeurs travaillent en fait en Belgique.

Les malchanceux dorment ici dans leurs camions. Les chanceux qui ont un patron sympa ont un local où ils peuvent pioncer. Il y a deux mois, 4 ou 5 de ces chauffeurs sont morts dans l'incendie du gourbi dans lequel il étaient parqués. Une enquête a été lancée, mais à ma connaissance, le patron est toujours libre comme l'air. Patrick Dewaere l'aurait mis en taule immédiatement (dans le juge Fayard, il embastille un patron après un accident sur un chantier).