La musique des années 60 et 70, ses dérivés psychédéliques et ses curiosités
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La musique des années 60 et 70, ses dérivés psychédéliques et ses curiosités
Lun 3 Avr 2017 - 11:43
Putain que c'est bon !!
- jap314Grand Maître
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Re: La musique des années 60 et 70, ses dérivés psychédéliques et ses curiosités
Mer 5 Avr 2017 - 8:02
Aujourd'hui, parlons de The Chocolate Watchband.
Des Stones, en plus sauvages
Le Chocolate Watchband est un bon client pour les compilations ou les best-of garage-psych tels les Original Nuggets, collections influentes de l'ère psychédélique des 60's. Ces Californiens, que le milieu du moment considère à leurs débuts comme des Rolling Stones mais en plus sauvages, ont éclos dans la baie de San Francisco, à San José, là où la contre-culture était la plus marquée. Sur cette scène indissociable du fameux San Fancisco Sound, ils ont été, entre 1965 et 1969, une des formations majeures d'un rock garage fortement influencé par les prises de LSD. Moteur !
Le groupe se constitue en 1965 autour des guitaristes Ned Torney et Mark Loomis, tous deux des anciens Chaparrals (1964). Rich Young (basse), Pete Curry (batterie), Jo Kemling (orgue) et le charismatique Danny Phay au chant complètent ce qui est le premier line-up officiel du Chacolate Watchband.
Celui-ci est rapidement chamboulé avec les départs de Young et de Curry ; Gary Andrijasevich, batteur de sensibilité jazz, entre. Mais le groupe doit alors subir le pillage des Topsiders lesquels débauchent Ned Torney dans un premier temps, puis dans une seconde phase, Danny Phay et de Jo Kemling pour donner le jour à The Other Side.
Mark Loomis décide de relancer l'affaire avec le bassiste Bill « Flo » Flores et Andrijasevich. Le guitariste (rythmique) Dave Sean Tolby (ex-Topsiders) rallie le projet ainsi que David Aguilar, chanteur des locaux du Early Morning Reign.
On tient là la seconde des 4 incarnations du Chocolate Watchband (1966/67), manifestement la plus populaire. Bien que le groupe n'ait jamais eu de leader déclaré, Loomis s'impose toutefois comme le chef naturel.
The Kings of The Bay
A l'instar de ce qui se pratique alors dans le mouvement de la british invasion, le Chocolate Watchband fait ses premiers pas dans le métier en reprenant des standards du R & B et des titres de leurs homologues anglais, Stones et Small Faces en tête, dont il raffole et s'inspire pour installer un son qui lui soit propre.
Les Kinks, Them ou autres Yardbirds ne laissent pas insensibles ces banlieusards de Frisco qui ne passent pas inaperçus dans la Baie.
Le succès aidant, la popularité croissant, le torride Chocolate Watchband tape dans l'oeil du public, des organisateurs de spectacles et des maisons de disques. Après que Bill Graham lui offre la possibilité de fouler la scène du Fillmore de San Francisco en ouverture des Mindbinders, le label Green Grass Productions le signe tandis que Ray Harris et Ed Cobb (The Standells, Gloria Jones, Fleetwood Mac, Pink Floyd) le produisent. Ron Roupe les manage.
Ed Cobb offre au groupe une de ses premières chansons, la petite merveille qu'est Sweet Young Thing (décembre 1966). En face B de ce single très stonien et largement relayé sur les ondes dès le printemps 67, une reprise d'un titre de Dylan, It's All Over Now, Baby Blue.
Sweet Young Thing est une petite bombe, mais hélas, il est très mal promu par le label Tower Records et son réseau de distribution Uptown, lequel craint de le publier pensant que l'étrange et féroce Chocolate Watch Band est un groupe noir.
Le succès du single est resté cantonné à la Baie où la bande à Loomis tourne intensément et furieusement en jouant des reprises anglaises.
Cobb le bordélique
Ils enregistrent néanmoins un premier LP, No Way Out (1967) après avoir sorti Misty Lane, un second single. Le répertoire de No Way Out est essentiellement articulé autour de reprises puissantes et inspirées qui en disent long sur le potentiel d'acteurs qui s'en donnent à coeur-joie dans le garage et le psychédélisme. Malgré son aspect bordélique, ce jet initial a valeur de référence dans le genre. A cette période, le Chocolate Watch Band apparaît également dans deux films : Riot On Sunset Strip, film à petit budget et The Love-Ins sur le LSD.
Très ancrée dans la culture de la drogue, la formation californienne se sépare une première fois, mi-1967. Mark Loomis est le premier à quitter le CWB, engendrant à sa suite ceux de Andrijasevich et d'Aguilar. Il se reforme pour les besoins de Inner Mystique (1968/Tower Records) dans la configuration suivante : Sean Tolby, Bill Flores, complétés par trois anciens membres de San Francisco Bay Blues Band, Tim Abbott, Marc Whittaker et Chris Flinders.
L'album prête une fois de plus à confusion dans la mesure où le disque est fait tantôt par des musiciens de sessions, tantôt par le Chocolate Watch Band. Tantôt c'est Aguilar qui chante, tantôt c'est Don Bennett. Bref, Cobb complique les choses. Malgré cela, le LP, au son différent, à l'énergie moindre, s'en sort relativement bien. Le public ne le voit pas du même œil et trouve amère cette troisième mouture de CWB, malgré le fait d'avoir ouvert pour les Doors.
Un immense gâchis
Au début de l'hiver 1967, le line-up splitte une nouvelle fois, Abbott et Flinders ont des relations tendues avec Tolby et le manager Ron Roup. En décembre de cette même année, la rupture est consommée.
Une 4ème incarnation renaît à l'automne 1968. Tolby, Flores, Loomis, Andrijasevich, Ned Torney et Danny Phay en sont les instigateurs. One Step Beyond, troisième volet discographique sorti en 1969, devait marquer une nouvelle direction pour le groupe, mais il n'est que l'ombre de ses deux devanciers. Le bidouillage de Cobb n'est pas étranger à ce nouveau désordre scellant la fin du Chocolate Watch Band, l'immense gâchis du rock psych de San Francisco.
Source : Les chroniques de Razor (Rock6070)
Des Stones, en plus sauvages
Le Chocolate Watchband est un bon client pour les compilations ou les best-of garage-psych tels les Original Nuggets, collections influentes de l'ère psychédélique des 60's. Ces Californiens, que le milieu du moment considère à leurs débuts comme des Rolling Stones mais en plus sauvages, ont éclos dans la baie de San Francisco, à San José, là où la contre-culture était la plus marquée. Sur cette scène indissociable du fameux San Fancisco Sound, ils ont été, entre 1965 et 1969, une des formations majeures d'un rock garage fortement influencé par les prises de LSD. Moteur !
Le groupe se constitue en 1965 autour des guitaristes Ned Torney et Mark Loomis, tous deux des anciens Chaparrals (1964). Rich Young (basse), Pete Curry (batterie), Jo Kemling (orgue) et le charismatique Danny Phay au chant complètent ce qui est le premier line-up officiel du Chacolate Watchband.
Celui-ci est rapidement chamboulé avec les départs de Young et de Curry ; Gary Andrijasevich, batteur de sensibilité jazz, entre. Mais le groupe doit alors subir le pillage des Topsiders lesquels débauchent Ned Torney dans un premier temps, puis dans une seconde phase, Danny Phay et de Jo Kemling pour donner le jour à The Other Side.
Mark Loomis décide de relancer l'affaire avec le bassiste Bill « Flo » Flores et Andrijasevich. Le guitariste (rythmique) Dave Sean Tolby (ex-Topsiders) rallie le projet ainsi que David Aguilar, chanteur des locaux du Early Morning Reign.
On tient là la seconde des 4 incarnations du Chocolate Watchband (1966/67), manifestement la plus populaire. Bien que le groupe n'ait jamais eu de leader déclaré, Loomis s'impose toutefois comme le chef naturel.
The Kings of The Bay
A l'instar de ce qui se pratique alors dans le mouvement de la british invasion, le Chocolate Watchband fait ses premiers pas dans le métier en reprenant des standards du R & B et des titres de leurs homologues anglais, Stones et Small Faces en tête, dont il raffole et s'inspire pour installer un son qui lui soit propre.
Les Kinks, Them ou autres Yardbirds ne laissent pas insensibles ces banlieusards de Frisco qui ne passent pas inaperçus dans la Baie.
Le succès aidant, la popularité croissant, le torride Chocolate Watchband tape dans l'oeil du public, des organisateurs de spectacles et des maisons de disques. Après que Bill Graham lui offre la possibilité de fouler la scène du Fillmore de San Francisco en ouverture des Mindbinders, le label Green Grass Productions le signe tandis que Ray Harris et Ed Cobb (The Standells, Gloria Jones, Fleetwood Mac, Pink Floyd) le produisent. Ron Roupe les manage.
Ed Cobb offre au groupe une de ses premières chansons, la petite merveille qu'est Sweet Young Thing (décembre 1966). En face B de ce single très stonien et largement relayé sur les ondes dès le printemps 67, une reprise d'un titre de Dylan, It's All Over Now, Baby Blue.
Sweet Young Thing est une petite bombe, mais hélas, il est très mal promu par le label Tower Records et son réseau de distribution Uptown, lequel craint de le publier pensant que l'étrange et féroce Chocolate Watch Band est un groupe noir.
Le succès du single est resté cantonné à la Baie où la bande à Loomis tourne intensément et furieusement en jouant des reprises anglaises.
Cobb le bordélique
Ils enregistrent néanmoins un premier LP, No Way Out (1967) après avoir sorti Misty Lane, un second single. Le répertoire de No Way Out est essentiellement articulé autour de reprises puissantes et inspirées qui en disent long sur le potentiel d'acteurs qui s'en donnent à coeur-joie dans le garage et le psychédélisme. Malgré son aspect bordélique, ce jet initial a valeur de référence dans le genre. A cette période, le Chocolate Watch Band apparaît également dans deux films : Riot On Sunset Strip, film à petit budget et The Love-Ins sur le LSD.
Dave Aguilar a écrit:« À la différence de groupes rivaux comme Moby Grape ou Jefferson Airplane, nous n'avions pas d'investisseurs et de producteurs derrière nous. Nous étions seulement un noyau de mecs surexcités livrés à eux-mêmes. Personne ne nous a jamais proposé de nous aider à gérer nos débuts, à faire le choix des équipements, celui des studios d'enregistrement. Nous n'avons pas bénéficié du soutien, des conseils et surtout des moyens qu'ont eus les Moby Grape ou l'Airplane. Mais nous n'étions pas les seuls. »
Très ancrée dans la culture de la drogue, la formation californienne se sépare une première fois, mi-1967. Mark Loomis est le premier à quitter le CWB, engendrant à sa suite ceux de Andrijasevich et d'Aguilar. Il se reforme pour les besoins de Inner Mystique (1968/Tower Records) dans la configuration suivante : Sean Tolby, Bill Flores, complétés par trois anciens membres de San Francisco Bay Blues Band, Tim Abbott, Marc Whittaker et Chris Flinders.
L'album prête une fois de plus à confusion dans la mesure où le disque est fait tantôt par des musiciens de sessions, tantôt par le Chocolate Watch Band. Tantôt c'est Aguilar qui chante, tantôt c'est Don Bennett. Bref, Cobb complique les choses. Malgré cela, le LP, au son différent, à l'énergie moindre, s'en sort relativement bien. Le public ne le voit pas du même œil et trouve amère cette troisième mouture de CWB, malgré le fait d'avoir ouvert pour les Doors.
Un immense gâchis
Au début de l'hiver 1967, le line-up splitte une nouvelle fois, Abbott et Flinders ont des relations tendues avec Tolby et le manager Ron Roup. En décembre de cette même année, la rupture est consommée.
Une 4ème incarnation renaît à l'automne 1968. Tolby, Flores, Loomis, Andrijasevich, Ned Torney et Danny Phay en sont les instigateurs. One Step Beyond, troisième volet discographique sorti en 1969, devait marquer une nouvelle direction pour le groupe, mais il n'est que l'ombre de ses deux devanciers. Le bidouillage de Cobb n'est pas étranger à ce nouveau désordre scellant la fin du Chocolate Watch Band, l'immense gâchis du rock psych de San Francisco.
Source : Les chroniques de Razor (Rock6070)
- ProrasoirPilier
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Re: La musique des années 60 et 70, ses dérivés psychédéliques et ses curiosités
Mer 5 Avr 2017 - 20:19
Encore un classique : Psyché Rock de Pierre Henry
Perso, j'ai la version remixée de Fatboy Slim sur mon smartphone
Perso, j'ai la version remixée de Fatboy Slim sur mon smartphone
- throbbingrazorMembre
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La musique des années 60 et 70, ses dérivés psychédéliques et ses curiosités
Mer 5 Avr 2017 - 22:35
Pierre Henry est mon héros. Au delà du génial et consensuel Psyché rock, il a développé Une oeuvre très personnelle, sculpture de l'inouïe et du bruit. Une immense influence sur toute la musique de la seconde moitié du 20 ème s qui perdure aujourd"hui.
Le "classique" devient punk 15 ans avant les Pistols.
Le "classique" devient punk 15 ans avant les Pistols.
- jap314Grand Maître
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Re: La musique des années 60 et 70, ses dérivés psychédéliques et ses curiosités
Jeu 6 Avr 2017 - 7:49
Attention.... On arrête tout !!
Pourquoi ?
Eh bien parce qu'avec Dickens et leur unique album "Royal Incarnation" (1969), nous avons là peut-être le meilleur LP du psychédélisme français.
Originaires de Besancon et actifs entre 1968 et 1972, ils sortent ce "Royal Incarnation" dans un style Rock/Heavy/Psyché/Prog, utilisant le Français ou l'Anglais au gré des titres de l'album.
L'orgue très présent, peut évoquer tour à tour des groupes comme Iron Butterfly ou les Doors, en vogue à cette époque. Hormis une reprise du groupe Américain "Genésis", l'album est une composition originale.
Outre l'orgue, de très bonne guitares et un batteur efficace rendent cet opus vraiment très intéressant. Seul bémol, la voix du chanteur fait défaut.
Le batteur Serge Baumer, fera par la suite partie du groupe "Treponem Pal" (Prog/Rock) fondé par Laurent De Gasperis.
- Composition du groupe:
- Composition du groupe Dickens :
André Chabloz: Chant
Jean-Claude Tissot: Lead Guitare
Jean-Claude Bertin: Basse
Jacques Minary: Claviers
Serge Baumer: Batterie
- Pistes de l'album:
- Pistes de l'album "Royal Incarnation" :
A1 Cataclysme (Jean-Claude Bertin/André Chabloz)-00:00
A2 Génèse (Jean-Claude Bertin/André Chabloz)-01:31
A3 I Wanna Love You (Jean-Claude Bertin/André Chabloz)-05:42
A4 Ange De Lune (Tahna/Metke)-08:57
A5 Rêve Et Fumée (Jean-Claude Bertin/André Chabloz)-11:57
B1 Génocide (Jean-Claude Bertin/André Chabloz)-15:07
B2 Ain't Got.. And That's Better (Jean-Claude Bertin/André Chabloz)-21:04
B3 Sugar Woman (Jean-Claude Bertin/André Chabloz)-24:33
B4 Opus (Jean-Claude Bertin/André Chabloz)-26:33
Écoutez les gars, c'est français et c'est vraiment de l'excellent matos.
- jap314Grand Maître
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Re: La musique des années 60 et 70, ses dérivés psychédéliques et ses curiosités
Sam 8 Avr 2017 - 10:26
Pour la petite histoire, Locksley Hall était l'un des groupes psychédéliques les plus connus dans le nord-ouest des USA (Spokane, dans l'état de Washington), de 1967 à 1970.
L'album a été enregistré en 1969 dans les légendaires Audio Recorders à Seattle avec le guitariste Ned Neltner (Mark Five, Gas Company, Junior Cadillac) et l'ingénieur Sonics Kearny Barton à la console. Il est resté inédit jusqu'à ce que l'édition limitée soit sortie en 1996.
Bien que beaucoup de groupes de l'époque soient plutôt génériques, Locksley Hall parvient à y échapper : cet album joue presque comme un échantillonneur de la musique de West Coast.
Malgré la grossièreté des enregistrements, il y a un certain sens du professionnalisme : des voix plutôt bonnes, une excellente guitare et quelques chansons très solides, notamment "What Does a Lonely Heart Do?". Le mélange de styles est un peu déconcertant, mais dans l'ensemble c'est beaucoup mieux que beaucoup d'albums de genre de l'époque.
- Composition du groupe:
- Composition du groupe Locksley Hall :
Ben Stanley (guitare, chant)
Shannon Svenson (chant)
Kevin Svenson (chant)
Roy Castleman (basse, chant)
Denny Langdale (clavier)
Randy Thompson (batterie)
- Pistes de l'album:
- Pistes de l'album "Locksley Hall" :
A1 Locksley Hall (Poem)
A2 Boy
A3 Let Me Blow Out Your Candle
A4 Baby Blue Eyes
A5 D-O-P-E
B1 Some Say Love
B2 What Does a Lonely Heart Do?
B3 Que-Bell
B4 Wake Up (Tubby's Tune)
B5 When Autumn Leaves Turn to Gold
B6 Locksley Hall (Poem)
Enjoy !!
- NicoelRéférent
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Re: La musique des années 60 et 70, ses dérivés psychédéliques et ses curiosités
Sam 8 Avr 2017 - 18:32
jap314 a écrit:
Attention.... On arrête tout !!
Pourquoi ?
Eh bien parce qu'avec Dickens et leur unique album "Royal Incarnation" (1969), nous avons là peut-être le meilleur LP du psychédélisme français.
Originaires de Besancon et actifs entre 1968 et 1972, ils sortent ce "Royal Incarnation" dans un style Rock/Heavy/Psyché/Prog, utilisant le Français ou l'Anglais au gré des titres de l'album.
L'orgue très présent, peut évoquer tour à tour des groupes comme Iron Butterfly ou les Doors, en vogue à cette époque. Hormis une reprise du groupe Américain "Genésis", l'album est une composition originale.
Outre l'orgue, de très bonne guitares et un batteur efficace rendent cet opus vraiment très intéressant. Seul bémol, la voix du chanteur fait défaut.
Le batteur Serge Baumer, fera par la suite partie du groupe "Treponem Pal" (Prog/Rock) fondé par Laurent De Gasperis.
- Composition du groupe:
Composition du groupe Dickens :
André Chabloz: Chant
Jean-Claude Tissot: Lead Guitare
Jean-Claude Bertin: Basse
Jacques Minary: Claviers
Serge Baumer: Batterie
- Pistes de l'album:
Pistes de l'album "Royal Incarnation" :
A1 Cataclysme (Jean-Claude Bertin/André Chabloz)-00:00
A2 Génèse (Jean-Claude Bertin/André Chabloz)-01:31
A3 I Wanna Love You (Jean-Claude Bertin/André Chabloz)-05:42
A4 Ange De Lune (Tahna/Metke)-08:57
A5 Rêve Et Fumée (Jean-Claude Bertin/André Chabloz)-11:57
B1 Génocide (Jean-Claude Bertin/André Chabloz)-15:07
B2 Ain't Got.. And That's Better (Jean-Claude Bertin/André Chabloz)-21:04
B3 Sugar Woman (Jean-Claude Bertin/André Chabloz)-24:33
B4 Opus (Jean-Claude Bertin/André Chabloz)-26:33
Écoutez les gars, c'est français et c'est vraiment de l'excellent matos.
Merci pour la découverte, un des nombreux excellents groupes de cette période
Je sais pas pourquoi mais ça m'a fait penser à Nino F...
... et j'ai pensé à Cortex...
... c'est sans fin
- NicoelRéférent
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Re: La musique des années 60 et 70, ses dérivés psychédéliques et ses curiosités
Sam 8 Avr 2017 - 18:36
... alors qu'en fait ça fait finalement plutôt penser à Ange
- throbbingrazorMembre
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La musique des années 60 et 70, ses dérivés psychédéliques et ses curiosités
Dim 9 Avr 2017 - 10:28
- jap314Grand Maître
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Re: La musique des années 60 et 70, ses dérivés psychédéliques et ses curiosités
Lun 10 Avr 2017 - 8:00
Album écouté pendant mon SOTD tôt ce matin.
Encore un petit joyau (presque) perdu que cet unique album des Britanniques de Jardine.
Car "Look In The Window" aurait dû sortir en 1969, mais n'a finalement vu le jour qu'en 2008.
Pour parler de "Jardine", il faudrait d'abord commencer par parler de son leader et unique compositeur, Keith Law.
Il forma en 1964 son premier groupe "The Williamson", qui eut ses heures de gloire à Birmingham.
En 1967, sa réputation comme compositeur va crescendo et il forme un nouveau groupe "Love and Understanding" pour interpréter ses créations, mais c'est un échec. Il créé alors "Paint" plutôt tourné vers le blues et le R&B, dont certaines compositions seront reprises par la suite par "Velvet Fogg".
Mais Keith Law, comme la plupart des musiciens britanniques a également eu sa période psychédélique. Il fonda alors "Jardine" et enregistra un unique album en juin 1969, qui fut mystérieusement enterré par Polidor jusqu'à ce que les Grecs d'Anazitisi Records le sortent des oubliettes.
Jardine ne se produisait que dans des Universités et petits festivals "open air". À ce moment Keith Law s'intègre dans "Velvet Fogg" qui, justement, cherchait de nouvelles compositions. Dans la foulée, ce groupe enregistre son unique et mythique album éponyme, d'un style psychédélique plus sombre.
Pour revenir sur "Jardine", il faut préciser qu'en 1969 les groupes psychédéliques britanniques, devant une certains obsolescence programmée de ce style, avaient un choix à faire entre trois voies : disparaître, s'orienter vers le rock progressif ou vers le hard rock.
Jardine resta dans une zone équidistante de ces trois options, gardant une base psychédélique, tentant d'élaborer des variations mais sans arriver au rock progressif et s'approchant sans y parvenir aux sons plus durs du hard rock.
Bon, le mieux à faire est quand même d'écouter cet album venu d'une époque lointaine, mais disponible que depuis quelques années.
Enjoy !!
Encore un petit joyau (presque) perdu que cet unique album des Britanniques de Jardine.
Car "Look In The Window" aurait dû sortir en 1969, mais n'a finalement vu le jour qu'en 2008.
Pour parler de "Jardine", il faudrait d'abord commencer par parler de son leader et unique compositeur, Keith Law.
Il forma en 1964 son premier groupe "The Williamson", qui eut ses heures de gloire à Birmingham.
En 1967, sa réputation comme compositeur va crescendo et il forme un nouveau groupe "Love and Understanding" pour interpréter ses créations, mais c'est un échec. Il créé alors "Paint" plutôt tourné vers le blues et le R&B, dont certaines compositions seront reprises par la suite par "Velvet Fogg".
Mais Keith Law, comme la plupart des musiciens britanniques a également eu sa période psychédélique. Il fonda alors "Jardine" et enregistra un unique album en juin 1969, qui fut mystérieusement enterré par Polidor jusqu'à ce que les Grecs d'Anazitisi Records le sortent des oubliettes.
Jardine ne se produisait que dans des Universités et petits festivals "open air". À ce moment Keith Law s'intègre dans "Velvet Fogg" qui, justement, cherchait de nouvelles compositions. Dans la foulée, ce groupe enregistre son unique et mythique album éponyme, d'un style psychédélique plus sombre.
Pour revenir sur "Jardine", il faut préciser qu'en 1969 les groupes psychédéliques britanniques, devant une certains obsolescence programmée de ce style, avaient un choix à faire entre trois voies : disparaître, s'orienter vers le rock progressif ou vers le hard rock.
Jardine resta dans une zone équidistante de ces trois options, gardant une base psychédélique, tentant d'élaborer des variations mais sans arriver au rock progressif et s'approchant sans y parvenir aux sons plus durs du hard rock.
Bon, le mieux à faire est quand même d'écouter cet album venu d'une époque lointaine, mais disponible que depuis quelques années.
- Composition du groupe:
- Composition du groupe Jardine :
Keith Law – Chant, guitare et composition
Brian Urquart - Basse
Colin Hawkins - Batterie
+
Peter Frampton - Chant
Andrew Bown - Clavier
Michael Berg - Clavier
Brian Appleyard - Batterie
- Pistes de l'album:
- Pistes de l'album "Look In The Window" :
1. Execution Of The Child (version 1)
2. Rain Day Julep
3. Hello, Goodbye, Victoria Cane
4. Hannah, Wife Of Thomas Kite
5. Harpsichord
6. Somewhere Within Orphelius
7. Roses And Ribbons
8. Masochists Of Strangulation
9. Lady On The Hillside
10. Execution Of The Child (version 2)
11. The Story Of Acorn Rose
12. Blackbirds Of Jardine
Enjoy !!
- throbbingrazorMembre
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La musique des années 60 et 70, ses dérivés psychédéliques et ses curiosités
Mar 11 Avr 2017 - 14:03
- milou_infoHomeboy
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Re: La musique des années 60 et 70, ses dérivés psychédéliques et ses curiosités
Mar 11 Avr 2017 - 15:02
Vraiment marrant ce fil ! J'ai revu Ange en concert l'année dernière : rigolo. J'ai eu l'impression de retrouver mes 17 ans... Bon, il a fallu partir avant la fin because les amis (et ma femme d'ailleurs) ne supportaient pas.
Gong est un drole de groupe avec des époques complètement différentes. Idem les Steve Hillage. Un truc qui m'avait assez branché gamin c'était le More de Pink Flyd :
Tiens, j'ai vu ça aussi il y a pas longtemps : http://www.inouie.co/fr/spectacles/la-face-cachee-de-la-lune
Intéressant.
Allez, de More, je passe à ELP :
Pas longtemps, hein ! C'est des trucs à devenir fou...
Cinq minutes and return to BBC6... : http://www.bbc.co.uk/radio/player/bbc_6music
Gong est un drole de groupe avec des époques complètement différentes. Idem les Steve Hillage. Un truc qui m'avait assez branché gamin c'était le More de Pink Flyd :
Tiens, j'ai vu ça aussi il y a pas longtemps : http://www.inouie.co/fr/spectacles/la-face-cachee-de-la-lune
Intéressant.
Allez, de More, je passe à ELP :
Pas longtemps, hein ! C'est des trucs à devenir fou...
Cinq minutes and return to BBC6... : http://www.bbc.co.uk/radio/player/bbc_6music
- jap314Grand Maître
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Re: La musique des années 60 et 70, ses dérivés psychédéliques et ses curiosités
Mer 12 Avr 2017 - 8:05
Écouté pendant mon SOTD ce matin.
Cet album éponyme d'Ahora Mazda est une pépite psychédélique de 1970 qui nous vient du pays des fleurs et des moulins à vent. Il combine à la fois la flûte et le jazz rock, du style Rufus Zuphall, et des paysages sonores improvisés. Ces éléments sont présentés dans l'étrange morceau d'ouverture "Spacy Tracy", qui nous raconte l'histoire d'une fille intéressée par le mode de vie psychédélique, et qui en commence pour se transformer en une improvisation totalement gratuite.
Mais qui est Ahora Mazda ?
Les racines de ce groupe néerlandais naissent en 1965, lorsque Rob van Wageningenm et les frères Peter et Winky Abbink jouent ensemble dans un groupe appelé Free Art Group. Avec d'autres musiciens, ce groupe s'inspire principalement de certains noms du jazz classiques et avant-gardiste, comme Ornette Coleman, Sun Ra et John Coltrane.
En 1968, ils sont rejoints par Tony Schreuder, et changent leur nom en Ahora Mazda, en référence à la divinité du Zoroastrisme, Ahura Mazda.
Leur musique est le reflet de la musique "spacy" (comme l'indique le nom de la première piste de l'album) aux Pays-Bas. Bien que les morceaux soient relativement courts, ils conservent toujours un style brouillon et expérimental, qui représentent les repères du "kosmische Krautrock". La sortie en CD ajoute 4 morceaux bonus supplémentaires qui ont les mêmes caractéristiques.
Perso, j'aime la décontraction absolue de cet album, et je le recommande à ceux qui apprécient le blues psychédélique des années 60-70 et le jazz rock. Les mélodies à la flûte sont ici très présentes, même si elles ne sont pas comparables à celles d'un certain Ian Anderson (Jethro Tull).
Cet album éponyme d'Ahora Mazda est une pépite psychédélique de 1970 qui nous vient du pays des fleurs et des moulins à vent. Il combine à la fois la flûte et le jazz rock, du style Rufus Zuphall, et des paysages sonores improvisés. Ces éléments sont présentés dans l'étrange morceau d'ouverture "Spacy Tracy", qui nous raconte l'histoire d'une fille intéressée par le mode de vie psychédélique, et qui en commence pour se transformer en une improvisation totalement gratuite.
Mais qui est Ahora Mazda ?
Les racines de ce groupe néerlandais naissent en 1965, lorsque Rob van Wageningenm et les frères Peter et Winky Abbink jouent ensemble dans un groupe appelé Free Art Group. Avec d'autres musiciens, ce groupe s'inspire principalement de certains noms du jazz classiques et avant-gardiste, comme Ornette Coleman, Sun Ra et John Coltrane.
En 1968, ils sont rejoints par Tony Schreuder, et changent leur nom en Ahora Mazda, en référence à la divinité du Zoroastrisme, Ahura Mazda.
Leur musique est le reflet de la musique "spacy" (comme l'indique le nom de la première piste de l'album) aux Pays-Bas. Bien que les morceaux soient relativement courts, ils conservent toujours un style brouillon et expérimental, qui représentent les repères du "kosmische Krautrock". La sortie en CD ajoute 4 morceaux bonus supplémentaires qui ont les mêmes caractéristiques.
- Composition du groupe:
- Composition du groupe Ahora Mazda :
Rob van Wageningenm (flûte, saxophone)
Peter Abbink (basse)
Winky Abbink (batterie)
Tony Schreuder (basse)
- Pistes de l'album:
- Pistes de l'album "Ahora Mazda" :
01.Spacy Tracy 8:28
02.Timeless Dream 3:32
03.Oranje Vrijstaat 7:30
04.Fallen Tree 9:13
05.Power 6:48
06.Fantasio 5:20
Bonus Tracks
07.Try To Forget 1 – 10:23
08.Vybra Stroll 1:58
09.Try To Forget 2 – 2:50
10.Huppo Jaw 1:54
Perso, j'aime la décontraction absolue de cet album, et je le recommande à ceux qui apprécient le blues psychédélique des années 60-70 et le jazz rock. Les mélodies à la flûte sont ici très présentes, même si elles ne sont pas comparables à celles d'un certain Ian Anderson (Jethro Tull).
- NicoelRéférent
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Re: La musique des années 60 et 70, ses dérivés psychédéliques et ses curiosités
Mer 12 Avr 2017 - 11:01
Hello,
Viens d'écouter Ahora Mazda pendant ma pause de midi. J'aime bien le côté foutraque, même si le chanteur est parfois un peu trop à côté
Euh...
Un doute m'habite... A-T-ON PARLÉ DE "ROCK BOTTOM"
Sinon, c'est impardonnable
Viens d'écouter Ahora Mazda pendant ma pause de midi. J'aime bien le côté foutraque, même si le chanteur est parfois un peu trop à côté
Euh...
Un doute m'habite... A-T-ON PARLÉ DE "ROCK BOTTOM"
Sinon, c'est impardonnable
- throbbingrazorMembre
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La musique des années 60 et 70, ses dérivés psychédéliques et ses curiosités
Mer 12 Avr 2017 - 11:43
Nico, Rock Bottom
Heureusement que tu nous as remis sur le droit chemin... intemporel, merveilleux
Heureusement que tu nous as remis sur le droit chemin... intemporel, merveilleux
- ProrasoirPilier
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Re: La musique des années 60 et 70, ses dérivés psychédéliques et ses curiosités
Mer 12 Avr 2017 - 14:50
- ProrasoirPilier
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Re: La musique des années 60 et 70, ses dérivés psychédéliques et ses curiosités
Mer 12 Avr 2017 - 14:54
Soft Machine, c'etait bien "space" aussi
- jap314Grand Maître
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Re: La musique des années 60 et 70, ses dérivés psychédéliques et ses curiosités
Mer 12 Avr 2017 - 20:04
throbbingrazor a écrit:Nico, Rock Bottom
Heureusement que tu nous as remis sur le droit chemin... intemporel, merveilleux
000
Effectivement, "intemporel" et "merveilleux" collent très bien à cet album.
- throbbingrazorMembre
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La musique des années 60 et 70, ses dérivés psychédéliques et ses curiosités
Mer 12 Avr 2017 - 20:47
j'aime beaucoup "End of an Ear" également
- jap314Grand Maître
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Re: La musique des années 60 et 70, ses dérivés psychédéliques et ses curiosités
Jeu 13 Avr 2017 - 8:03
Ce matin, pendant mon rasage du jour...
Pour parler un peu de The Human Beast, il faut s'imaginer un étrange et sombre trio originaire d'Edimbourg, qui a œuvré dans un style acid rock avec des tendances de stoner rock.
En 1970 le groupe sort son unique album, ''Volume One'", très étrange et très sombre. Dans un sens, le guitariste n'est pas particulièrement bon, les arrangements sont moyens, mais le son est d'une étonnante fraîcheur psychédélique, ce qui rend l'ensemble plutôt agréable à écouter et produit une atmosphère vaguement hypnotique.
Nettement à prédominance ''Heavy psych'', avec quelque arrangement progressif, c'est finalement un bon rock psychédélique, clairement sous influence d'Hendrix ou de Cream, voire un métal précoce style Black Sabbath.
Enjoy !!
Pour parler un peu de The Human Beast, il faut s'imaginer un étrange et sombre trio originaire d'Edimbourg, qui a œuvré dans un style acid rock avec des tendances de stoner rock.
En 1970 le groupe sort son unique album, ''Volume One'", très étrange et très sombre. Dans un sens, le guitariste n'est pas particulièrement bon, les arrangements sont moyens, mais le son est d'une étonnante fraîcheur psychédélique, ce qui rend l'ensemble plutôt agréable à écouter et produit une atmosphère vaguement hypnotique.
Nettement à prédominance ''Heavy psych'', avec quelque arrangement progressif, c'est finalement un bon rock psychédélique, clairement sous influence d'Hendrix ou de Cream, voire un métal précoce style Black Sabbath.
- Composition du groupe:
- Composition du groupe Human Beast :
Gillies Buchan (guitare, chant)
Edward Jones (basse)
John Romsey (batterie)
- Pistes de l'album:
- Pistes de l'album "Volume One" :
A1 Mystic Man
A2 Appearance Is Everything, Style Is A Way Of Living
A3 Brush With The Midnight Butterfly
B1 Maybe Someday
B2 Reality Presented As An Alternative
B3 Naked Breakfast
B4 Circle Of The Night
Enjoy !!
- NicoelRéférent
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Re: La musique des années 60 et 70, ses dérivés psychédéliques et ses curiosités
Jeu 13 Avr 2017 - 19:22
throbbingrazor a écrit:Nico, Rock Bottom
Heureusement que tu nous as remis sur le droit chemin... intemporel, merveilleux
Disons que c'est un chemin plein de petits détours que nous fait découvrir Juan , avec quelquefois des jalons plus marquants !
Pour ma part, j'aime beaucoup ce qu'on a appelé l'école de Canterbury dont sont issus entre autres Soft Machine, Wyatt, Gong, Oldfield et cet excellent groupe :
- throbbingrazorMembre
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La musique des années 60 et 70, ses dérivés psychédéliques et ses curiosités
Ven 14 Avr 2017 - 22:02
- jap314Grand Maître
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Re: La musique des années 60 et 70, ses dérivés psychédéliques et ses curiosités
Sam 15 Avr 2017 - 9:49
Fond musical de mon SOTD du jour.
En 1970, l'année où Hendrix est mort, les Néo-Zélandais de The Human Instinct sortent un album dont le titre porte tout son sens : ''Stoned Guitar".
À l'écoute, on en prend plein les tympans niveau guitares foudroyantes. Ça envoie du gros à tous les étages, et y en aura pour tout le monde. Les quatre premiers morceaux sont dévastateurs : c'est une pluie de distorsions qui s'abat, un truc de dingue! Pendant les 35 premières minutes vous avez plutôt intérêt à accrocher votre ceinture car les secousses sont terribles sous les doigts de Bill Te Kahika. Littéralement. L'enchaînement Jugg-a-Jug Song / Midnight Sun, c'est 20 minutes de folie furieuse. Une tuerie sans nom !
Et puis vint la douceur dans cette déferlante : "Tomorrow". Une chanson exclusivement acoustique. Ces Néo-Zélandais savent très bien fracasser les murs à grands coups de heavy psychédélisme acide, mais quand il s'agit de calmer le jeu, c'est également magnifique. Car "Tomorrow" est un titre fabuleux. Quand vous avez Maurice Greer au chant, accompagné de Larry Waide (bassiste) à la guitare acoustique, c'est magique. Chant/guitare folk, c'est tout. Un moment extraordinaire au beau milieu de cet amas de ferraille jusque-là tombé dans vos oreilles. Un break de cette nature dans cette fournaise métallique doit se saluer comme il se doit.
Pour conclure, "Railway and Gun" sert le dessert. Un blues suave et savoureux attend l'auditeur. Cet ultime titre vient asseoir un peu plus la qualité des précédentes pistes. Il valide la grandeur de cet album. Fabuleux !
Enjoy !!
En 1970, l'année où Hendrix est mort, les Néo-Zélandais de The Human Instinct sortent un album dont le titre porte tout son sens : ''Stoned Guitar".
À l'écoute, on en prend plein les tympans niveau guitares foudroyantes. Ça envoie du gros à tous les étages, et y en aura pour tout le monde. Les quatre premiers morceaux sont dévastateurs : c'est une pluie de distorsions qui s'abat, un truc de dingue! Pendant les 35 premières minutes vous avez plutôt intérêt à accrocher votre ceinture car les secousses sont terribles sous les doigts de Bill Te Kahika. Littéralement. L'enchaînement Jugg-a-Jug Song / Midnight Sun, c'est 20 minutes de folie furieuse. Une tuerie sans nom !
Et puis vint la douceur dans cette déferlante : "Tomorrow". Une chanson exclusivement acoustique. Ces Néo-Zélandais savent très bien fracasser les murs à grands coups de heavy psychédélisme acide, mais quand il s'agit de calmer le jeu, c'est également magnifique. Car "Tomorrow" est un titre fabuleux. Quand vous avez Maurice Greer au chant, accompagné de Larry Waide (bassiste) à la guitare acoustique, c'est magique. Chant/guitare folk, c'est tout. Un moment extraordinaire au beau milieu de cet amas de ferraille jusque-là tombé dans vos oreilles. Un break de cette nature dans cette fournaise métallique doit se saluer comme il se doit.
Pour conclure, "Railway and Gun" sert le dessert. Un blues suave et savoureux attend l'auditeur. Cet ultime titre vient asseoir un peu plus la qualité des précédentes pistes. Il valide la grandeur de cet album. Fabuleux !
- Composition du groupe:
- Composition du groupe The Human Instinct :
Maurice Greer – batterie, percussion, chant
Billy T.K. - guitarre, chant
Larry Waide – basse, chant
Derek Neville – saxophone baryton
- Pistes de l'album:
- Pistes de l'album "Stoned Guitar" :
1 Black Sally
2 Stoned Guitar
3 Jugg-A-Jug Song
4 Midnight Sun
5 Tomorrow
6 Railway & Gun [Rory Gallagher]
7 Play My Guitar
8 The Nile Song [Roger Waters]
9 Duckess Of Montrose
10 Rainbow World
Enjoy !!
- InvitéInvité
Re: La musique des années 60 et 70, ses dérivés psychédéliques et ses curiosités
Sam 15 Avr 2017 - 17:17
Si on n'a pas encore évoqué le Grateful Dead, c'est par sagesse:
en effet passer ses vacances pascales à explorer les 328 concerts de 1967 à 1973 de l'immense département "Grateful Dead" du site "archive.org"
https://archive.org/details/GratefulDead?&and[]=year%3A%221970%22&and[]=year%3A%221969%22&and[]=year%3A%221968%22&and[]=year%3A%221967%22&and[]=year%3A%221966%22
franchement, est ce bien raisonable ?
on se contentera (dans un premier temps…) de déguster sur le tube les
"American Beauty",
"Anthem of the Sun",
" Skull & Roses"
et "Europe 72"
en effet passer ses vacances pascales à explorer les 328 concerts de 1967 à 1973 de l'immense département "Grateful Dead" du site "archive.org"
https://archive.org/details/GratefulDead?&and[]=year%3A%221970%22&and[]=year%3A%221969%22&and[]=year%3A%221968%22&and[]=year%3A%221967%22&and[]=year%3A%221966%22
franchement, est ce bien raisonable ?
on se contentera (dans un premier temps…) de déguster sur le tube les
"American Beauty",
"Anthem of the Sun",
" Skull & Roses"
et "Europe 72"
- didi.adriRéférent
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Re: La musique des années 60 et 70, ses dérivés psychédéliques et ses curiosités
Sam 15 Avr 2017 - 18:50
Une compil' d'artistes brésiliens
Des pionniers de la musique électronique, dont certains morceaux ont, je trouve, des influences psychédéliques.
Des pionniers de la musique électronique, dont certains morceaux ont, je trouve, des influences psychédéliques.
- throbbingrazorMembre
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La musique des années 60 et 70, ses dérivés psychédéliques et ses curiosités
Sam 15 Avr 2017 - 21:17
tout à fait d'accord
influent jusqu'à la trance
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- jap314Grand Maître
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Re: La musique des années 60 et 70, ses dérivés psychédéliques et ses curiosités
Lun 17 Avr 2017 - 10:56
En fond musical à mon SOTD de ce matin.
En réalité, ce "Love At Psychedelic Velocity" est une compilation rétrospective des singles enregistrés par ce groupe californien, The Human Expression.
Le CD est sorti en 1994 et se trouve très facilement à l'achat.
Pendant leur courte période d'enregistrement en 1966-1967, The Human Expression n'a sorti que trois 45 tours, actuellement introuvables, donc surcotés.
La plupart des gens qui connaissent ce groupe, c'est par leur inclusion dans certaines compilations de genre, notamment "Psychedelic Disaster Whirl".
C'était mon cas, et je découvre quelques pépites comme les quatre derniers titres de l'album, écrits et enregistrés par le leader, Jim Quarles.
C'est donc revenue du grand néant que cette compilation nous est offerte. Profitons !
En réalité, ce "Love At Psychedelic Velocity" est une compilation rétrospective des singles enregistrés par ce groupe californien, The Human Expression.
Le CD est sorti en 1994 et se trouve très facilement à l'achat.
Pendant leur courte période d'enregistrement en 1966-1967, The Human Expression n'a sorti que trois 45 tours, actuellement introuvables, donc surcotés.
La plupart des gens qui connaissent ce groupe, c'est par leur inclusion dans certaines compilations de genre, notamment "Psychedelic Disaster Whirl".
C'était mon cas, et je découvre quelques pépites comme les quatre derniers titres de l'album, écrits et enregistrés par le leader, Jim Quarles.
C'est donc revenue du grand néant que cette compilation nous est offerte. Profitons !
- NicoelRéférent
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Re: La musique des années 60 et 70, ses dérivés psychédéliques et ses curiosités
Lun 17 Avr 2017 - 16:12
Hello,
Juan nous fait découvrir des pépites, je me permets de rappeler les trésors existants
ABBEY ROAD, 1969 (excellente année par ailleurs !). THE album pour moi, des atmosphères très différentes et des mélodies inoubliables. La face B est fabuleuse
Enjoy, here comes the sun
Juan nous fait découvrir des pépites, je me permets de rappeler les trésors existants
ABBEY ROAD, 1969 (excellente année par ailleurs !). THE album pour moi, des atmosphères très différentes et des mélodies inoubliables. La face B est fabuleuse
Enjoy, here comes the sun
- jap314Grand Maître
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Re: La musique des années 60 et 70, ses dérivés psychédéliques et ses curiosités
Mer 19 Avr 2017 - 7:55
En accompagnant mon rasage du jour...
C'est surtout en sa qualité d'outsider que l'on se souvient de Frijid Pink.
Et, comme beaucoup d'outsiders, il a contre lui d'avoir été noyé dans la masse de tous les outsiders du rock.
Finalement, on connaît surtout ces gars pour, en 1970, s'être à leur tour approprié "House Of The Rising Sun" auquel Eric Burdon et ses Animals, en 1964, avait préalablement donné ses lettres de noblesse, et faire de ce titre, folk à l'origine, une très honorable version électrique psychédélique.
Leur troisième album, "Earth Omen", a été enregistré dans le studio privé de la famille Osmond dans l'Utah. Composé de John Porter au chant, Craig Webb à la guitare, Tom Harris à la basse, Richard Stevers à la batterie, et en ajoutant le claviériste Larry Zelanka, le groupe se laisse grandement influencé par Deep Purple, en particulier John Lord.
On trouve une bio très complète sur le forum "Rock6070", rédigée par son archiviste alcat01.
Enjoy !!
C'est surtout en sa qualité d'outsider que l'on se souvient de Frijid Pink.
Et, comme beaucoup d'outsiders, il a contre lui d'avoir été noyé dans la masse de tous les outsiders du rock.
Finalement, on connaît surtout ces gars pour, en 1970, s'être à leur tour approprié "House Of The Rising Sun" auquel Eric Burdon et ses Animals, en 1964, avait préalablement donné ses lettres de noblesse, et faire de ce titre, folk à l'origine, une très honorable version électrique psychédélique.
Leur troisième album, "Earth Omen", a été enregistré dans le studio privé de la famille Osmond dans l'Utah. Composé de John Porter au chant, Craig Webb à la guitare, Tom Harris à la basse, Richard Stevers à la batterie, et en ajoutant le claviériste Larry Zelanka, le groupe se laisse grandement influencé par Deep Purple, en particulier John Lord.
On trouve une bio très complète sur le forum "Rock6070", rédigée par son archiviste alcat01.
Enjoy !!
- jap314Grand Maître
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Re: La musique des années 60 et 70, ses dérivés psychédéliques et ses curiosités
Jeu 20 Avr 2017 - 7:55
En accompagnement de mon rasage du jour.
Sans vouloir faire de mauvais jeu de mots, Spirit incarne vraiment l'esprit du mouvement rock psychédélique "West Coast". À tel point que le chanteur Randy Wolfe fut vite surnommé "Randy California" (par Jimi Hendrix selon la légende).
Ce quatrième opus, "Twelve Dreams of Dr. Sardonicus", sorti en novembre 1970, est considéré par beaucoup comme la production la plus psychédélique du groupe.
Une ouverture dense, presque palpable avec "Prelude - Nothin´ to Hide", suivie d'un groove typique du hard du début des '70, mais sentant encore le psychédélisme et la liberté des années 60.
Les variations oniriques s'enchaînent sur ce superbe album, parfois mélancoliques, parfois pop, folk, mais toujours dans une parfaite harmonie. Un exercice d'équilibriste réussi avec un brio et une élégance hallucinants.
Tous les morceaux sont magnifiques !
À l'écoute de cet album, on sombre immédiatement dans un état second, comme un rêve éveillé. Ou plutôt comme douze rêves, ceux du Dr Sardonicus.
Cliquez malheureux, et écoutez Spirit sans tarder !
Vous m'en direz des nouvelles.
Sans vouloir faire de mauvais jeu de mots, Spirit incarne vraiment l'esprit du mouvement rock psychédélique "West Coast". À tel point que le chanteur Randy Wolfe fut vite surnommé "Randy California" (par Jimi Hendrix selon la légende).
Ce quatrième opus, "Twelve Dreams of Dr. Sardonicus", sorti en novembre 1970, est considéré par beaucoup comme la production la plus psychédélique du groupe.
Une ouverture dense, presque palpable avec "Prelude - Nothin´ to Hide", suivie d'un groove typique du hard du début des '70, mais sentant encore le psychédélisme et la liberté des années 60.
Les variations oniriques s'enchaînent sur ce superbe album, parfois mélancoliques, parfois pop, folk, mais toujours dans une parfaite harmonie. Un exercice d'équilibriste réussi avec un brio et une élégance hallucinants.
Tous les morceaux sont magnifiques !
À l'écoute de cet album, on sombre immédiatement dans un état second, comme un rêve éveillé. Ou plutôt comme douze rêves, ceux du Dr Sardonicus.
- Composition du groupe:
- Composition du groupe Spirit :
- Jay Ferguson (lead vocals, percussion, vibes)
- Randy California (guitars, vocals)
- John Locke (piano, keyboards, Moog synthesizer)
- Mark Andes (bass, vocals)
- Ed Cassidy (drums, percussion)
- Pistes de l'album:
- Pistes de l'album "Twelve Dreams of Dr. Sardonicus" :
A1 Prelude - Nothin' to Hide 3:41
A2 Nature's Way 2:30
A3 Animal Zoo 3:20
A4 Love Has Found a Way 2:42
A5 Why Can't I Be Free 1:03
A6 Mr. Skin 3:50
B1 Space Child 3:26
B2 When I Touch You 5:35
B3 Street Worm 3:40
B4 Life Has Just Begun 3:22
B5 Morning Will Come 2:58
B6 Soldier 2:43
Bonus tracks on 1996 remaster:
13. Rougher Road (3:17) *
14. Animal Zoo (Single version) (3:10)
15. Morning Will Come (Alternate mix) (2:50) *
16. Red Light Roll On (B-side) (5:41)
Cliquez malheureux, et écoutez Spirit sans tarder !
Vous m'en direz des nouvelles.
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